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Economie3ème Forum-exposition des Mines et du Pétrole de la CEDEAO (ECOMOF 2022)

3ème Forum-exposition des Mines et du Pétrole de la CEDEAO (ECOMOF 2022)

La troisième édition du Forum des Mines et du Pétrole de la CEDEAO (ECOMOF) organisée par la commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le gouvernement du Niger sous le thème : « Intégrer les industries minières et pétrolières dans le développement des chaînes de valeur régionales »  qui a débuté le mercredi dernier au centre Mahatma Gandhi de Niamey prend fin aujourd’hui.

Cet important évènement axé sur le potentiel des chaînes d’approvisionnement régionales et la perspective d’harmoniser les éléments essentiels des cadres de politique fiscale du secteur géo-extractif dans la région va durer trois jours.

Le Premier ministre Chef du Gouvernement a visité plusieurs stands afin de les encourager.

La cérémonie officielle de lancement de cette 3ème édition Forum des Mines et du Pétrole de la CEDEAO (ECOMOF 2022), a été présidée par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou.

Cette rencontre est co-organisée par le Ministère du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, celui des Mines et la Commission de la CEDEAO. Elle a rassemblé durant trois jours, des leaders de l’industrie, les décideurs gouvernementaux et les experts qui ont discuté des mises à jour sur les questions stratégiques, commerciales et techniques qui touchent le développement de l’ensemble des chaines de valeur pétrolière et minière régionales.

Cette rencontre a également visé à contribuer au développement du contenu local et favoriser la création des nouveaux partenariats dans le domaine des industries extractives des pays de l’espace communautaire.

Pays riche en ressources minières, le Niger est ainsi le troisième pays à accueillir cet événement régional de portée internationale sur les questions minières et pétrolières. La République du Ghana a accueilli le premier Forum en 2015, suivie par la République de Côte d’Ivoire qui a abrité la deuxième édition en 2018.

Pour le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou «  l’Afrique est un continent riche en matières premières notamment : minière et pétrolière, avec les réserves parmi les plus importantes du monde. Paradoxalement, ces importantes réserves minières et pétrolières participent jusqu’ici très peu à l’essor socioéconomique du continent car, elles sont exportées brutes, sans grande transformation, sans grande valeur ajoutée perpétuant ainsi le pacte colonial caractérisé par l’exportation de matières premières et l’importation des produits manufacturés. Or, a fait savoir le Premier Ministre, l’objectif global en matière de politique minière et pétrolière de la plupart des pays est d’amener les industries extractives à contribuer de manière significative à leur développement socioéconomique. «Il parait alors urgent de mettre fin à cette situation d’extradition de l’économie africaine.

La CEDEAO a, selon le Chef du Gouvernement, créée cette plateforme de dialogue de haut niveau sur les thèmes d’actualité dans les industries extractives afin de traduire la politique de promotion du potentiel minier et pétrolier des Etats membres ainsi que son intégration à l’économie régionale.

Auparavant, la ministre des Mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a répertorié les importantes ressources minières encore disponibles au Niger, comme l’uranium, le phosphate, le fer et certains indices de divers minéraux tels que l’argent, le platine, le cuivre et bien d’autres. Des ressources qui, pourraient placer le Niger dans les tops 5 des pays riches en ressources minières.

Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a en outre annoncé qu’il y a des permis qui sont encore libres et réaffirmé par la même occasion la disponibilité de son département ministériel à accueillir toutes les sociétés minières intéressées et leur accorder des facilités nécessaires pour l’obtention des titres miniers au Niger.

Pour sa part, le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou a d’abord souligné l’importance du thème de cette rencontre, qui vise à promouvoir une contribution durable des secteurs des mines et du pétrole, à la croissance économique et au développement social de la communauté. Ce thème, a-t-il dit, cadre parfaitement avec la vision stratégique du développement pétrolier et minier, déclinée dans le programme de Renaissance Acte III initié par le Président de la République, S.E Mohamed Bazoum. M. Mahamane Sani Mahamadou a par ailleurs souligné que le défi majeur, face aux exigences de développement économique et social régional, est de débloquer et d’élargir l’impact positif de l’exposition de ces ressources, en captant une part toujours plus importante de la valeur ajoutée créée, et éviter les «corridors économiques».

En ce qui concerne plus spécifiquement le pétrole, a-t-il expliqué, cela passe par l’identification et la mise en œuvre des solutions suivant trois axes principaux : le développement du contenu local au niveau national et régional, la transformation et l’utilisation de ces ressources, là encore, au niveau national et régional, la construction d’infrastructures transfrontalières ou bénéficiant à la sous-région.

Quant au Commissairechargé de l’Energie et Mines de la CEDEAO, notre compatriote M. Sediko Douka représentant du Président de la CEDEAO, il a expliqué les raisons du choix du Niger pour abriter cette rencontre. Ce choix, a-t-il précisé, a été fait en fonction de plusieurs facteurs : le Niger est d’abord l’un des 5 premiers producteurs mondiaux d’uranium; il est riche en Or ; le Niger a entrepris d’importantes réformes dont notamment la création d’un Ministère exclusif en charge du pétrole. A cela il faut ajouter l’élaboration d’une politique nationale pétrolière et la révision du cadre législatif et réglementaire avec un nouveau code pétrolier afin de rendre le secteur beaucoup plus attractif aux investisseurs. A tout cela s’ajoutent les infrastructures hôtelières et d’accueil répondant aux standards internationaux.

Pour sa part, le ministre délégué aux Ressources pétrolières et représentant de SE. Muhammadu Buhari, Président de la République Fédérale du Nigeria, l’honorable Chief Timipre SYLVA a salué ce programme de politique de développement des ressources minérales de la CEDEAO. Un programme qui, vise à créer une région sans frontière, une région pacifique et cohérente fondée sur la bonne gouvernance et où les peuples ont la capacité d’accéder à leurs ressources et de les exploiter grâce à la création d’opportunités pour un développement.

Plusieurs autres personnalités ont intervenu lors de cette cérémonie d’ouverture de l’ECOMOF.

En marge de l’ECOMOF, une réunion tripartite sur le projet du gazoduc transsaharien a regroupé le Niger, le Nigeria et l’Algérie qui ont décidé de la relance du projet et de l’accélération de sa mise en œuvre

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables du Niger, M. Mahamane Sani Mahamadou, le ministre fédéral des Ressources pétrolières du Nigeria, M. Timipre Sylva, et le ministre de l’Energie et des mines de l’Algérie, M. Mohamed Arkab, ont affiché la volonté des trois pays de mener à bien ce projet stratégique commun. La réunion tripartite qui a été sanctionnée par la signature d’une déclaration.

A cette occasion, le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables du Niger, M. Mahamane Sani Mahamadou, a rappelé que le Niger, le Nigeria et l’Algérie ont décidé ensemble de profiter du cadre de l’ECOMOF 2022 pour tenir cette réunion tripartite et matérialiser les engagements pris par chacune des parties, lors des nombreuses discussions bilatérales de ces derniers mois.

L’objet de la rencontre de Niamey, est de relancer ce grand projet de gazoduc transsaharien. Le ministre nigérien en charge du Pétrole s’est réjoui des excellentes relations que le Niger entretient avec le Nigeria et l’Algérie et a remercié ses invités pour leur engagement personnel et pour celui de leurs pays en faveur de l’aboutissement du projet de gazoduc. Il a appelé les parties «à réactiver et à mener à terme ce projet si important pour nos trois pays», tout en affirmant la volonté du Niger d’y contribuer significativement.

Pour sa part, le ministre fédéral des Ressources pétrolières du Nigeria, M. Timipre Sylva, a déclaré qu’en tant que voisins et pays africains, les trois pays devront s’unir aujourd’hui plus que jamais. «Je pense qu’aujourd’hui, avec le train mondial qui prend ses distances avec les ressources que nous considérons comme étant les principaux piliers de nos économies, l’une des manières par lesquelles nous pouvons nous réunir pour combattre certaines conséquences de ce type de désinvestissement de notre secteur, est pour nous, pays africains, de s’unir et collaborer sur de projets capables de réduire les charges lourdes qui pèsent sur chacun de nous», a-t-il affirmé.

L’engagement du Nigeria, a poursuivi M. Timipre Sylva, se démontre par le lancement de la construction de la partie majeure du gazoduc transsaharien qui se trouve sur son territoire et qui est long de 614kms. Ce qui devrait réduire le coût du projet. «A partir d’aujourd’hui, nous prenons l’engagement de construire notre partie du gazoduc qui va jusqu’à Kano, à la frontière avec le Niger, et permettre au gazoduc de continuer sur le Niger et atteindre l’Algérie. Je suis ravi de voir que mes frères des autres pays sont aussi engagés dans ce projet», s’est-il exclamé.

Quant au ministre algérien de l’Energie et des mines, M. Mohamed Arkab, il a indiqué que la réussite de ce projet n’est rien d’autre que «le développement des trois pays, le développement des régions où va passer ce transsaharien, du Nigeria, passant par le Niger et arrivant en Algérie». C’est un projet très important, a-t-il ajouté, que les trois pays doivent mener à bien. L’Algérie, a encore dit le ministre algérien, accorde au projet du gazoduc l’importance qu’il mérite et qui lui permettra de se réaliser dans le délai imparti. Ce qui se passe actuellement sur le marché gazier et sur la demande, selon M. Mohamed Arkab, est une nouvelle démonstration de l’acuité du projet.

«Nous allons ensemble, dit-il, mettre en place un plan, une feuille de route, un planning, bien détaillé, pour aller jusqu’à l’aboutissement et la réussite de ce projet et nous nous engageons devant vous, nous l’Algérie, à mettre à disposition tous les moyens pour réussir ce projet». Le ministre algérien a fait savoir que la tenue de la réunion de Niamey «dénote de la coopération entre les pays africains et c’est un projet qu’on va mener ensemble vers sa réussite».

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La troisième édition du Forum des Mines et du Pétrole de la CEDEAO (ECOMOF) organisée par la commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le gouvernement du Niger sous le thème : « Intégrer les industries minières et pétrolières dans le développement des chaînes de valeur régionales »  qui a débuté le mercredi dernier au centre Mahatma Gandhi de Niamey prend fin aujourd’hui.

Cet important évènement axé sur le potentiel des chaînes d’approvisionnement régionales et la perspective d’harmoniser les éléments essentiels des cadres de politique fiscale du secteur géo-extractif dans la région va durer trois jours.

Le Premier ministre Chef du Gouvernement a visité plusieurs stands afin de les encourager.

La cérémonie officielle de lancement de cette 3ème édition Forum des Mines et du Pétrole de la CEDEAO (ECOMOF 2022), a été présidée par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou.

Cette rencontre est co-organisée par le Ministère du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, celui des Mines et la Commission de la CEDEAO. Elle a rassemblé durant trois jours, des leaders de l’industrie, les décideurs gouvernementaux et les experts qui ont discuté des mises à jour sur les questions stratégiques, commerciales et techniques qui touchent le développement de l’ensemble des chaines de valeur pétrolière et minière régionales.

Cette rencontre a également visé à contribuer au développement du contenu local et favoriser la création des nouveaux partenariats dans le domaine des industries extractives des pays de l’espace communautaire.

Pays riche en ressources minières, le Niger est ainsi le troisième pays à accueillir cet événement régional de portée internationale sur les questions minières et pétrolières. La République du Ghana a accueilli le premier Forum en 2015, suivie par la République de Côte d’Ivoire qui a abrité la deuxième édition en 2018.

Pour le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou «  l’Afrique est un continent riche en matières premières notamment : minière et pétrolière, avec les réserves parmi les plus importantes du monde. Paradoxalement, ces importantes réserves minières et pétrolières participent jusqu’ici très peu à l’essor socioéconomique du continent car, elles sont exportées brutes, sans grande transformation, sans grande valeur ajoutée perpétuant ainsi le pacte colonial caractérisé par l’exportation de matières premières et l’importation des produits manufacturés. Or, a fait savoir le Premier Ministre, l’objectif global en matière de politique minière et pétrolière de la plupart des pays est d’amener les industries extractives à contribuer de manière significative à leur développement socioéconomique. «Il parait alors urgent de mettre fin à cette situation d’extradition de l’économie africaine.

La CEDEAO a, selon le Chef du Gouvernement, créée cette plateforme de dialogue de haut niveau sur les thèmes d’actualité dans les industries extractives afin de traduire la politique de promotion du potentiel minier et pétrolier des Etats membres ainsi que son intégration à l’économie régionale.

Auparavant, la ministre des Mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a répertorié les importantes ressources minières encore disponibles au Niger, comme l’uranium, le phosphate, le fer et certains indices de divers minéraux tels que l’argent, le platine, le cuivre et bien d’autres. Des ressources qui, pourraient placer le Niger dans les tops 5 des pays riches en ressources minières.

Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a en outre annoncé qu’il y a des permis qui sont encore libres et réaffirmé par la même occasion la disponibilité de son département ministériel à accueillir toutes les sociétés minières intéressées et leur accorder des facilités nécessaires pour l’obtention des titres miniers au Niger.

Pour sa part, le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou a d’abord souligné l’importance du thème de cette rencontre, qui vise à promouvoir une contribution durable des secteurs des mines et du pétrole, à la croissance économique et au développement social de la communauté. Ce thème, a-t-il dit, cadre parfaitement avec la vision stratégique du développement pétrolier et minier, déclinée dans le programme de Renaissance Acte III initié par le Président de la République, S.E Mohamed Bazoum. M. Mahamane Sani Mahamadou a par ailleurs souligné que le défi majeur, face aux exigences de développement économique et social régional, est de débloquer et d’élargir l’impact positif de l’exposition de ces ressources, en captant une part toujours plus importante de la valeur ajoutée créée, et éviter les «corridors économiques».

En ce qui concerne plus spécifiquement le pétrole, a-t-il expliqué, cela passe par l’identification et la mise en œuvre des solutions suivant trois axes principaux : le développement du contenu local au niveau national et régional, la transformation et l’utilisation de ces ressources, là encore, au niveau national et régional, la construction d’infrastructures transfrontalières ou bénéficiant à la sous-région.

Quant au Commissairechargé de l’Energie et Mines de la CEDEAO, notre compatriote M. Sediko Douka représentant du Président de la CEDEAO, il a expliqué les raisons du choix du Niger pour abriter cette rencontre. Ce choix, a-t-il précisé, a été fait en fonction de plusieurs facteurs : le Niger est d’abord l’un des 5 premiers producteurs mondiaux d’uranium; il est riche en Or ; le Niger a entrepris d’importantes réformes dont notamment la création d’un Ministère exclusif en charge du pétrole. A cela il faut ajouter l’élaboration d’une politique nationale pétrolière et la révision du cadre législatif et réglementaire avec un nouveau code pétrolier afin de rendre le secteur beaucoup plus attractif aux investisseurs. A tout cela s’ajoutent les infrastructures hôtelières et d’accueil répondant aux standards internationaux.

Pour sa part, le ministre délégué aux Ressources pétrolières et représentant de SE. Muhammadu Buhari, Président de la République Fédérale du Nigeria, l’honorable Chief Timipre SYLVA a salué ce programme de politique de développement des ressources minérales de la CEDEAO. Un programme qui, vise à créer une région sans frontière, une région pacifique et cohérente fondée sur la bonne gouvernance et où les peuples ont la capacité d’accéder à leurs ressources et de les exploiter grâce à la création d’opportunités pour un développement.

Plusieurs autres personnalités ont intervenu lors de cette cérémonie d’ouverture de l’ECOMOF.

En marge de l’ECOMOF, une réunion tripartite sur le projet du gazoduc transsaharien a regroupé le Niger, le Nigeria et l’Algérie qui ont décidé de la relance du projet et de l’accélération de sa mise en œuvre

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables du Niger, M. Mahamane Sani Mahamadou, le ministre fédéral des Ressources pétrolières du Nigeria, M. Timipre Sylva, et le ministre de l’Energie et des mines de l’Algérie, M. Mohamed Arkab, ont affiché la volonté des trois pays de mener à bien ce projet stratégique commun. La réunion tripartite qui a été sanctionnée par la signature d’une déclaration.

A cette occasion, le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables du Niger, M. Mahamane Sani Mahamadou, a rappelé que le Niger, le Nigeria et l’Algérie ont décidé ensemble de profiter du cadre de l’ECOMOF 2022 pour tenir cette réunion tripartite et matérialiser les engagements pris par chacune des parties, lors des nombreuses discussions bilatérales de ces derniers mois.

L’objet de la rencontre de Niamey, est de relancer ce grand projet de gazoduc transsaharien. Le ministre nigérien en charge du Pétrole s’est réjoui des excellentes relations que le Niger entretient avec le Nigeria et l’Algérie et a remercié ses invités pour leur engagement personnel et pour celui de leurs pays en faveur de l’aboutissement du projet de gazoduc. Il a appelé les parties «à réactiver et à mener à terme ce projet si important pour nos trois pays», tout en affirmant la volonté du Niger d’y contribuer significativement.

Pour sa part, le ministre fédéral des Ressources pétrolières du Nigeria, M. Timipre Sylva, a déclaré qu’en tant que voisins et pays africains, les trois pays devront s’unir aujourd’hui plus que jamais. «Je pense qu’aujourd’hui, avec le train mondial qui prend ses distances avec les ressources que nous considérons comme étant les principaux piliers de nos économies, l’une des manières par lesquelles nous pouvons nous réunir pour combattre certaines conséquences de ce type de désinvestissement de notre secteur, est pour nous, pays africains, de s’unir et collaborer sur de projets capables de réduire les charges lourdes qui pèsent sur chacun de nous», a-t-il affirmé.

L’engagement du Nigeria, a poursuivi M. Timipre Sylva, se démontre par le lancement de la construction de la partie majeure du gazoduc transsaharien qui se trouve sur son territoire et qui est long de 614kms. Ce qui devrait réduire le coût du projet. «A partir d’aujourd’hui, nous prenons l’engagement de construire notre partie du gazoduc qui va jusqu’à Kano, à la frontière avec le Niger, et permettre au gazoduc de continuer sur le Niger et atteindre l’Algérie. Je suis ravi de voir que mes frères des autres pays sont aussi engagés dans ce projet», s’est-il exclamé.

Quant au ministre algérien de l’Energie et des mines, M. Mohamed Arkab, il a indiqué que la réussite de ce projet n’est rien d’autre que «le développement des trois pays, le développement des régions où va passer ce transsaharien, du Nigeria, passant par le Niger et arrivant en Algérie». C’est un projet très important, a-t-il ajouté, que les trois pays doivent mener à bien. L’Algérie, a encore dit le ministre algérien, accorde au projet du gazoduc l’importance qu’il mérite et qui lui permettra de se réaliser dans le délai imparti. Ce qui se passe actuellement sur le marché gazier et sur la demande, selon M. Mohamed Arkab, est une nouvelle démonstration de l’acuité du projet.

«Nous allons ensemble, dit-il, mettre en place un plan, une feuille de route, un planning, bien détaillé, pour aller jusqu’à l’aboutissement et la réussite de ce projet et nous nous engageons devant vous, nous l’Algérie, à mettre à disposition tous les moyens pour réussir ce projet». Le ministre algérien a fait savoir que la tenue de la réunion de Niamey «dénote de la coopération entre les pays africains et c’est un projet qu’on va mener ensemble vers sa réussite».

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