Le ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, M. Moumouni Boubacar Saidou a présidé, dans la matinée de ce lundi 9 décembre 2024 au centre des conférences Mahatma Gandhi de Niamey, la cérémonie d’ouverture des travaux de la 2ème assemblée générale annuelle des entreprises et établissements publics sous le thème, ‘’renforcement des entreprises et établissements publics dans un contexte de souveraineté nationale’’.
Au cours de la cérémonie d’ouverture de ces assises, qui se tiennent à Niamey du 8 au 12 décembre, M. Moumouni Boubacar Saidou a indiqué que le gouvernement compte améliorer la gestion de ces institutions privées et étatiques.
Il a, à cette occasion, souhaité la bienvenue à tous ceux qui ont fait le déplacement pour participer à cette assemblée générale annuelle qui s’inscrit dans le cadre de la politique du gouvernement visant le renforcement de la gouvernance des entreprises et établissements publics.
‘’La promotion de la bonne gouvernance à tous les niveaux est aujourd’hui l’un des sujets qui requiert l’attention particulière des autorités actuelles, notamment dans les entreprises et établissements publics’’ a-t-il souligné notant que depuis l’avènement du CNSP au pouvoir, ‘’le chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahmane Tiani a clairement indiqué le chemin à suivre pour y arriver à travers sa vision pour le Niger’’.
Ainsi, il s’est engagé à ‘’entreprendre des reformes profondes afin de bâtir un Niger nouveau où les nigériens unis et solidaires décident souverainement pour leur patrie et dans l’intérêt supérieur du peuple’’ a expliqué le responsable du ministère de l’économie et des finances pour qui la bonne gouvernance reste ‘’le gage du développement, de la pérennité et l’atteinte des objectifs’’ relevant toutefois des dysfonctionnements se caractérisant par plusieurs faiblesses dans la gestion des entreprises privées et établissements publics.
‘’Il est clair que ces faiblesses impactent négativement la performance de nos entreprises et établissements publics et il requiert par conséquent, des mesures correctives audacieuses et des initiatives fortes pour faire de nos entreprises et établissements publics, des outils stratégiques du gouvernement dans sa dynamique du développement économique et social endogène’’ a-t-il préconisé.
Dans ce cadre, a-t-il fait savoir, ‘’ le ministère de l’économie et des finances, sur instructions du chef de l’Etat, a initié plusieurs réformes qui concernent notamment l’institutionnalisation de l’assemblée générale annuelle des entreprises et établissements publics, l’élaboration d’un cadre de suivi de leur performance, l’amélioration du cadre de l’accompagnement et de la supervision des entreprises et établissements publics, l’amélioration de la gouvernance financière des entreprises et établissements publics’’.
La présente assemblée générale, a-t-il souligné,’’ permet de faire le point de la situation des entreprises et établissements au Niger, de la mise en œuvre de l’exigence de reddition des comptes et des différents acteurs intervenants dans la gestion de ces entités, d’identifier les causes des différents dysfonctionnements relevés et de proposer des approches de solutions qui favorisent la mise en œuvre réussie des mesures de réformes énoncées ci haut’’.
C’est pourquoi ‘’le gouvernement a mis en place des institutions et corps de contrôle en vue de garantir la redevabilité et la reddition des comptes au niveau des acteurs qui assurent la gouvernance de ces entités publics’’ a-t-il indiqué poursuivant qu’il entend ‘’également renforcer la mission des commissaires aux comptes dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance de ces institutions’’.
Il a également saisi cette occasion pour rappeler les organes de contrôle présents, ainsi que les commissaires aux comptes ‘’que les missions qui leur sont confiées sont d’une grande responsabilité qu’ils doivent au nom de l’intérêt exclusif de la nation, assumer avec professionnalisme, courage, abnégation et détermination, de manière objective’’ et c’est ‘’grâce aux conclusions de leurs travaux que les administrateurs et dirigeants des entreprises et établissements publics ainsi que le gouvernement et les hautes autorités du pays sont informés objectivement sur la situation économique et sociale réelle des entreprises et établissements publics’’.
Le gouverneur de la région de Niamey, le General de Brigade Assoumane Abdou Harouna a, pour sa part, saisi la solennité du moment pour transmettre aux participants, ‘’les fraternelles salutations et les vifs encouragements du Chef de l’Etat, le général de Brigade Abdourahamane Tiani et du Premier Ministre, Ali Mahaman Lamine Zeine, Ministre de l’Économie et des Finances ainsi que des membres du CNSP et du Gouvernement’’.
‘’Le contexte de souveraineté impliquant la refondation dans laquelle nous sommes, tient compte du rôle crucial que jouent les Entreprises et Etablissements Publics’’ a-t-il souligné notant que c’est dans ‘’l’ordre normal des choses que cette 2ème assemblée générale se tient, avec pour état final recherché, la rationalisation de la gestion des ressources publiques ainsi que de la promotion de la bonne gouvernance à tous les niveaux de responsabilité, notamment le secteur des Entreprises et Établissements Publics qui stimule la croissance économique, l’innovation créant des emplois stables et générant des ressources pour l’Etat, gage de cohésion sociale et d’équité’’.
‘’La volonté politique relative à la promotion de la bonne gouvernance a été réaffirmée dans la vision du Chef de l’Etat, à travers l’axe 2, selon lequel, la bonne gouvernance implique d’une part, la mise en place d’institutions politiques efficaces, adaptées à nos réalités et aspirations et, d’autre part, la promotion de l’intérêt général, le respect du caractère sacré des biens publics, la lutte contre la corruption et l’impartialité de la justice’’ a expliqué le général de brigade Assoumane Abdou Harouna.
‘’Cette assemblée générale annuelle, qui regroupe les experts, doit être l’occasion d’échanges multiples et multiformes afin de garantir notre indépendance en limitant au maximum, notre dépendance excessive à l’égard des fournisseurs étrangers’’ a-t-il préconisé indiquant que l’engagement, le patriotisme, et le professionnalisme des participants doivent surtout sécuriser les secteurs stratégiques, assurer la souveraineté technologique car, ‘’cela est de l’ère du moment en renforçant la capacité de notre pays à contrôler ses propres infrastructures y relatives’’.