Tamtaminfo

Cédéao : maintien des droits de circulation malgré le retrait de l’AES…

Cédéao : maintien des droits de circulation malgré le retrait de l’AES…

S’achemine – t- on vers une paix des braves en Afrique de l’ouest ? Tout le laisse croire, car, en dépit du retrait definif de la CEDEAO des trois pays membres de la confédération de l’AES, l’organisation communautaire a décidé de maintenir la libre circulation des personnes et des biens et le maintien de certains droits fondamentaux.

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a annoncé ce mercredi que le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de l’organisation régionale prend effet IMMÉDIATEMENT, tout en précisant que certains droits fondamentaux seront maintenus pour les citoyens de ces pays.

Dans un communiqué parvenu à APA, l’organisation ouest-africaine indique que les passeports et cartes d’identité portant le logo de la Cédéao resteront valables pour les ressortissants des trois États. Les citoyens conserveront également leur droit de circulation, de résidence et d’établissement sans visa dans l’espace communautaire.

« Dans l’esprit de la solidarité régionale et dans l’intérêt supérieur des populations », la Cédéao maintient aussi le traitement préférentiel des biens et services provenant de ces pays, conformément au Schéma de libéralisation des échanges.

Une structure spéciale a été mise en place par la Commission pour faciliter les discussions sur les modalités des relations futures avec chacun des trois pays. Ces dispositions transitoires resteront en vigueur jusqu’à l’adoption d’un cadre définitif par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’organisation régionale.

Le Burkina, le Mali et le Niger, actuellement dirigés par des régimes militaires, avaient annoncé leur retrait de la Cédéao le 28 janvier dernier, dénonçant le caractère « inopérant » de l’organisation régionale.

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, désormais unis dans une confédération, l’Alliance des Etats du Sahel (AES), accusent la Cedeao d’avoir imposé à leur encontre des sanctions “inhumaines, illégales et illégitimes”
après les putschs qui les ont portés au pouvoir.

Ils estiment aussi que l’organisation ouest-africaine ne les a pas suffisamment aidés à lutter contre les violences terroristes et qu’elle est inféodée à la France.
L’ancienne puissance coloniale est devenue l’ennemi commun de ces pouvoirs qui privilégie désormais des partenariats avec des pays comme la Russie, la
Turquie ou l’Iran.

Dans la sous-région, le Togo et le Ghana ont déjà amorcé une normalisation de leurs relations avec les pays de l’AES.

La semaine dernière, le nouveau président ghanéen, John Mahama, a nommé un envoyé spécial auprès de l’AES, l’ancien haut gradé de l’armée Larry
Gbevlo-Lartey.

L’arrivée au pouvoir du nouveau président ghanéen, l’attitude réaliste et pragmatique du président Faure du Togo, les velléités souverainistes des nouveaux dirigeants sénégalais ont certainement pesé lourd dans la balance.

L’attitude belliqueuse des laquais de la France Afrique comme Ouattara, tinubu et talon a été mise en sourdine pour le moment.

l’Afrique de l’ouest peut et doit pouvoir se retrouver dans une unité vraie afin qu’elle soit bénéfique à l’Afrique et aux peuples de la sous région.

Par Tam tam info News