- Après l’enfer vécu tout au long du mois de juin dernier par les habitants des régions de Niamey, Dosso et Tillaberi par manque d’eau et d’électricité, les coupures ont repris de plus belle.
Quel crédit accordé à des responsables qui ne respectent aucun de leur engagement ni la clientèle.
Il faut dire les choses par leurs noms, ces deux sociétés sont mal gérées par des gens irresponsables et incompétents. Mais pire, avec la complicité de certaines autorités, ils imposent leur volonté aux paisibles citoyens qui n’ont que leurs yeux pour pleurer.
Une semaine sans eau, ni électricité au vu et au su de tout le monde, les plus hautes autorités en tête, cela dépasse l’entendement.
Que faut il faire pour se faire entendre ?
Quelles actions doivent entreprendre les victimes pour se faire dédommager ?
Comment sortir de ce bourbier ?
La fameuse litanie, les fameuses lignes de kaindji et les différents mensonges concoctés par les responsables de la Nigelec ont atteint leurs limites objectives.
Aujourd’hui c’est silence radio, on ne communique plus, car on ne sait quoi dire.
Pendant ce temps, les personnes vulnérables vivent un véritable calvaire quotidiennement. Il est inadmissible et inacceptable de continuer à garder le silence face à cette tragédie.
Les responsables de la Nigelec et de la SEEN doivent être traduits en justice pour mise en danger d’autrui surtout pour avoir sapé les efforts de redressement initiés par les plus hautes autorités de l’état.
N’ayons pas peur de le dire, c’est un sabotage savamment orchestré par des personnes qui travaillent pour le peuple du Niger.
En effet, rien ne peut justifier ces coupures intempestives du courant électrique et d’eau en ce moment précis où le Niger occupe une place centrale au sahel et en Afrique de l’ouest, que la volonté de nuire de certains éléments de la 6ème colonne.
Des enquêtes minutieuses doivent être menées à tous les niveaux pour situer les responsables de cette hécatombe et les châtier convenablement.
A kare inda ba bu gaba, autrement dit couper sans ménagement la tête du serpent.
Par Ibrahim Aghali (Contribution Web)