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Tshisekedi appelle à la mobilisation nationale en RDC…

Tshisekedi appelle à la mobilisation nationale en RDC…

Le président rwandais, Paul kagame, tout comme son alter ego Netanyahou est un cancer et un danger permanent pour l’Afrique.
Tout comme l’israélien, il se réfugie derrière la tragédie de son peuple pour provoquer d’autres tragédies et semer le chaos en Afrique de l’est.

Le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a adressé un message solennel à la nation le mercredi 29 janvier, dénonçant une aggravation sans précédent de la situation sécuritaire dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri. Il a accusé le Rwanda et le groupe rebelle M23 d’être responsables des violences et des actes de terrorisme qui frappent la région.

Dans son allocution, le chef de l’État congolais a exprimé sa solidarité avec les populations affectées et appelé à la résilience et à la résistance. « Ces attaques barbares ne sont pas seulement une offensive contre la République, mais une offense à l’histoire et à la dignité de notre peuple », a-t-il déclaré.

Félix Tshisekedi a assuré que les Forces armées de la RDC (FARDC) sont pleinement mobilisées pour défendre le territoire national. Il a annoncé la nomination du général-major Évariste Somo Kakule comme gouverneur militaire du Nord-Kivu, chargé de renforcer la coordination des opérations militaires.

Sur le plan diplomatique, le Président a réitéré son engagement en faveur du processus de paix de Luanda et a interpellé la communauté internationale. « Le Rwanda continue de violer ouvertement les principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies et les accords régionaux. Cette impunité est une provocation inacceptable », a-t-il martelé.

Appel à la mobilisation générale

Tshisekedi a lancé un appel à la mobilisation de tous les Congolais, y compris la diaspora, pour soutenir l’effort de guerre. « Ce combat n’est pas seulement celui des FARDC. C’est le combat de tout un peuple, de notre identité congolaise », a-t-il insisté. Il a exhorté la jeunesse à s’enrôler massivement dans l’armée et annoncé des mesures pour réduire le train de vie des institutions afin de rediriger les ressources vers les forces armées, rapporte l’agence africaine de presse.

Félix Tshisekedi a condamné les actes de vandalisme et de pillage visant des missions diplomatiques et des intérêts privés à Kinshasa, tout en appelant à la retenue et à l’unité nationale. Par ailleurs, il a annoncé l’activation d’un plan d’urgence humanitaire pour venir en aide aux déplacés des provinces touchées.

Le Président a rendu un hommage solennel aux soldats congolais, aux volontaires Wazalendo et aux casques bleus de la MONUSCO tombés sur le champ d’honneur. « Leur courage et leur sacrifice ne seront jamais oubliés. Nous portons leur flambeau avec la ferme détermination d’achever leur noble combat », a-t-il déclaré.

Félix Tshisekedi a conclu son discours en appelant à l’unité et à la discipline. « La République démocratique du Congo ne pliera pas. La République démocratique du Congo ne reculera pas. Ensemble, nous surmonterons cette tempête et ouvrirons une ère nouvelle de paix et de prospérité », a-t-il affirmé.

Vive passe d’armes entre le Rwanda et l’Afrique du Sud sur le conflit en RDC

L’incident diplomatique révèle des versions contradictoires sur les circonstances des décès et le rôle des différentes forces en présence.

La tension monte entre le Rwanda et l’Afrique du Sud autour du conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), après un échange virulent entre les présidents des deux pays.

Dans une déclaration solennelle, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a d’abord évoqué la mort de 13 soldats sud-africains dans l’est de la RDC, pointant du doigt « le groupe rebelle M23 et la milice des Forces de défense rwandaises (RDF) » comme responsables de cette escalade. Il a notamment qualifié les forces rwandaises de « milice », un terme qui a provoqué la colère de Kigali.

La réponse du président rwandais Paul Kagame n’a pas tardé. Dans une série de messages publiés sur X (ex-Twitter), il dénonce des « distorsions délibérées » et des « mensonges » dans les déclarations sud-africaines. « Les Forces de défense rwandaises sont une armée, pas une milice », insiste-t-il.

Kagame affirme que Ramaphosa lui aurait confirmé en privé que les soldats sud-africains ont été tués par les forces armées congolaises (FARDC) et non par le M23, contredisant ainsi frontalement la version officielle de Pretoria.

Le président rwandais remet également en cause la légitimité de la mission sud-africaine SAMIDRC, qu’il décrit comme une « force belligérante » collaborant avec des « groupes armés génocidaires » comme les FDLR, hostiles au Rwanda.

De son côté, Ramaphosa avait souligné que « la présence militaire sud-africaine en RDC n’est pas une déclaration de guerre contre un pays », appelant au respect de « l’intégrité territoriale de la RDC » et à « l’arrêt immédiat des hostilités ».

« Si l’Afrique du Sud préfère la confrontation, le Rwanda traitera la question dans ce contexte n’importe quand », a averti Kagame, rejetant toute médiation sud-africaine dans ce conflit.

Cette escalade diplomatique intervient alors que la situation sécuritaire se dégrade rapidement dans l’est de la RDC, où les rebelles du M23 ont lancé une offensive majeure en direction de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Le groupe rebelle, que l’ONU et plusieurs pays occidentaux accusent d’être soutenu par le Rwanda, s’est emparé ces derniers jours de plusieurs localités stratégiques autour de la ville.

Au delà des mots, il faut passer aux actes, en mettant ce minuscule pays au pas et en défendant vaillament l’intégrité territoriale congolaise.

Se réfugier tout le temps derrière ce slogan suranné de ” génocidaire” devient intolérable et inacceptable surtout s’il est clamé par un pays devenu lui même génocidaire.
Trop c’est trop, le fou de Kigali doit être arrêté par tous les moyens.

Par Tam tam info News