Autorisé à venir au Niger pour participer à la conférence populaire du parti politique UNPP INCIN AFRICA, sur invitation de son président, l’ancien député Abdourahamane Oumarou, Kemi Seba a atterri à Niamey Bien qu’autorisée initialement, la conférence a été annulée. Le Directeur du stade s’est rétracté à cause d’une forte pression de la jeunesse nigérienne qui ne veut pas de Kemi Seba au Niger car ils ne veulent pas de trouble.
Malgré l’autorisation et l’assentiment des plus hautes autorités du pays à permettre la tenue de cette rencontre, il y avait une grosse responsabilité à assumer et du côté du parrain de KS au Niger et de du côté de l’administration du stade. Au vu de tout cela, le stade a informé Keba de ces craintes. Énorme fut la surprise des citoyens nigériens de voir une sortie de l’ancien député Oumarou révolutionnaire et panafricaniste nigérien de pointer du doigt le gouvernement comme s’il ne voit pas la situation dans laquelle se trouve le pays sur le plan sécuritaire.
Kemi Seba etait venu au Niger mais sous silence radio car sa présence n’a aucune importance aux yeux de la jeunesse mais aussi pour les autorités qui l’ont sagement permis de poser sa valise pour cette aventure.
En Outre il faut se rappeler, kemi n’est pas à sa première fois au Niger, beau nombres de fois il vient au Niger faire ce qui l’amène et quitter sans qu’aucun dirigeant ne lui dise un mot mais pourtant il a eu même à les insulter.
Alors si aujourd’hui, il est interdit de tenir quoi que ce soit, ce qu’il ya sûrement un enjeu. l’État dans ses obligations d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, ne se hasarderait à permettre non pas à kemi mais toutes personnes de tenir sur son territoire tout ce qui peut créer des troubles à l’ordre public.
Du reste si le Gouvernement ne voulait pas de Kemi, il ne l’aurait même pas autorisé à venir au Niger. Au nom de la sécurité nationale, le Niger est libre de refuser l’accès à tout citoyen étranger s’il est convaincu que cela pourrait présenter un danger clair contre notre pays. Les autorités, sous le pragmatisme du président Bazoum restent flexibles sur le droit et les libertés individuelles et collectives en général.