L’une des décisions fortes des assises nationales pour la refondation est sans conteste, la demande de l’ouverture d’une enquête judiciaire pour connaître les circonstances de l’assassinat du président Baré.
Ce vendredi 9 avril 1999, un chef nationaliste et patriote a été lâchement déchiqueté par sa garde présidentielle, sous le commandement de Daouda malam wanka.
Les assassins et leurs complices dans une lâcheté absurde n’ont pas pu assumer les conséquences d’un tel acte odieux.
Toute la classe politique de l’époque s’est coalisée pour empêcher l’ouverture d’une enquête indépendante afin de faire la lumière sur cette tragédie.
La pire des cruautés a été l’inscription dans la constitution des clauses pour empêcher à jamais à la nation de connaître la vérité.
N’ayons pas peur de le dire, à un degré où à un autre, la classe politique nigerienne est complice de ce crime crapuleux.
Il faut se rappeler qu’à la veille de cet acte macabre, l’ancien président Ousmane entouré des autres responsables politiques de l’opposition avait sorti une déclaration tonitruante incitant presqu’à la révolte.
Après l’assassinat, la classe politique a instauré une politique d’ormeta et créer tous les artifices pour empêcher la connaissance de la vérité.
Pire, même le RDP jamais, parti, créé par feu général Baré s’était muré dans un silence total, ne réagissant que lors des cérémonies du 9 avril.
Seule la famille biologique du président Baré et quelques téméraires, comme l’ancien ministre, idi ango Omar continuaient le combat.
Les autres sont partis à la mangeoire en participant aux différents gouvernements qui ont inscrit dans les constitutions l’empêchement absolu d’ouvrir une enquête indépendante sur cette tragédie.
Les gens croyaient avoir échappé à la sentence sur terre, surtout que le bras armé de la sale besogne, le commandant wanke était mort.
Ils n’ont jamais compté avec Dieu, ils croyaient que c’était fini. Ils ne savaient pas que la justice divine peut prendre du temps, mais elle passe toujours.
Aujourd’hui, à l’ère de la refondation, le moment de la justice a sonné. L’espoir renaît et justice sera faite au président Baré.
Dans une adresse pleine d’émotions et de convictions, Mme clémence aissata Baré a indiqué “:
Notre famille remercie du fond du cœur tous les participants aux assises nationales du Niger qui ont demandé ce jour à l’état de faire enfin la lumière sur l’assassinat du Président Ibrahim Baré MAÏNASSARA.
C’est la première fois depuis le 9 Avril 1999, depuis 26 ans, que l’espoir renaît!
Tout cela nous réconforte dans la perspective d’accéder à une véritable justice pour tous qui sera dans la droite ligne de la refondation de notre cher pays.
Puissent nos voix et aspirations être enfin entendues pour que l’âme de notre illustre disparu repose en Paix éternelle.
Amine
Par Ibrahim Aghali (contributeur Web) Tamtaminfo News