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Déclin de l’hégémonie française en Afrique

Déclin de l’hégémonie française en Afrique

Au cours de leurs messages de voeux de fin d’année, plusieurs dirigeants africains ont annoncé la fin de la présence militaire française sur leur territoire.

Le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a annoncé, dans son message de nouvel an, une série de réformes importantes pour 2025, dont la fin des présences militaires étrangères au Sénégal et le renforcement de la lutte contre la corruption, tout en appelant à l’unité nationale.

« J’ai instruit le Ministre des forces armées de proposer une nouvelle doctrine de coopération en matière de défense et de sécurité, impliquant, entre autres conséquences, la fin de toutes les présences militaires de pays étrangers au Sénégal, dès 2025 », a déclaré le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye à l’occasion de son discours à la nation.

Sur le plan de la gouvernance, le Président Faye a annoncé que « quatre lois sur la transparence et la bonne gouvernance seront soumises à la représentation nationale », relativement à « la protection des lanceurs d’alerte, la réforme de l’organe de lutte contre la corruption, l’accès à l’information et la déclaration de patrimoine ».

M. Faye a précisé que la déclaration de patrimoine « sera généralisée à tous les agents de la fonction publique, sans exception, ainsi qu’à tous les postes électifs ou nominatifs impliquant une gestion budgétaire ».
Concernant la gestion des ressources naturelles, il a évoqué « un nouveau décret organisant le Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (COS-PETROGAZ) pour y donner plus de place à l’opposition, à la société civile, aux syndicats et à l’ordre national des experts ».

Le Président sénégalais a également abordé la question mémorielle, annonçant une enquête sur « les événements survenus entre mars 2021 et février 2024 », précisant qu’il ne s’agira pas « d’une revanche à prendre, mais d’une justice à rendre aux victimes et à leurs familles ».

Le capitaine Ibrahim Traoré a annoncé plusieurs chantiers pour 2025.

Le président du Faso a d’abord rendu hommage aux Farces combattantes qui ont fait échec aux différentes initiatives de l’ennemi en 2024.

« Grâce à nos vaillantes et résilientes forces combattantes, nous avons pu maintenir le cap et toujours garder l’initiative. Aujourd’hui, plus que jamais, nous menons des offensives et nous partons où nous souhaitons mener des actions ; et nous traquons ces criminels jusqu’à leur dernier retranchement », a indiqué le Capitaine Traoré.

Pour lui, ce résultat a été acquis grâce notamment à l’équipement des soldats en moyens logistiques, en moyens de manœuvre et en moyens feu.

« Nous allons continuer à l’accroître tout au long de l’année 2025, pour que l’armée dont nous rêvons puisse être une réalité et puisse protéger notre Patrie pour des années, des décennies à venir », a ajouté le Chef suprême des armées.

En plus du matériel, il a souligné l’importance des hommes et a indiqué que plus de 15 000 militaires ont été recrutés en 2024. Ce recrutement devra se poursuivre en 2025, a promis le Capitaine Traoré.

Le président du Faso a annoncé la création en 2025, d’au moins cinq bataillons d’intervention rapide (BIR) qui seront placés dans des zones stratégiques.

« Au niveau de l’armée de terre, nous procèderons à la création d’un groupement expéditionnaire Sahel. Tout cela dans l’objectif de pouvoir densifier les champs de bataille afin de reconquérir la totalité de notre territoire », a insisté le Capitaine Ibrahim Traoré.

Le président Traoré a également évoqué plusieurs projets d’envergure pour l’année 2025, dans des domaines divers.

Sur le plan agricole, il a revelé que des spéculations de rentes telles que le cacao, le café, l’avocat, le blé… ont été introduites au Burkina, dans le but, entre autres, de « stopper plus ou moins les importations au Burkina Faso et aussi de transformer ces matières premières, voire les revendre à l’extérieur pour faire entrer les devises dans notre pays ».

Le Chef de l’Etat a affirmé sa volonté de poursuivre l’industrialisation du pays. « Beaucoup d’autres usines seront inaugurées en 2025 » afin de transformer les matières premières, a-t-il fait noter. .

Dans le domaine des mines, « nous avons repris la main sur nos ressources naturelles. Les métaux comme l’or, l’argent, le cuivre doivent être exploités par les Burkinabè et nous sommes en train de découvrir petit à petit l’expertise nationale qui permet d’exploiter ces ressources sur place pour le bonheur du peuple Burkinabè », s’est réjoui le Capitaine Ibrahim Traoré.

Les domaines sociaux connaitront aussi des changements, de l’avis du capitaine Traoré. Il a fait cas, notamment du renforcement des plateaux techniques des différents centres de santé et des hôpitaux, des réformes du secteur de l’éducation, de la lutte contre la corruption, de refonte de l’administration publique, du redécoupage administratif du territoire.

L’une des annonces phares du président du Faso concerne le domaine de la justice. « Les tribunaux coutumiers devront voir le jour (…) pour prendre en compte nos valeurs endogènes de règlement de conflits et avoir une justice réparatrice et non une justice uniquement punitive », a-t-il dit.
«L’alliance n’est pas uniquement pour les trois pays. L’alliance appartient à tous les Africains désireux de souveraineté, d’indépendance et de liberté totale», a rappelé le président du Faso dans son message à la nation, à l’occasion du nouvel an 2025.

Selon le capitaine Ibrahim Traoré, l’AES est appelée à devenir une « union forte dans tous les domaines» et notamment en ce qui concerne la diplomatie, la défense, la sécurité et par-dessus-tout le développement.

«Plusieurs actions sont en cours actuellement pour pouvoir structurer cette alliance et l’asseoir parce que c’est le début d’une union dans la souveraineté, dans la liberté totale, pour que l’Afrique puisse prendre un exemple sur cette alliance et pouvoir rayonner», a ajouté le président du Faso.

L’AES a été créée en mai 2024 pour mutualiser les efforts de développement entre les trois pays membres et les aider à contrecarrer l’insécurité terroriste et les subversions extérieures.

Elle vient de se doter d’un logo représentant un baobab, symbole de l’Afrique éternelle, d’un soleil radieux et de trois étoiles qui brillent tout en haut, représentant les trois pays fondateurs que sont le Niger, le Mali et le Burkina Faso.

Le 43e Bataillon d’infanterie de marine (43e BIMA), un camp militaire français, situé dans la cité balnéaire de Port-Bouët, dans le Sud d’Abidjan, sera « rétrocédé aux forces armées de Côte d’Ivoire dès ce mois de janvier 2025 ».

L’annonce a été faite, ce 31 décembre 2024, par le président Alassane Ouattara, dans son message du nouvel an à la Nation, soulignant que l’Etat a « décidé du retrait concerté et organisé des Forces françaises en Côte d’Ivoire » dans le cadre de la « modernisation » de l’armée ivoirienne.

« Pour marquer cette nouvelle étape de la vie de notre armée, j’ai décidé de baptiser ce camp du nom du général Ouattara Thomas D’Aquin, militaire au parcours exceptionnel et le tout premier chef d’Etat-major de l’armée ivoirienne », a-t-il ajouté.
Le 43e BIMA est un corps des troupes de marine de l’armée française, stationné à Port-Bouët, dans le Sud d’Abidjan. Cette base militaire française, créée le 1er juillet 1978, est un détachement des Forces françaises en Côte d’Ivoire.

Implanté à Abidjan depuis 1978, les missions du 43e Bataillon d’infanterie de marine, ont changé en juin 2009. Cette force a été intégrée dans l’opération Licorne en 2002 et depuis le 1er janvier 2015, elle fait partie des Forces Françaises en Côte d’Ivoire.

L’année 2024 a été une année noire pour la France et la francafrique, prions Allah pour que 2025 soit pire pour ce pays arrogant et méprisable.
Le Niger sous l’impulsion du cnsp a joué un rôle déterminant pour l’expulsion de ce diable français de nos contrées, mais le combat ne fait que commencer, la vigilance doit être de mise.

Par Tam tam info News