“L’histoire ne tolère aucun intrus. Elle choisit elle-même ses héros et rejette sans pitié les êtres qu’elle n’a pas élus, si grande soit la peine qu’ils se sont donnése” (Stefan ZWEIG).
Cette assertion illustre bien la rencontre impromptue entre le Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum et le sieur Ali Marounfa connu sous le terrible sobriquet de ”Ali Tera”
Ali Marounfa n’est autre que Ali Tera tristement célèbre pour ses propos acerbes contre la gestion de la renaissance et sa verve contre l’ancien president SEM Mahamadou Issoufou, des deputes, des politiciens, même l’honnorable “chef traditionnel de Dosso” et d’autres citoyens du Niger. Bien d’autres acteurs politiques n’ont pu échappé aux critiques, et souvent aux propos désobligeants d’Ali Téra, vivant à l’époque aux Etats-Unis d’Amérique.
Aujourd’hui ni sa famille, ni ses tuteurs politiques encore moins de lui-même, Ali Tera n’a pu s’empêcher de payer pour son comportement.
On se rappelle tous, pas même seulement les nigériens, y compris les américains des agissements nocifs de Ali Tera. Du haut de sa banlieue Américaine, ce ressortissant Nigérien, qui ne maîtrisait rien des réalités du pays, qui n’avait que son identité de Nigérien, s’était donné comme mission principale d’insulter, de vilipender, de discréditer, de diffamer et d’accuser les autorités Nigériennes qu’elles soient politiques, administratives ou coutumières et surtout d’inciter les gens à la violence et la haine ethnique avant et même pendant les échéances électorales au Niger.

C’est ainsi qu’il a passé tout son temps jusqu’à ce que la Police Fédérale Américaine l’ait pris lors d’un raid et l’ait aussitôt remis aux agents d’immigration (ICE) qui ont constaté que pendant toutes ces années passées, 20 ans durant, cet individu était en situation illégale d’où la raison de son rapatriement au bercail.
Pour rappel, cette expulsion est la suite logique de la politique anti-migratoire de l’ancien Président Americain M. Donald Trump, qui, depuis son accession au pouvoir avait décidé que l’argent du contribuable américain ne servira plus à entretenir des immigrés clandestins.
Le 19 Mars 2019, la Cour suprême des Etats Unies d’Amérique avait adopté une interprétation stricte de la loi fédérale sur l’immigration, déclarant que celle-ci prévoyait la détention des immigrés menacés d’expulsion sans possibilité de libération sous caution s’ils avaient commis des crimes, même mineurs, peu importe le moment du crime.
Le vote était de 5 contre 4, les juges les plus conservateurs de la Cour étant majoritaires. Le juge Samuel A. Alito Jr., écrivant pour la majorité, avait déclaré que le langage clair d’une loi fédérale exigeait le résultat. Le Président Trump à l’epopque avait d’ailleurs déclaré qu’il comptait s’assurer que sa politique d’immigration soit respectée sous toute sa
forme.
C’est ainsi que le 10 avril 2019 en début d’après-midi, il était attendu par les agents de la police judiciaire (PJ) puis apres la garde a vue, le juge d’instruction qui après respect des procédures l’a placé en détention à la prison de Koutoukalé où il a passé un séjour de plus de deux (2) ans. Cet endroit finit vite par le transformer en un sage. Il n’avait pas suffisamment bénéficié du soutien de ses patrons politiques.
La justice Nigérienne, très libre et équitable, lui a accordé une liberté provisoire et c’est en ce moment qu’on l’a vu avec une nouvelle éthique de repentance où il vit les remords pour les actes qu’il avait commis. Alors il tente de recoller les morceaux en s’attribuant le titre d’ambassadeur de la paix jusqu’à initier une tournée dans la sous-région.
Aujourd’hui, voir Ali Tera participer à l’accueil officiel réservé au président de la République à Tera, enseigne beaucoup de leçons.
C’est un acte historique et ça interpelle tous ceux qui pensent que faire la politique se résume seulement à jeter de l’opprobre sur ses adversaires.