Dans les années antérieures, l’exploitation des ressources minières nigeriennes a très peu profité au pays.
L’exemple de la ville d’ Arlit est très édifiant.
C’est la France qui a sucé notre uranium ne laissant au pays que désolation et maladie.
Les nouvelles autorités ont promis qu’il n’y aura plus d’arlit.
Le Premier ministre, Ali Mahamane Lamine Zeine, a affirmé samedi 7 décembre, à l’occasion du forum « Mieux vivre avec le pétrole » à N’Gourti, que le gouvernement s’engage fermement à garantir que les ressources naturelles du pays profitent d’abord aux populations locales, rapporte Air info.
Dans un discours au ton résolument souverainiste, il a déclaré : « Il n’y aura plus au Niger d’un autre Arlit où l’exploitation de l’uranium n’a profité quasiment qu’à l’extérieur, qu’à des sociétés étrangères qui ne sont en réalité que la même face de la même médaille ». Cette déclaration fait référence à la gestion historique des ressources minières, souvent critiquée pour avoir marginalisé les populations locales au profit d’intérêts étrangers.
Le Premier ministre a souligné les récentes mesures du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), notamment l’ordonnance sur le contenu local signée par le général Abdourahamane Tiani. Cette ordonnance vise à garantir que les communautés vivant dans les zones d’industries extractives bénéficient directement des ressources générées par ces activités.
« Nous ferons en sorte que ce qui est prélevé et destiné à la zone arrive effectivement dans la zone », a-t-il assuré, évoquant la création de deux nouvelles structures étatiques chargées de défendre les intérêts nationaux dans le secteur des ressources naturelles.
Des infrastructures pour le développement local
Le gouvernement s’engage également à investir dans des infrastructures de transport, de santé, d’éducation et de communication dans ces zones, a annoncé le premier ministre. « Toutes ces infrastructures seront construites. Le chef de l’État s’en est clairement engagé », a-t-il assuré aux populations de Tesker et N’Gourti. La sécurité figure aussi parmi les priorités, avec l’objectif de renforcer la souveraineté nationale et régionale.
« La paix et la sécurité sont indispensables pour bâtir un mieux-être partagé », a rappelé Ali Mahamane Lamine Zeine, appelant les populations à préserver ces acquis pour construire un avenir prospère.
« Un grand bonheur des peuples de l’AES »
« La souveraineté que nous proclamons ne sera pas un vain mot. Nous sommes d’ores et déjà libres de décider par nous-mêmes ce que nous voulons pour nous-mêmes, comme nous le voulons », a indiqué Lamine Zeine, soulignant que « toute décision que vous voyez entreprise, c’est le fruit d’une réflexion du CNSP et du gouvernement dans l’intérêt exclusif de l’ensemble des Nigériens ».
Le Premier ministre a enfin souligné l’importance de la coopération régionale, en lien avec la Confédération des États du Sahel (AES) regroupant le Niger, le Burkina Faso et le Mali. Selon lui, les décisions prises dans ce cadre seraient « un grand bonheur du peuple nigérien et des peuples de la Confédération de l’AES ».
Ce forum de 48 heures, centré sur la paix, la sécurité et la coopération énergétique, reflète l’ambition des autorités nigériennes de renforcer la paix et d’optimiser l’impact des ressources naturelles pour un développement durable et inclusif. Les échanges ont souligné l’importance d’une gouvernance équitable et d’une répartition plus juste des bénéfices au profit des communautés locales.
Par Tam tam info News