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2025 : les armées des pays de la confédération de l’AES montent en puissance pour en finir avec le terrorisme au Sahel…

2025 : les armées des pays de la confédération de l’AES montent en puissance pour en finir avec le terrorisme au Sahel…

Dans les trois pays membres de la confédération de l’AES, les forces de défense et de sécurité sont déterminées à éradiquer complètement le terrorisme au Sahel.

L’alerte est générale.

Au Mali, les Forces armées maliennes (FAMa) dressent le bilan d’une année offensive, marquée par l’élimination de chefs terroristes majeurs et le déploiement de nouveaux équipements militaires, dont les drones Akinci.

L’armée malienne a présenté à la télévision nationale, un bilan de ses opérations militaires pour l’année 2024, marqué par plusieurs frappes décisives contre des groupes armés et des responsables terroristes de haut rang.

Le 28 avril, les forces armées maliennes ont neutralisé dans le secteur d’Indélimane Abu Ozeifa al Maghribi, alias Hugo, un cadre majeur de l’État islamique au Sahel (EIS). Ce dernier était recherché pour son implication présumée dans l’embuscade de Tongo-Tongo au Niger en 2017, qui avait coûté la vie à huit soldats, dont quatre membres des forces spéciales américaines. Les États-Unis avaient mis sa tête à prix pour plus de 3 milliards de francs CFA.

Une autre opération significative a eu lieu le 1er décembre dans la région de Kidal, où une frappe de drone Akinci a ciblé la direction du Front pour la libération de l’Azawad (FLA). Cette frappe est intervenue 24 heures après la création de cette coalition, née des cendres du Cadre stratégique permanent pour la défense du peuple de l’Azawad.
Le 26 mai à Mourdiah, l’armée rapporte avoir neutralisé « plus d’une centaine de terroristes ».

Dans le cadre de sa modernisation, l’armée malienne a renforcé son arsenal avec l’acquisition de drones Akinci et développé ses infrastructures, notamment avec l’inauguration d’un Centre interforce de sécurisation des frontières à Kourémalé.

Cette campagne militaire s’inscrit dans la stratégie de reconquête territoriale menée sous le commandement du général Assimi Goïta.
Au Burkina Faso
Le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a créé jeudi 02 janvier 2025, trois nouveaux Bataillons d’intervention rapide (BIR).
Pour faire face à face aux exactions de groupes terroristes qui sévissent dans la zone depuis près d’une décennie, le Burkina a créé trois bataillons stationnés dans les garnisons de Arbinda (Soum, Nord), de Ougarou (Gourma, Est) et de Diapaga (Tapoa, Est).

Dans son adresse du nouvel an, le Chef de l’Etat avait annoncé la création en 2025, d’au moins cinq bataillons d’intervention rapide (BIR), placés dans des zones stratégiques.

Au nombre de plus d’une vingtaine, ces différents bataillons ont pour principales missions d’assurer l’intégrité physique du Burkina Faso.

Ils sont chargés « d’intervenir le plus vite possible et le plus en avant, en privilégiant la mobilité et la puissance de feu face à toute menace contre l’intégrité du territoire national ».

Ils sont aussi chargés « d’assurer les escortes de grands convois logistiques au profit des Forces armées nationales ou de tout autre organisme, de participer à la lutte contre le grand banditisme aux côtés des forces de sécurité intérieure, de préserver et de perpétuer les traditions militaires ».

Au pouvoir depuis septembre 2022, le Capitaine Traoré a entrepris plusieurs mesures visant un meilleur maillage sécuritaire du pays, afin de faire davantage face aux groupes terroristes.

Pour la seule année 2024, plus de 15 000 militaires ont été recrutés.
Au Niger
L’armée du Niger lutte contre l’insécurité depuis quelques années déjà. Ces combats ont coûté la vie à de nombreuses personnes et occasionné des milliers de déplacés.

Les opérations anti-terroristes menées par les forces nationales ont permis de neutraliser plusieurs terroristes, a informé la presse au Niger le mercredi 1er janvier 2025.
Depuis le samedi 28 décembre 2024, L’armée nigérienne avait tué au moins 27 terroristes et en avait capturé 18 autres durant plusieurs opérations de sécurisation menées dans l’ouest du pays.
Également, L’armée nigérienne dit avoir tué un terroriste et interpellé une dizaine d’autres durant des opérations entreprises du 29 décembre 2024 au 1er janvier 2025.

Les opérations ont eu lieu dans la zone de Mossipaka, à l’ouest du Niger. Les soldats ont poursuivi des terroristes qui, en fuyant ont dû abandonner un camarade mort et des engins explosifs improvisés, selon le bulletin d’information de l’armée.
Outre ces saisies, un détachement militaire a appréhendé trois terroristes dans la zone d’Ayorou, située près de la frontière avec le Mali le lundi 30 décembre 2024.

D’autre part, l’armée signale aussi l’arrestation à Tahoua de quatre trafiquants soupçonnés d’être impliqués dans un réseau fournissant de la logistique aux groupes armés.

Ils ont été interpellés à bord d’un véhicule convoyant 100 bidons remplis chacun de 25 litres d’essence.

En plus, deux véhicules transportant trois criminels armés avec 109 têtes de bétail volées ont été arrêtés par l’armée.

Les autorités mettent tout en œuvre pour en finir avec la menace terroriste.
Parallèlement à ces actions, les forces armées ont également procédé à l’arrestation de quatre trafiquants soupçonnés d’être liés à un réseau logistique soutenant les groupes armés opérant dans la zone. Ces arrestations pourraient permettre de démanteler des filières d’approvisionnement essentielles pour ces groupes.

Cette année grâce à une mutualisation des moyens et des forces combattantes, les opérations communes vont s’intensifier et il n’y aura plus de sanctuaires pour les terroristes.
Ceux-ci seront pourchassés, traqués et neutralisés. Le même traitement sera réservé à tout leur soutien.

Par Tam tam info News