En Guinée, l’appel à la manifestation des Forces Vives de Guinée, une coalition des formations politiques de l’opposition et des organisations de la société civile, a partiellement paralysé des activités dans la banlieue de Conakry la capitale.
La police anti-émeute et la gendarmerie déployées en nombre n’ont pas pu empêcher quelques accrochages entre les forces de l’ordre et des manifestants, selon le correspondant de la BBC sur place.
Lundi matin, une vague massive de manifestants a envahi les rues de la capitale guinéenne, Conakry, pour exprimer leur mécontentement envers le régime militaire en place. Les manifestants exigent le départ des militaires et appellent à un changement radical de régime, marquant ainsi une nouvelle étape dans la contestation populaire qui secoue la Guinée depuis plusieurs affaire
Les rues de la capitale sont devenues le théâtre d’une mobilisation sans précédent, avec des milliers de personnes brandissant des pancartes et scandant des slogans en faveur de la démocratie et du retour à un gouvernement civil. Cette manifestation survient dans un contexte de frustration croissante parmi la population, qui dénonce l’absence de progrès démocratiques depuis le coup d’État de septembre 2021, mené par le Colonel Mamadi Doumbouya et la junte militaire.
Les autorités, de leur côté, ont intensifié les mesures de sécurité dans la capitale, et des tensions sont visibles entre les manifestants et les forces de l’ordre. Les routes principales sont bloquées, et des affrontements sporadiques ont éclaté entre la police et les protestataires. La situation reste volatile, et les autorités locales appellent à la retenue.
Les leaders de l’opposition, qui soutiennent les manifestants, ont réitéré leurs demandes de transition rapide vers un gouvernement civil, tout en dénonçant les violations des droits humains et la répression des libertés fondamentales sous le régime militaire.
L’avenir politique de la Guinée est désormais incertain, avec une pression croissante sur la junte militaire pour répondre aux aspirations du peuple. Alors que la tension monte, la communauté internationale suit de près l’évolution de la situation, appelant au dialogue et à la recherche d’une solution pacifique pour éviter une escalade de la violence.
Les opposants et activistes considérés comme les plus représentatifs de l’échiquier politique ont appelé à manifester pour exiger le départ des militaires, au pouvoir depuis le 5 septembre 2021.
Dans la nuit d’hier dimanche, Général Hadja Mahawa Sylla, la gouverneure de la ville de Conakry a rendu public un communiqué dans lequel elle affirmait n’avoir reçu aucune déclaration de manifestation provenant d’une organisation politique ou sociale.
Elle a par ailleurs informé que la manifestation projetée par les forces vives de Guinée était formellement interdite.
Selon des accords signés entre les autorités actuelles et la CEDEAO, la transition devait prendre fin le 31 décembre 2024.
Le Général Doumbouya a annoncé la tenue de toutes les élections en 2025, lors de son dernier discours de la nation, ainsi que la reprise des activités politiques suspendues depuis le Coup d’Etat.
Le général autoproclamé Doumbia, un ex légionnaire français, propulsé au pouvoir par la France s’est transformé en dictateur, emprisonnant toutes les voix critiques afin de rester seul dans l’arène politique.
Il a pour ambition d’organiser une simulacre d’élections, qu’il va gagner avec la caution de la France.
Il faut aider le peuple guinéen afin qu’il se débarrasse de ce potentat.
Par Tam tam info News