Des mots justes, encourageants, rassurants et galvanisateurs de la condition de la femme au Niger, c’est la courte fraction du discours du président de la république à l’occasion de la célébration de journée nationale de la femme Nigérienne qui a été prise, modelée, travestie de sens, dans une logique de procès d’intention fait à celui-ci :
ses turiferaires font feux de tout bois pour faire croire aux citoyens, surtout ceux de confession musulmane, que le Président rame à contre courant des principes de la Sunnah du Prophète de l’islam (paix et salut sur lui) !
Pas du tout ! Le sens de cette communication a été galvaudé pour induire en erreur avec le seul but de lui nuire dangereusement en l’opposant contre ses concitoyens musulmans, qui représentent la grande majorité de la population Nigerienne.
Pour honorer la femme Nigérienne, en cette journée mémorable et chargée d’histoires et de sens, le président Bazoum a juste voulu lancé un signal fort dans la protection des droits de la femme.


Il n’en était rien. Que des interprétations tendancieuses, une herméneutique kafkaïenne à desseins, comme cela a toujours été le cas.
Le président est loin de méconnaître les principes de la polygamie en islam.
Au contraire, il les connaît parfaitement par cœur, et c’est même les connaissant qu’il a voulu davantage éclairé les fidèles musulmans. Il a juste voulu que le débat soit posé et que ces principes soient scrupuleusement pris en compte et respectés dans les faits et non dans la parole seulement. Poser le débat également, c’est permettre aux ignorants de connaître la portée de cette responsabilité qui n’est pas de moindre pour un musulman qui chercherait la rétribution divine à travers l’accomplissement de cette sunnah.
En outre, en fervent défenseur des droits humains depuis ses débuts de fonction, le président a toujours oeuvré inlassablement pour le bonheur et l’épanouissement des couches les plus défavorisées dont les femmes et les jeunes.