L’intox ; information mensongère ou délibérément biaisée tendant à induire en erreur le plus grand nombre de personnes est désormais la bonne trouvaille de la nouvelle race de cyber-citoyens et autres cyber-activistes, spécialistes en tout sauf pour dire la vérité.
Depuis l’avènement de la crise politique au Mali et dans d’autres de la sous-région, c’est la description exacte de la situation qui sévit sur les réseaux sociaux. Tout est bon s’accoler à ce qui se passe au Mali en particulier et au Sahel en général.
‘’Les Etats Unis, à travers la Vice–présidente Kamala Harris, rappellent à la communauté internationale le respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de tous les Etats et que les populations ont le droit de choisir la forme du gouvernement qui leur convient’’. Il s’agit ni plus ni moins d’un travestissement de la vérité et d’une extrapolation des faits faite à dessein dans le but de manu piler et de tromper le public. En termes clairs, il s’agit simplement d’une ‘’fake news’’.
En effet, Kamala Harris ne s’adressait pas à la France encore moins au Mali. Pour certains, les USA venaient ainsi de se désolidariser des agissements de la France sur le Mali où les populations ont procédé à un choix très clair et propre de la forme du gouvernement qu’il souhaite administrer à leur Etat.
Mais en vérité, la Vice–présidente s’adresse à la Russie qui s’apprête à annexer l’Ukraine. Ces agissements de la Russie ont été condamnés par toute la communauté internationale comme nous avons tous suivis. Il faut noter que les USA ne sont pas du tout en accord avec la présence de mercenaires dans le Sahel. En vérité, c’est dommage pour un Etat d’utiliser des mercenaires dans un Etat quel qu’il soit dans ce monde.
A l’endroit des detracteurs, déchantez rapidement, il est plutôt important pour les autorités de transition actuelles d’en prendre acte et il revient aux Nations Unies et à la communauté internationale de veiller au respect de la souveraineté de tout peuple.
Nous pensons qu’il est grand temps d’accompagner le Mali dans le cadre d’un processus de retour à un ordre constitutionnel normal dans un délai raisonnable et mettre fin au bras de fer qui oppose le Mali, d’une part à la France et d’autre part à la CEDEAO.