Dans le cadre de la préparation des assises nationales pour la refondation, le gouvernement du Niger a sollicité toutes les régions, tant sur le territoire national qu’au sein de la diaspora, pour constituer des groupes de réflexion. Des propositions en faveur d’un nouveau Niger ont afflué de tous horizons.
Concernant spécifiquement la diaspora, les bureaux chargés de la réflexion étaient composés de membres de la diaspora nigérienne. Cependant, une grande partie de la gestion de ce processus a été assurée par le président d’une commission dont la direction émanait de la mission diplomatique du Niger.
Le 6 décembre, le ministre des Affaires étrangères du Niger a adressé un courrier aux différentes missions diplomatiques, instaurant la désignation des représentants de la diaspora nigérienne pour leur participation aux travaux du forum national inclusif. Dans ce message, il a précisé que chaque région du Niger, soit un total de huit, serait représentée par deux délégués : le président et le rapporteur des assises régionales.
Le 10 février, un autre courrier officiel du ministre a été envoyé, cette fois, précisant la répartition géographique de la diaspora. Il a été convenu que la région Amérique, englobant le Canada et les États-Unis, disposerait d’un délégué chacun, issus des rapporteurs. Ce principe a été largement accepté.
Cependant, une vague de mécontentement a commencé à se manifester lorsque les noms des délégués sélectionnés ont été remplacés sans explication claire.
Alors que le président Tiani et son équipe parlent de la refondation, du respect des droits et l’intégrité, des pratiques contraires semblent se matérialiser au sein de notre diaspora, illustrant ainsi une manipulation déconcertante, dépourvue de respect et d’éthique.
Conséquence de cette participation non consensuelle, certains délégués représentant la diaspora ont simplement fait du tourisme en brillant par leur absence lors des débats.
Il est crucial que cette situation soit dénoncée et corrigée dans les plus brefs délais, afin que toutes les voix, y compris celles de la diaspora nigérienne en Amérique du Nord, soient entendues et respectées dans le processus de reconstruction du pays.