- Advertisement -Newspaper WordPress Theme
La lettre de TamTamEst-il vrai que le trésor public manque des liquidités pour procéder au...

Est-il vrai que le trésor public manque des liquidités pour procéder au paiement des pensions des retraités de la fonction publique ?

La problématique qui se pose n’a rien à voir avec le manque des liquidités, un texte a été pris pour ériger la structure chargée des paiements des pensions de retraités de la fonction publique, qui était auparavant rattachée à la direction générale du trésor et la comptabilité publique, en une structure autonome, dénommée, Caisse Autonome des Retraites du Niger, ( la CARENI).

L’ autonomie, budgétaire, financière et comptable, n’est pas encore effective au niveau de cette nouvelle structure. La CARENI ne dispose même pas d’un siège social, elle en location dans un immeuble privé, chose anormale.

Elle ne dispose pas pour le moment d’un réseau comptable qui lui permettrait de procéder au paiement des pensions, elle est tenue de composer avec les structures du trésor public,chose que ne supporte pas le nouveau directeur général de la CARENI.

La réforme est mal conduite, en effet, il a été abandonné l’ancienne procédure de paiements des pensions sans pour autant maîtriser la nouvelle procédure, d’où les difficultés que rencontrent les pensionnés de la fonction pour rentrer dans leurs droits.

Il a été placé à la tête de la CARENI, une personnalité qui n’a aucune expérience de l’exécution des dépenses publiques, notamment les pensions des retraités de la fonction publique.

Le nouveau responsable de la CARENI est trop pressé d’accéder à l’autonomie, budgétaire, financière et comptable.  Cependant, l ‘état actuel des finances publiques exige de procéder par étape, de manière graduelle et rationnelle.

Actuellement tout est mélangé, les livrets de pensions sont dispersés en désordre tant à  l’intérieur du pays qu’ à  Niamey, la capitale, les fiches A et B ne sont pas bien servies, il y a lieu donc de laisser aux initiés de la procédure de l’exécution des dépenses publiques de mettre de l’ordre dans les écritures comptables, faute de quoi, les agents vont continuer à tourner en rond, au detriment des  pensionnés et du respect des règles de la comptabilité publique.

Pour  disculper, le directeur général de la CARENI, un rumeur serait entretenue tendant à accuser les agents du trésor public de bloquer les paiements des pensions des retraites par manque de liquidités. Il n’en est  rien , les fonds existent bel et bien pour procéder aux paiements des pensions de retraites.

Les goulots d’étranglement résident au niveau du DG de la CARENI, qui fait à sa tête, qui est pressé de disposer des fonds sans pour autant mettre un réseau comptable en place.

La divergence entre les services du trésor et la CARENI, réside dans la procédure de paiement.

Les paiements des pensions sont encadrés jusqu’à nouvel ordre par des textes réglementaires en vigueur , les agents du trésor sont  tenus de  respecter les dits  textes réglementaires, afin d’éviter des ennuis avec la plus haute juridiction de contrôle, en matière des finances publiques, la Cour des comptes.

Il appartient au ministre des finances d’arbitrer entre le jeune nouveau directeur général de CARENI, sans expérience en matière  des finances publiques et les services des pensions du ministère des finances.
Le nouveau directeur général de la CARENI se devrait d’apprendre la procédure pratique des paiements des pensions des retraités avant de prétendre à une autonomie budgétaire, financière et comptable.

Il n’existe pas un problème de liquidités  pour le moment au sein des services du Trésor public.

La lenteur actuelle est dûe à la résistance opposée aux agents du trésor dans l’exercice dans leur mission.
La procédure de l’exécution des dépenses publiques est encadrée par le règlement général de la comptabilité publique or la procédure que veut imposer le nouveau directeur général de la CARENI n’obéit pas aux règles de la comptabilité publique.

La CARENI dans sa forme actuelle n’a pas de règlement financier et comptable,  elle n’a pas de manuel des procédures administratives, financières et comptables, par conséquent, elle est tenue de suivre la procédure du réseau comptable du trésor en attendant la mise en œuvre effective de sa réglementation, faute de quoi, tout paiement qui serait effectué en dehors de la réglementation en vigueur, sera nul et de nul effet , il  engage la responsabilité pécuniaire et pénale de celui qui l’aurait exécuté.
Le ministre des finances se doit de prendre ses responsabilités pour permettre aux retraités de la fonction publique de rentrer dans leurs droits, certains pensionnés accusent cinq mois d’arriérés de paiements de pensions à la date d’aujourd’hui 15 mai 2023.

En matière de la gestion des finances publiques, il ne saurait avoir de place aux sentiments.

Il ya lieu de placer l’ homme qu’ils faut à la place qu’il faut .
C’est le Niger qui gagne !

Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.

- Advertisement -Newspaper WordPress Theme
- Advertisement -Newspaper WordPress Theme

Latest article

- Advertisement -Newspaper WordPress Theme

La problématique qui se pose n’a rien à voir avec le manque des liquidités, un texte a été pris pour ériger la structure chargée des paiements des pensions de retraités de la fonction publique, qui était auparavant rattachée à la direction générale du trésor et la comptabilité publique, en une structure autonome, dénommée, Caisse Autonome des Retraites du Niger, ( la CARENI).

L’ autonomie, budgétaire, financière et comptable, n’est pas encore effective au niveau de cette nouvelle structure. La CARENI ne dispose même pas d’un siège social, elle en location dans un immeuble privé, chose anormale.

Elle ne dispose pas pour le moment d’un réseau comptable qui lui permettrait de procéder au paiement des pensions, elle est tenue de composer avec les structures du trésor public,chose que ne supporte pas le nouveau directeur général de la CARENI.

La réforme est mal conduite, en effet, il a été abandonné l’ancienne procédure de paiements des pensions sans pour autant maîtriser la nouvelle procédure, d’où les difficultés que rencontrent les pensionnés de la fonction pour rentrer dans leurs droits.

Il a été placé à la tête de la CARENI, une personnalité qui n’a aucune expérience de l’exécution des dépenses publiques, notamment les pensions des retraités de la fonction publique.

Le nouveau responsable de la CARENI est trop pressé d’accéder à l’autonomie, budgétaire, financière et comptable.  Cependant, l ‘état actuel des finances publiques exige de procéder par étape, de manière graduelle et rationnelle.

Actuellement tout est mélangé, les livrets de pensions sont dispersés en désordre tant à  l’intérieur du pays qu’ à  Niamey, la capitale, les fiches A et B ne sont pas bien servies, il y a lieu donc de laisser aux initiés de la procédure de l’exécution des dépenses publiques de mettre de l’ordre dans les écritures comptables, faute de quoi, les agents vont continuer à tourner en rond, au detriment des  pensionnés et du respect des règles de la comptabilité publique.

Pour  disculper, le directeur général de la CARENI, un rumeur serait entretenue tendant à accuser les agents du trésor public de bloquer les paiements des pensions des retraites par manque de liquidités. Il n’en est  rien , les fonds existent bel et bien pour procéder aux paiements des pensions de retraites.

Les goulots d’étranglement résident au niveau du DG de la CARENI, qui fait à sa tête, qui est pressé de disposer des fonds sans pour autant mettre un réseau comptable en place.

La divergence entre les services du trésor et la CARENI, réside dans la procédure de paiement.

Les paiements des pensions sont encadrés jusqu’à nouvel ordre par des textes réglementaires en vigueur , les agents du trésor sont  tenus de  respecter les dits  textes réglementaires, afin d’éviter des ennuis avec la plus haute juridiction de contrôle, en matière des finances publiques, la Cour des comptes.

Il appartient au ministre des finances d’arbitrer entre le jeune nouveau directeur général de CARENI, sans expérience en matière  des finances publiques et les services des pensions du ministère des finances.
Le nouveau directeur général de la CARENI se devrait d’apprendre la procédure pratique des paiements des pensions des retraités avant de prétendre à une autonomie budgétaire, financière et comptable.

Il n’existe pas un problème de liquidités  pour le moment au sein des services du Trésor public.

La lenteur actuelle est dûe à la résistance opposée aux agents du trésor dans l’exercice dans leur mission.
La procédure de l’exécution des dépenses publiques est encadrée par le règlement général de la comptabilité publique or la procédure que veut imposer le nouveau directeur général de la CARENI n’obéit pas aux règles de la comptabilité publique.

La CARENI dans sa forme actuelle n’a pas de règlement financier et comptable,  elle n’a pas de manuel des procédures administratives, financières et comptables, par conséquent, elle est tenue de suivre la procédure du réseau comptable du trésor en attendant la mise en œuvre effective de sa réglementation, faute de quoi, tout paiement qui serait effectué en dehors de la réglementation en vigueur, sera nul et de nul effet , il  engage la responsabilité pécuniaire et pénale de celui qui l’aurait exécuté.
Le ministre des finances se doit de prendre ses responsabilités pour permettre aux retraités de la fonction publique de rentrer dans leurs droits, certains pensionnés accusent cinq mois d’arriérés de paiements de pensions à la date d’aujourd’hui 15 mai 2023.

En matière de la gestion des finances publiques, il ne saurait avoir de place aux sentiments.

Il ya lieu de placer l’ homme qu’ils faut à la place qu’il faut .
C’est le Niger qui gagne !

Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.

- Advertisement -Newspaper WordPress Theme
- Advertisement -Newspaper WordPress Theme

Latest article

- Advertisement -Newspaper WordPress Theme

More article