Les paiements des pensions des retraites de la fonction publique se font encore dans des graves difficultés malgré la promesse de la fin du calvaire.
Le ministre des finances est encore interpellé par rapport au calvaire des retraités de la fonction publique.
En effet, à travers une conférence de presse, il a promis aux retraités de la fonction publique la fin du calvaire, par dessus le marché il a même écorché ses services qui ne sont en réalité, pour rien dans le désordre constaté dans les traitements des dossiers et paiements des pensions des retraités de la fonction publique.
Il serait souhaitable que Monsieur le ministre des finances fasse le déplacement en direction de la Caisse du quartier nouveau marché et des autres caisses chargées des paiements des pensions , pour constater de visu la situation pitoyable dans laquelle se trouvent ces vaillants anciens serviteurs de l’Etat du Niger. Ils ne méritent pas cet traitement inhumain !
C’est vraiment révoltant !
Malgré les moyens dont disposent les services, la CARENI en coordination avec les services du ministère des finances, n’arrivent pas à procéder aux paiements des pensions des retraités dans la sérénité et dans les meilleures conditions.
Le goulot d’étranglement se situerait au niveau des comportements très arrogants de certains responsables qui auraient le soutien indéfectible du ministre des finances et n’auraient aucune considération pour les autres collaborateurs agents publics.
Il serait souhaitable de faire faire mettre fin à ces genres de comportements, la dignité, la probité, l’impartialité, la neutralité, sont des obligations essentielles de tout agent public.
Tous les citoyens sont égaux devant le service public.
Il serait hautement souhaitable que des dispositions utiles et diligentes soient prises afin de permettre aux agents compétents en la matière de mettre fin à cette souffrance des retraités de la fonction publique.
Nous l’avons dit et nous continuons à le croire ,il est très possible de payer les 38 000 pensionnés nigériens de la fonction publique sans bavures actuelles, encore faudrait-il permettre aux hommes, compétents, honnêtes, sincères et francs de s’acquitter de leurs nobles et exaltantes missions.
Les retards dans les paiements des pensions de retraites et les conditions très difficiles et inhumaines dans lesquelles les dits paiements sont exécutés , doivent interpeller les autorités politiques et administratives. Ces anciens agents de la fonction publique méritent respects et considération.
Par conséquent, il serait hautement souhaitable qu’une attention toute particulière soit accordée aux dits paiements.
C’est le Niger qui gagne !
Par Isssoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.