Pendant que les états de la confédération de l’AES mènent une guerre impitoyable contre les forces du mal, certains partenaires jouent aux apprentis sorciers.
Le gouvernement burkinabé vient de taper le poing sur la table.
Confronté depuis près d’une décennie à la menace persistante des groupes armés terroristes, le Burkina Faso hausse le ton contre les campagnes de désinformation et certains comportements jugés contre-productifs dans la lutte sécuritaire.
Lors d’une rencontre à Ouagadougou avec les diplomates accrédités et les représentants d’ONG, le ministre burkinabè de la Défense, le général Célestin Simporé, a vivement critiqué la prolifération de fausses informations, notamment sur les réseaux sociaux. Selon lui, ces actions participent à miner les efforts du pays dans la lutte contre le terrorisme, rapporte l’agence africaine de presse.
« Certains comportements tendent à saper notre combat, à l’image de la désinformation qui envahit les réseaux sociaux », a-t-il déclaré. Il a ajouté, non sans gravité : « Ces agissements nous amènent parfois à penser que le terrorisme est utilisé comme un instrument géopolitique, destiné à faire ou défaire les États selon les intérêts de certaines puissances. »
Le ministre a exprimé l’espoir que cette rencontre avec les partenaires du Burkina permettra de renforcer la coopération et la solidarité, notamment entre les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), afin de mieux répondre aux aspirations des populations.
Dans le même esprit, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Jean Marie Traoré, a souligné que cette réunion se veut également un temps d’ajustement face à certaines informations erronées relayées à l’international.
« Le Burkina Faso, tout comme le Mali et le Niger, est la cible d’une pollution médiatique autour de plusieurs sujets sensibles », a-t-il déploré.
Pour lui, cette session constitue une opportunité de fournir aux partenaires internationaux des informations fiables, susceptibles d’éclairer leurs choix en matière de coopération avec le Burkina Faso.
La désinformation, le matraquage médiatique entrepris par la France pour déstabiliser les états de l’AES doivent cesser.
La France a perdu une bataille au Sahel, si elle continue cette attitude belliqueuse et son mépris vis à vis de nos dirigeants, elle perdra à jamais toute son influence.
L’AES est une réalité incontournable qu’on le veuille ou pas.
Par Tam tam info News