Après l’injonction de l’Arcep, les opérateurs de téléphonie ont commencé à revenir à la raison. Il était temps, car, le président Bazoum tient à une communication de qualité et à des coûts abordables.
Les négociations d’hier entre l’arcep et les opérateurs de téléphonie ont démontré qu’avec le dialogue on peut tout résoudre.
Il faut saluer l’engagement du gouvernement à travers l’arcep de matérialiser les engagements du président bazoum en faveur du secteur des télécommunications.
Aujourd’hui, quoi qu’on dise,le secteur des télécommunications au Niger est en pleine restructuration.
Ce tableau comparatif illustre les propos de l’ARCEP qui a affirmé que le Niger pratique l’un des tarifs d’Internet mobile les plus compétitifs de l’Afrique de l’ouest.
Seuls des pays comme le Ghana, le Nigeria et la Guinée présentent des tarifs moins chers que ceux du Niger. Ces trois pays en plus de disposer de points d’atterrissage de câbles optiques, bénéficient davantage d’économie d’échelle avec des taux d’utilisateurs Internet plus importants que celui du Niger.
On peut aussi constater que malgré la position continentale du Niger qui l’oblige à passer par les pays côtiers pour acheter de la bande passante Internet, notre pays dispose de tarifs Internet plus bas que ceux de tous les pays de l’UEMOA et des autres pays de la CEDEAO exceptés les trois premiers cités.
Mais on peut mieux faireen boostant niger-telecoms.
En effet, si nous prenons l’exemple de plusieurs pays de la sous région, comme la sonatel au Sénégal où l’état a fortement renforcé cet opérateur national, la sonatel aujourd’hui, est forte et contrôle la téléphonie, ce qui a forcé Orange France à s’y associer dans un partenariat gagnant gagnant en coût et qualité de service.
Niger Télécoms aujourd’hui à plusieurs problèmes dont le principal est la collecte de Ces fonds au niveau des services publics.
D’après nos sources, nigertelecoms fournit toutes sortes de services allant de la téléphonie mobile, au fixe et à l’internet.
Logiquement nigertelecoms devrait être en tête des opérateurs de téléphonie au Niger. Malheureusement, le fait de ne pas être payé pour les services faits pour les services publics, joint à cela l’énorme pression fiscale, on comprendaisémentles difficultés de notre opérateur national.
Il faut que l’état s’y mette et rapidement.
Par Ibrahim Aghali ( Tamtaminfo News)