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LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET LES INFRACTIONS ASSIMILEES : le Président de la République élève la voix

A l’occasion de présentation des vœux de nouvel an 2023 aux institutions, le Président de la République a, particulièrement, souligné son engagement ferme quant à la lutte contre le fléau de la corruption préjudiciable à la gouvernance. La gouvernance dans notre pays, le Président Mohamed Bazoum le reconnait, est le principal problème de notre pays et qu’il faille  améliorer afin que l’image du Niger puisse rayonner davantage et que le pays attire plus d’investisseurs à travers un climat des affaires défiant toute concurrence.

Le Président Mohamed Bazoum a loué le travail de la Halcia et l’encourage à poursuivre dans la même lancée, son rôle est important dans le cadre de l’amélioration indispensable de la gouvernance dans notre pays.

Il revient donc au Président de la République d’illustrer son engagement à travers une volonté politique à toute épreuve afin que le traitement judiciaire des  dossiers transmis par la Halcia à la justice ne puisse pas dépendre des aléas politiques surtout que parmi ces dossiers certains portent sur les services des impôts et de la douane qui sont pointés de doigt par les investisseurs. Un assainissement au niveau de ces services s’avère plus que nécessaire dans le combat pour l’amélioration de la gouvernance dans notre pays.

Excellence Monsieur le Président de la République, vous venez de toucher de doigt, à l’occasion de cette présentation des vœux, le nœud du problème en appelant les magistrats à faire  leur travail convenablement. Leur rôle est effectivement déterminant dans le combat contre l’impunité dès lors qu’ils disposent du monopole de la répression dans un contexte caractérisé par une volonté politique inébranlable.

Comme manifestation de cette volonté politique inébranlable, Monsieur le Président, il va falloir revoir les lois s’agissant des immunités et de privilèges des juridictions pour en faire dérogation en ce qui concerne la lutte contre la corruption.

Aussi, Monsieur le Président, en tant que Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, il est nécessaire de réviser la loi pour qu’un magistrat qui poserait des actes gravissimes contraires  à son serment, à l’éthique  et à la déontologie de la profession  puisse être radié du corps de la magistrature au lieu  d’être tout simplement  interdit de juridiction.  C’est bien de rappeler aux magistrats qu’ils doivent se garder de protéger ceux des leurs dont le comportement n’honore pas leur noble fonction de juge mais il va falloir aussi que le politique ne protège pas les magistrats qui se comportent ainsi en dépolitisant la profession. Les magistrats ne sont pas au dessus de la loi, il appartient au politique de veiller à ce que cela soit.

L’Inspection Générale des Services Judiciaires est l’organe à même de garantir l’honorabilité de la fonction si le politique la laisse faire son travail convenablement.

Excellence Monsieur le Président de la République, tant que les magistrats ne font pas leur travail, convenablement, l’impunité se poursuivra en entretenant une corruption endémique qui rend impossible tout développement. Les organes de contrôle viennent en appui à la justice qui dispose à elle seule du monopole de la répression. Ces organes lui transmettent des rapports d’investigation et d’enquête et le dernier mot lui revient.

Unissons-nous pour apporter une réponse collective à la corruption et aux infractions assimilées notamment le détournement des deniers publics, l’enrichissement illicite, la concussion et l’abus des biens sociaux.

Par Ibrahim Aghali (Tamtaminfo News)

 

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A l’occasion de présentation des vœux de nouvel an 2023 aux institutions, le Président de la République a, particulièrement, souligné son engagement ferme quant à la lutte contre le fléau de la corruption préjudiciable à la gouvernance. La gouvernance dans notre pays, le Président Mohamed Bazoum le reconnait, est le principal problème de notre pays et qu’il faille  améliorer afin que l’image du Niger puisse rayonner davantage et que le pays attire plus d’investisseurs à travers un climat des affaires défiant toute concurrence.

Le Président Mohamed Bazoum a loué le travail de la Halcia et l’encourage à poursuivre dans la même lancée, son rôle est important dans le cadre de l’amélioration indispensable de la gouvernance dans notre pays.

Il revient donc au Président de la République d’illustrer son engagement à travers une volonté politique à toute épreuve afin que le traitement judiciaire des  dossiers transmis par la Halcia à la justice ne puisse pas dépendre des aléas politiques surtout que parmi ces dossiers certains portent sur les services des impôts et de la douane qui sont pointés de doigt par les investisseurs. Un assainissement au niveau de ces services s’avère plus que nécessaire dans le combat pour l’amélioration de la gouvernance dans notre pays.

Excellence Monsieur le Président de la République, vous venez de toucher de doigt, à l’occasion de cette présentation des vœux, le nœud du problème en appelant les magistrats à faire  leur travail convenablement. Leur rôle est effectivement déterminant dans le combat contre l’impunité dès lors qu’ils disposent du monopole de la répression dans un contexte caractérisé par une volonté politique inébranlable.

Comme manifestation de cette volonté politique inébranlable, Monsieur le Président, il va falloir revoir les lois s’agissant des immunités et de privilèges des juridictions pour en faire dérogation en ce qui concerne la lutte contre la corruption.

Aussi, Monsieur le Président, en tant que Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, il est nécessaire de réviser la loi pour qu’un magistrat qui poserait des actes gravissimes contraires  à son serment, à l’éthique  et à la déontologie de la profession  puisse être radié du corps de la magistrature au lieu  d’être tout simplement  interdit de juridiction.  C’est bien de rappeler aux magistrats qu’ils doivent se garder de protéger ceux des leurs dont le comportement n’honore pas leur noble fonction de juge mais il va falloir aussi que le politique ne protège pas les magistrats qui se comportent ainsi en dépolitisant la profession. Les magistrats ne sont pas au dessus de la loi, il appartient au politique de veiller à ce que cela soit.

L’Inspection Générale des Services Judiciaires est l’organe à même de garantir l’honorabilité de la fonction si le politique la laisse faire son travail convenablement.

Excellence Monsieur le Président de la République, tant que les magistrats ne font pas leur travail, convenablement, l’impunité se poursuivra en entretenant une corruption endémique qui rend impossible tout développement. Les organes de contrôle viennent en appui à la justice qui dispose à elle seule du monopole de la répression. Ces organes lui transmettent des rapports d’investigation et d’enquête et le dernier mot lui revient.

Unissons-nous pour apporter une réponse collective à la corruption et aux infractions assimilées notamment le détournement des deniers publics, l’enrichissement illicite, la concussion et l’abus des biens sociaux.

Par Ibrahim Aghali (Tamtaminfo News)

 

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