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Défense et sécuritéLE POPULISME ET L’APOOGIE DES COUPS D’ETAT  

LE POPULISME ET L’APOOGIE DES COUPS D’ETAT  

Tout démocrate doit condamner avec la dernière énergie un coup d’Etat d’autant plus  qu’il retarde le processus de  démocratisation, porte un préjudice gravissime à la République et au développement des Etats.  L’histoire de l’Afrique produit, d’ailleurs, des faits qui rendent inacceptables les coups d’Etats en ce sens que tous les putschistes ne sont et n’étaient pas Sankara ou Rawlings et du coup les régimes issus de ces coups d’Etat s’étaient ou sont révélés plus désastreux que les régimes renversés.

Malheureusement, une génération d’africains habités  par un populisme méfiant fait de plus en plus l’apologie des coups d’Etat. Faisant feu de tout bois et poussant la crédulité à l’extrême, cette génération d’africains confond une situation sécuritaire qui embrase toute la région sahélienne à une affaire particulière des régimes dans certains pays africains en proie à l’insécurité et estime qu’un coup d’Etat  est la solution magique à l’insécurité qui sévit dans tout le Sahel. La présence des forces étrangères au Sahel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme qui caractérise cette insécurité est agitée en vue de nourrir ce populisme mal cerné.  

 Le coup d’État, intervenu récemment,  au Burkina Faso semble nourrir les velléités putschistes de ces  populistes africains notamment sahéliens en vue d’interrompre le processus démocratique en cours dans les pays.

La junte avait suspendu la constitution le temps qu’elle en extirpe les articles qui dissuadent les coups d’Etat et l’a rétablie finalement. Le Burkina vient d’être suspendu des instances de la CEDEAO qui envisage un sommet en vue de statuer sur les éventuelles sanctions contre le pays. En tous les cas la communauté internationale et les organisations multinationales qui lui sont attachées ne sauraient poursuivre le partenariat avec un régime putschiste et cela veut dire que la junte militaire au Burkina Faso a la lourde responsabilité de mettre entre parenthèse le développement de son pays et faire dégrader davantage la situation sécuritaire qui est déjà critique.

Quant au Mali, l’on a l’impression d’oublier que la junte avait usurpé le pouvoir du peuple à travers son putsch d’autant plus qu’elle s’était appropriée du fruit résultant de la lutte populaire et dont les porteurs de cette lutte comme Dr Mariko et d’autres, qui refusent de cautionner l’imposture de la junte, font l’objet d’une chasse aux sorcières.

Dans tous les cas, la junte, nonobstant ses représailles contre les voix dissidentes, n’arrive toujours pas à faire l’unanimité et elle a du coup intérêt à organiser dans un délai raisonnable les conditions d’un retour à un ordre constitutionnel normal. 

D’ailleurs, depuis que ces  colonels s’y sont installés au pouvoir à Bamako, en dehors de leur propagande, ils n’ont pas, encore, récupéré un(1) millimètre – carré du territoire des mains des terroristes et des groupes armés non étatiques qui occupent plus de 2/3 du territoire national. Quel est donc l’objet véritable du coup d’Etat si la situation sécuritaire au Mali se dégrade davantage avec des colonels à la tête de l’Etat ?

Il est grand temps que l’écrasante majorité des africains, au regard de la supercherie qui caractérise ces coups d’Etat,  se réveille afin d’éviter une situation de fait accompli en s’opposant frontalement à ce populisme qui menace la démocratie et le développement des pays. Il  est grand temps d’arrêter ces apprentis sorciers qui n’en font qu’à leur tête, le coup d’Etat fait reculer un pays de dix (10) au moins et représente une menace pour son développement.

La démocratie dispose d’un mécanisme d’auto régulation et qu’il faille que les adeptes des raccourcis le comprennent afin de ne plus entrainer les pays dans l’impasse.

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Tout démocrate doit condamner avec la dernière énergie un coup d’Etat d’autant plus  qu’il retarde le processus de  démocratisation, porte un préjudice gravissime à la République et au développement des Etats.  L’histoire de l’Afrique produit, d’ailleurs, des faits qui rendent inacceptables les coups d’Etats en ce sens que tous les putschistes ne sont et n’étaient pas Sankara ou Rawlings et du coup les régimes issus de ces coups d’Etat s’étaient ou sont révélés plus désastreux que les régimes renversés.

Malheureusement, une génération d’africains habités  par un populisme méfiant fait de plus en plus l’apologie des coups d’Etat. Faisant feu de tout bois et poussant la crédulité à l’extrême, cette génération d’africains confond une situation sécuritaire qui embrase toute la région sahélienne à une affaire particulière des régimes dans certains pays africains en proie à l’insécurité et estime qu’un coup d’Etat  est la solution magique à l’insécurité qui sévit dans tout le Sahel. La présence des forces étrangères au Sahel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme qui caractérise cette insécurité est agitée en vue de nourrir ce populisme mal cerné.  

 Le coup d’État, intervenu récemment,  au Burkina Faso semble nourrir les velléités putschistes de ces  populistes africains notamment sahéliens en vue d’interrompre le processus démocratique en cours dans les pays.

La junte avait suspendu la constitution le temps qu’elle en extirpe les articles qui dissuadent les coups d’Etat et l’a rétablie finalement. Le Burkina vient d’être suspendu des instances de la CEDEAO qui envisage un sommet en vue de statuer sur les éventuelles sanctions contre le pays. En tous les cas la communauté internationale et les organisations multinationales qui lui sont attachées ne sauraient poursuivre le partenariat avec un régime putschiste et cela veut dire que la junte militaire au Burkina Faso a la lourde responsabilité de mettre entre parenthèse le développement de son pays et faire dégrader davantage la situation sécuritaire qui est déjà critique.

Quant au Mali, l’on a l’impression d’oublier que la junte avait usurpé le pouvoir du peuple à travers son putsch d’autant plus qu’elle s’était appropriée du fruit résultant de la lutte populaire et dont les porteurs de cette lutte comme Dr Mariko et d’autres, qui refusent de cautionner l’imposture de la junte, font l’objet d’une chasse aux sorcières.

Dans tous les cas, la junte, nonobstant ses représailles contre les voix dissidentes, n’arrive toujours pas à faire l’unanimité et elle a du coup intérêt à organiser dans un délai raisonnable les conditions d’un retour à un ordre constitutionnel normal. 

D’ailleurs, depuis que ces  colonels s’y sont installés au pouvoir à Bamako, en dehors de leur propagande, ils n’ont pas, encore, récupéré un(1) millimètre – carré du territoire des mains des terroristes et des groupes armés non étatiques qui occupent plus de 2/3 du territoire national. Quel est donc l’objet véritable du coup d’Etat si la situation sécuritaire au Mali se dégrade davantage avec des colonels à la tête de l’Etat ?

Il est grand temps que l’écrasante majorité des africains, au regard de la supercherie qui caractérise ces coups d’Etat,  se réveille afin d’éviter une situation de fait accompli en s’opposant frontalement à ce populisme qui menace la démocratie et le développement des pays. Il  est grand temps d’arrêter ces apprentis sorciers qui n’en font qu’à leur tête, le coup d’Etat fait reculer un pays de dix (10) au moins et représente une menace pour son développement.

La démocratie dispose d’un mécanisme d’auto régulation et qu’il faille que les adeptes des raccourcis le comprennent afin de ne plus entrainer les pays dans l’impasse.

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