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RCI : Tidjane Thiam radié de la liste électorale…

RCI : Tidjane Thiam radié de la liste électorale…

Pendant que la CEDEAO est en session à Accra, la justice ivoirienne vient d’allumer un feu qui risque de consummer la démocratie balbutiante en Côte d’Ivoire.
Tidjane Thiam que la côte d’ivoire brandissait comme le meilleur banquier de sa génération vient d’être déchu de sa nationalité ivoirienne, tout simplement parce qu’il a osé se présenter aux élections présidentielles et défier le Timonier.

La justice ivoirienne a prononcé, hier, mardi 22 avril 2025, la radiation du président du PDCI (opposition), M. Tidjane Thiam, ex-CEO de Crédit Suisse, de la liste électorale, au motif qu’il a perdu sa nationalité ivoirienne.

Le tribunal de première instance d’Abidjan a rendu, le mardi 22 avril 2025, son verdict inique sur des plaintes relatives à des contestations sur la nationalité ivoirienne de Tidjane Thiam. Bernard N’Zi Kokora, un secrétaire national adjoint chargé des militants du RHDP, figure parmi les plaignants.

Sentant le danger d’une défaite inéluctable face à une opposition déterminée, le régime de Ouattara vient d’opter pour une fuite en avant dangereuse.
En effet, le Tribunal de première instance d’Abidjan a été chargé de porter le coup de grâce.
Dans un premier temps, il avait suspendu une requête de délivrance d’un certificat de nationalité à Tidjane Thiam, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI/opposition), en raison d’une saisine en contestation de sa nationalité ivoirienne.

Le président du PDCI avait introduit auprès du Tribunal de première instance d’Abidjan une requête aux fins de délivrance d’un certificat de nationalité, en date du 9 avril 2025.

Le Tribunal de première instance d’Abidjan a fait observer qu’ il était « constant que la nationalité ivoirienne de monsieur Tidjane Thiam est contestée devant le tribunal, par une action tendant à faire constater la perte de sa nationalité. »

Par conséquent, le Tribunal de première instance d’Abidjan a estimé qu’ « il y a donc lieu, en l’état, de surseoir à la délivrance dudit acte jusqu’à ce que le tribunal, saisi de la contestation vide sa saisine ». Tidjane Thiam a obtenu la nationalité française en 1987.

Après sa libération de la nationalité française, obtenue le mercredi 19 mars 2025, Tidjane Thiam fait face à un autre front pour acquérir définitivement la nationalité ivoirienne, une condition d’éligibilité à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire.

Tidjane Thiam juge « inique » sa radiation

Le président du PDCI (opposition), Tidjane Thiam, se dit « absolument déterminé à être candidat à la présidence de la République » et à être porté à la magistrature suprême, grâce à des sondages qui lui donnent un large avantage face à Alassane Ouattara.

« En fait, ce qui se passe, c’est que le pouvoir vient d’éliminer à travers un raisonnement juridique inique et incompréhensible, son rival le plus sérieux (à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025) ainsi que les sondages le démontrent », a déclaré Tidjane Thiam, dans une vidéo.

« Ce n’est pas normal et ce n’est pas à l’image que je souhaite que notre pays donne de lui-même. Je n’accepterais pas cette agression, parce qu’elle est injuste, injustifiée et incompréhensible. Soyez assurés que je suis absolument déterminé à être le candidat à la présidence de la République », a-t-il dit.

A l’endroit de ses militants, il a lancé « je vous dis, ce soir, la possibilité pour les Ivoiriens de choisir en toute liberté, sans crainte, celui ou celle qui doit diriger est une question de dignité. Vous pouvez compter sur moi pour mener ce combat ».

« Je ne doute pas qu’à la fin de ce combat, vous me porterai par vos suffrages, de façon démocratique et libre, à la présidence de la République », a-t-il poursuivi, confiant avoir commandité un sondage avec une organisation de renommée mondiale pour connaître l’état de l’opinion aujourd’hui à six mois de l’élection présidentielle.

Selon Tidjane Thiam, les résultats de cette enquête d’opinion sont disponibles et elle le porte « en tête de ce sondage et très largement avec un solde très positif, devançant (l’ex-président ivoirien Laurent) Gbagbo qui est deuxième ».

« Nous allons diffuser tous ces résultats » du sondage, a-t-il promis, fait savoir qu’au deuxième tour de l’élection présidentielle, les Ivoiriens l’éliront avec « 57% des voix contre 41% pour M. Alassane Ouattara, soit plus de 15% d’écart ».

Tidjane Thiam a obtenu la nationalité française en 1987. Après sa libération de la nationalité française, consacrée le mercredi 19 mars 2025, le président du PDCI fait face à un autre front pour acquérir la nationalité ivoirienne, une condition d’éligibilité à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire.

Des individus qui contestent sa nationalité, ont saisi la justice s’appuient sur l’article 48 du Code de la nationalité ivoirienne, datant du 14 décembre 1961. Selon le texte, « perd la nationalité ivoirienne, l’Ivoirien majeur qui acquiert volontairement une nationalité étrangère, ou qui déclare reconnaître une telle nationalité ».

« Pendant un délai de 15 ans, à compter de l’inscription sur les tableaux de recensement, la perte est subordonnée à l’autorisation du gouvernement par décret pris sur rapport du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, et après avis du ministre de la Santé et de la Défense », souligne le texte.

La Constitution ivoirienne, en son article 55, stipule que tout candidat à l’élection présidentielle doit être exclusivement Ivoirien et ne pas détenir de passeport étranger. La radiation de Tidjane Thiam de la liste électorale a lieu dans un contexte où il est désigné candidat de son parti pour la présidentielle.

Ses détracteurs soulèvent l’article 48 du Code de la nationalité ivoirienne, datant du 14 décembre 1961. Selon le texte, « perd la nationalité ivoirienne, l’Ivoirien majeur qui acquiert volontairement une nationalité étrangère, ou qui déclare reconnaître une telle nationalité ».

« Pendant un délai de 15 ans à compter de l’inscription sur les tableaux de recensement, la perte est subordonnée à l’autorisation du gouvernement par décret pris sur rapport du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, et après avis du ministre de la Santé et de la Défense », note le texte.

La Constitution ivoirienne, en son article 55, stipule que tout candidat à l’élection présidentielle doit être exclusivement Ivoirien et ne pas détenir de passeport étranger. Tidjane Thiam a été élu, le 16 avril 2025, comme candidat du PDCI à l’issue d’une convention éclatée en vue de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025.

En côte d’ivoire ; les principaux candidats farouches adversaires de Ouattara ; radiés de la liste électorale.

Pour son 4 eme mandat pour les prochaines élections présidentielles ; le président alassane Ouattara est en train d’écarter ses principaux adversaires de la course à la magistrature suprême.
03 grands noms de la politique ivoirienne restent radiés de la liste électorale publiée en début de semaine.
L’ex président Gbagbo Laurent, son bras droit blé goude’ et l’ex PM et ex président de l’Assemblée nationale soro Guillaume ; une absence qui empêche pour le moment leur candidature à la présidentielle du 25 octobre 2025.
Les trois hommes sont déchus de leurs droits civiques en raison des condamnations pénales prononcées par la justice ivoirienne.
Faute d’amnistie du président alassane Ouattara Ils ne peuvent être inscrits sur la liste électorale.
Mr tidjane Thiam président du PDCI est le 04 ème candidat à la présidentielle radié aussi de la liste électorale par la justice qui estime que le président Thiam avait perdu la nationalité ivoirienne.
C’est une grave erreur politico-judiciaire, un véritable recul pour la démocratie ivoirienne. Cela confirme une fois de plus à quel point le Président ADO cherche à renforcer son emprise autoritaire en écartant systématiquement tous les candidats potentiels, dans le but de s’éterniser au pouvoir.
C’est profondément triste et inquiétant.
À quelques mois des élections présidentielles ; la tension monte dangereusement dans le pays et la communauté internationale et surtout la fameuse CEDEAO attendent que les violences commencent d’abord avec des morts ; pour qu’elles fassent des communiqués.
Comment Ouattara, qui avait été victime de cet ostracisme, peut il empêcher à certains de ses compatriotes à se présenter aux élections présidentielles dans leur propre pays ?
La côte d’ivoire est en danger. Surtout que l’opposition ivoirienne est déterminée à participer par tous les moyens aux élections.
<< Qui sème le vent, récoltera certainement la tempête >> .
Par Tam tam info News