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La lettre de TamTamPénurie limitée de médicaments en raison de l’embargo

Pénurie limitée de médicaments en raison de l’embargo

Le Niger est confronté à une pénurie limitée de médicaments en raison de l’embargo imposé par la CEDEAO y compris aux produits pharmaceutiques au lendemain du coup d’Etat du 26 Juillet 2023, explique le secrétaire général du syndicat des pharmaciens du Niger, Dr Soumana Sounna Sofiane.

Selon la source, les principaux médicaments en rupture sont essentiellement les antidiabétiques, certains vaccins appelés des ‘’anti D’’ utilisés chez les femmes après l’accouchement, notamment les mamans à registre négatif et les bébés à registre positif’, précisant que l’indisponibilité des ‘’anti diabétiques cause un peu de problème pour la population’’.

La pénurie, ajoute-t-il, concerne aussi certains médicaments antidiabétiques, appelés aussi antispasmodique, de même qu’en gynécologie, on constate une rupture des suppositoires antalgiques et anti-inflammatoires’’.

Face à la rupture, les pharmaciens proposent des équivalents pour la substitution. ‘’Il faudrait que les gens comprennent que la substitution est déjà un droit et un devoir des pharmaciens’’, explique le responsable syndical.
La rupture de certains médicaments n’est pas nécessairement liée à la fermeture des frontières. Bien avant cette situation, ‘’certains médicaments étaient déjà en rupture dans les pharmacies’’, raconte-t-il.

‘’Il faut comprendre qu’il y’a des ruptures qui ne sont pas forcément liées aux sanctions, parce depuis la crise du Covid-19, il y a eu des restrictions sur l’importation de certains médicaments’’ alors que d’autres sont importés en ‘’stocks limités’’, détaille-t-il.

Le professionnel de santé exprime sa ‘’désolation’’ des sanctions de la CEDEAO qui sont intervenues immédiatement jusqu’après les évènements du 26 juillet 2023, de façon aussi immédiate qui, à notre compréhension, ce sont des sanctions illégales, illégitimes parce que cela concerne y compris les denrées alimentaires et les médicaments’’.

‘’C’est du jamais vu, parce que même en cas de conflit, selon certaines règles de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les médicaments ne sont pas concernés par les embargos normalement’’, rappelle-t-il. Avec cette décision, ‘’je pense que la CEDEAO prouve à suffisance qu’elle n’est pas pour le peuple, parce que si c’était le cas, elle ne doit pas le priver de médicament pour se soigner quand même’’, note-t-il.
Selon Dr Sounna, ce sont les populations qui paient le plus grand tribut de cette rupture de produits médicamenteux, jugeant que ‘’ La population souffre de cette rupture des médicaments, parce que souvent quand la personne se met à chercher son produit d’une pharmacie à une autre pharmacie déjà c’est une souffrance en terme de temps et de distance.’’

Le praticien fait savoir que ‘’ si la personne n’arrive pas à trouver son produit, ce que son traitement risque d’être impacté’’ en rassurant que ‘’ pour le moment, je pense que la situation n’est pas aussi catastrophique’’.
‘’On essaye de contrecarrer une situation catastrophique pour le pays’’, fait-il savoir ; expliquant que ‘’Notre syndicats et les organisations professionnelles du secteur pharmaceutique, travaillons actuellement sur plusieurs pistes pour éviter de faire sentir ces sanctions ou bien d’amortir ses sanctions contre la population’’.

Le Niger dépend en grande partie de l’extérieur pour son approvisionnement pharmaceutique.

La CEDEAO a imposé un embargo multiforme au Niger le 30 juillet dernier pour contraindre les nouvelles autorités qui ont renversé les institutions de la 7éme République le 26 juillet dernier.
Face à ce crime inqualifiable, le Niger doit poursuivre la CEDEAO et l’UEMOA devant les juridictions internationales pour non non-assistance à personne en danger.

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Le Niger est confronté à une pénurie limitée de médicaments en raison de l’embargo imposé par la CEDEAO y compris aux produits pharmaceutiques au lendemain du coup d’Etat du 26 Juillet 2023, explique le secrétaire général du syndicat des pharmaciens du Niger, Dr Soumana Sounna Sofiane.

Selon la source, les principaux médicaments en rupture sont essentiellement les antidiabétiques, certains vaccins appelés des ‘’anti D’’ utilisés chez les femmes après l’accouchement, notamment les mamans à registre négatif et les bébés à registre positif’, précisant que l’indisponibilité des ‘’anti diabétiques cause un peu de problème pour la population’’.

La pénurie, ajoute-t-il, concerne aussi certains médicaments antidiabétiques, appelés aussi antispasmodique, de même qu’en gynécologie, on constate une rupture des suppositoires antalgiques et anti-inflammatoires’’.

Face à la rupture, les pharmaciens proposent des équivalents pour la substitution. ‘’Il faudrait que les gens comprennent que la substitution est déjà un droit et un devoir des pharmaciens’’, explique le responsable syndical.
La rupture de certains médicaments n’est pas nécessairement liée à la fermeture des frontières. Bien avant cette situation, ‘’certains médicaments étaient déjà en rupture dans les pharmacies’’, raconte-t-il.

‘’Il faut comprendre qu’il y’a des ruptures qui ne sont pas forcément liées aux sanctions, parce depuis la crise du Covid-19, il y a eu des restrictions sur l’importation de certains médicaments’’ alors que d’autres sont importés en ‘’stocks limités’’, détaille-t-il.

Le professionnel de santé exprime sa ‘’désolation’’ des sanctions de la CEDEAO qui sont intervenues immédiatement jusqu’après les évènements du 26 juillet 2023, de façon aussi immédiate qui, à notre compréhension, ce sont des sanctions illégales, illégitimes parce que cela concerne y compris les denrées alimentaires et les médicaments’’.

‘’C’est du jamais vu, parce que même en cas de conflit, selon certaines règles de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les médicaments ne sont pas concernés par les embargos normalement’’, rappelle-t-il. Avec cette décision, ‘’je pense que la CEDEAO prouve à suffisance qu’elle n’est pas pour le peuple, parce que si c’était le cas, elle ne doit pas le priver de médicament pour se soigner quand même’’, note-t-il.
Selon Dr Sounna, ce sont les populations qui paient le plus grand tribut de cette rupture de produits médicamenteux, jugeant que ‘’ La population souffre de cette rupture des médicaments, parce que souvent quand la personne se met à chercher son produit d’une pharmacie à une autre pharmacie déjà c’est une souffrance en terme de temps et de distance.’’

Le praticien fait savoir que ‘’ si la personne n’arrive pas à trouver son produit, ce que son traitement risque d’être impacté’’ en rassurant que ‘’ pour le moment, je pense que la situation n’est pas aussi catastrophique’’.
‘’On essaye de contrecarrer une situation catastrophique pour le pays’’, fait-il savoir ; expliquant que ‘’Notre syndicats et les organisations professionnelles du secteur pharmaceutique, travaillons actuellement sur plusieurs pistes pour éviter de faire sentir ces sanctions ou bien d’amortir ses sanctions contre la population’’.

Le Niger dépend en grande partie de l’extérieur pour son approvisionnement pharmaceutique.

La CEDEAO a imposé un embargo multiforme au Niger le 30 juillet dernier pour contraindre les nouvelles autorités qui ont renversé les institutions de la 7éme République le 26 juillet dernier.
Face à ce crime inqualifiable, le Niger doit poursuivre la CEDEAO et l’UEMOA devant les juridictions internationales pour non non-assistance à personne en danger.

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