Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont quitté la Cédéao, leur nouvelle alliance, la Confédération des États du Sahel (AES) franchit une étape symbolique avec le lancement de son drapeau.
Un nouveau symbole d’unité vient d’être hissé au Sahel. La Confédération des États du Sahel (AES), regroupant le Mali, le Burkina Faso et le Niger, a officiellement lancé son drapeau ce samedi 22 février 2025 à Bamako, marquant une nouvelle étape dans la construction de cette alliance régionale.
Sous la présidence du Général de Division Abdoulaye MAIGA, Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la République du Mali, les Ministres de la Confédération des États du Sahel (AES), réunis à Bamako dans le cadre de leur rencontre de travail, ont procédé, le samedi 22 février 2025, au lancement du drapeau de la Confédération AES, après sa validation par les Chefs d’État des pays membres.
D’une forme rectangulaire, le drapeau de la Confédération AES a un fond vert comportant en son centre le logo de la Confédération.
En effet, la couleur verte, souvent associée à la croissance, symbolise l’espoir et la prospérité ; la renaissance et le renouveau. Elle représente ainsi les immenses ressources naturelles de l’espace confédéral pour un avenir de prospérité partagée.
« Le drapeau de la Confédération AES, de forme rectangulaire sur fond vert, arbore en son centre le logo de la Confédération », a détaillé le général Abdoulaye Maïga, Premier ministre malien, lors de la cérémonie.
Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large d’intégration régionale. Depuis sa création en juillet 2024, l’AES, présidée par le Mali pour sa première année, multiplie les actions concrètes. « Des instruments propres pour le financement de sa politique économique et sociale » ont été mis en place, selon la déclaration officielle, rapporte l’agence africaine de presse.
L’intégration s’accélère, notamment depuis la mise en circulation des nouveaux passeports AES à partir du 29 janvier 2025. « Toutes les dispositions utiles seront prises pour garantir l’effectivité de la libre circulation des personnes et des biens au sein de l’espace confédéral », a assuré le président de l’AES, le général Assimi Goïta.
Cette évolution coïncide avec le retrait effectif des trois pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Pour faciliter la transition, les anciens passeports nationaux resteront valables jusqu’à leur date d’expiration, avec possibilité de les remplacer par les nouveaux documents AES, selon les procédures établies.
Par Tam tam info News