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Burkina: Le ministre de la Défense appelle les soldats à donner « le coup de grâce » aux terroristes en 2025

Burkina: Le ministre de la Défense appelle les soldats à donner « le coup de grâce » aux terroristes en 2025

Éradiquer le terrorisme au Sahel tel est l’objectif des forces de défense et de sécurité de la confédération de l’AES.

Pour atteindre cet objectif, les autorités militaires galvanisent les troupes tout en les dotant des moyens conséquents.

Le ministre de la Défense le général de brigade Célestin Simporé, a appelé mardi, ses hommes à achever en 2025, les terroristes qui sont selon lui, en situation d’agonie.

Le général Célestin Simporé a effectué le 31 décembre 2024, une sortie au 61ᵉ régiment d’infanterie commando (RIC) de Tenkodogo.

« Les groupes armés terroristes procèdent à des opérations de harcèlement parce qu’ils sont en agonie. L’ennemi est actuellement faible. Profitons-en pour lui donner un coup de grâce, afin qu’en 2025, nous n’ayons plus affaire qu’à de petits délinquants et coupeurs de routes, et non à des groupes armés jusqu’aux dents », a-t-il déclaré.

Il a exhorté les forces combattantes à faire en sorte qu’en fin d’année 2025, les terroristes reconnaissent leur erreur d’avoir attaqué le Burkina Faso, ainsi que leurs commanditaires. Selon lui, ces individus sont manipulés et instrumentalisés pour se dresser contre leur propre État.

« Leurs commanditaires, eux, sont loin du théâtre des opérations. Nous savons ce qu’ils veulent : empêcher notre pays d’exploiter ses ressources naturelles au profit de ses populations et d’assurer un avenir meilleur à nos enfants et petits-enfants », a-t-il dénoncé.

En se montrant plus ferme, il a prévenu : » S’ils déposent les armes, nous pourrons discuter et aller de l’avant. Mais s’ils persistent, nous les combattrons jusqu’au bout, même s’il faut endetter le pays pour 100 ans. »

Faire de l’armée la plus forte de la sous-région

S’adressant aux forces de défense et de sécurité, le ministre a déclaré : « Ce que nous vivons est exacerbé par nos ennemis, car nous sommes engagés dans une quête d’indépendance véritable et de souveraineté. Nous voulons que le Burkina Faso décide, coopère avec qui il veut et exploite ses richesses comme il l’entend, car ce sol nous appartient. Être assis sur des lingots d’or et crever de faim est une irresponsabilité. »

Pour lui, c’est l’avenir des générations futures qui est en jeu. « La liberté et l’indépendance ne se donnent pas, elles s’arrachent. Pour cela, nous devons être prêts à affronter des adversités de toutes sortes », a-t-il insisté.

Reconnaissant que cette quête est difficile et périlleuse, il a ajouté : « C’est le bon choix. Sinon, nous restons soumis à un impérialisme qui pourrait venir abuser de nos enfants, s’emparer de nos biens, et nous humilier. »

Dans son message de la Saint-Sylvestre, il a également abordé la question de l’Alliance des États du Sahel (AES). « Cette confédération ne plaît pas à tout le monde. Beaucoup préfèreraient nous voir retourner dans le giron de la CEDEAO, une organisation indirectement commandée par la France. »

Il a ironisé : « Notre sortie effective de la CEDEAO devait se faire le 28 janvier. Mais voyez comment ceux qui sont encore dans cette organisation prolongent les délais. C’est comme si un locataire décidait de quitter une maison, et le propriétaire lui imposait de rester, même sans payer de loyer. Il y a un problème, non ? »

Appel à l’union et à la vigilance

Le général Simporé a invité ses hommes à ne pas céder aux manipulations de déstabilisateurs qui leur promettraient monts et merveilles pour les pousser à trahir leur pays. « Pensez à vos enfants, à leurs écoles, à leur avenir. Réfléchissez-y bien. »

Concernant l’équipement militaire, il a souligné que même les armées les plus puissantes du monde connaissent des manques. Cependant, il a rassuré ses troupes : « Nous travaillons pour que, très bientôt, notre armée soit la mieux équipée de la sous-région. »

Avant de conclure sa visite, il a lancé un appel à l’unité : « Soyons des frères, soyons soudés ! »

Il faut noter que depuis l’arrivée au pouvoir du président Ibrahim Traoré, les forces armées burkinabé qui étaient mal équipées, démoralisées et en désarroi ont repris confiance et mènent actuellement une guerre sans merci contre les terroristes.


Galvanisés et équipés avec des armes modernes, ils sont entrain de foudroyer les forces du mal.
Le président Traoré a pris l’engagement de débarrasser définitivement le Burkina Faso des forces terroristes et il met tous les moyens possibles pour atteindre cet objectif.


Par Tam tam info News