Tamtaminfo

L’Afrique exige de réformer le Conseil de sécurité de l’ONU et d’abolir le droit de veto

L’Afrique exige de réformer le Conseil de sécurité de l’ONU et d’abolir le droit de veto

Le conseil de sécurité de l’ONU est l’instance suprême des nations unies. Il représente le monde tel qu’il était en 1945 à la sortie de la deuxième guerre mondiale.
Aujourd’hui le monde a radicalement changé, certains pays ne pèsent plus sur la scène internationale à l’image de la France et pourtant, ils continuent à siéger et à avoir un droit de véto.

Il est temps que cela change si l’ONU veut survivre aux soubresauts internationaux.

L’Afrique exige une réforme immédiate du Conseil de sécurité des Nations unies pour augmenter le nombre de ses membres et abolir le droit de veto, a déclaré le président sud-africain Cyril Ramaphosa au parlement national, rapporte l’agence africaine de presse.

« La réforme du Conseil de sécurité de l’ONU est vitale pour les efforts mondiaux visant à promouvoir la paix et la stabilité sur la planète. L’Afrique du Sud affirme que le système politique et économique international reste inégal et injuste. Nous exhortons à opérer d’urgence une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU sur la base de la position commune des pays africains. Cette position prévoit deux sièges permanents et cinq non permanents pour l’Afrique. Nous appelons à abroger le droit de veto. Mais selon elle [la position des pays africains], tant que le droit de veto existe, il reste un privilège qui doit s’appliquer à tous les nouveaux membres permanents. »

Cyril Ramaphosa a constaté que dans sa composition actuelle, le Conseil de sécurité n’avait pas réussi à remplir ses obligations en raison d’intérêts nationaux étroits. « Ces dernières années, le Conseil de sécurité de l’ONU a été incapable de prévenir ou de régler une série de conflits dévastateurs, a-t-il poursuivi. Ce qui est évident dans les conflits qui font actuellement rage au Moyen-Orient, au Soudan, dans l’est de la République démocratique du Congo et en Ukraine.

Les failles du Conseil de sécurité se répercutent de manière catastrophique sur le continent africain et les pays du Sud global qui subissent souvent les conséquences sociales et économiques des conflits survenant ailleurs. L’Afrique du Sud exige d’opérer de toute urgence une réforme du Conseil de sécurité et de réparer l’injustice historique à l’encontre de l’Afrique. »

Cette exigence de l’Afrique est aussi celle de l’Allemagne, du Japon, du Brésil, de l’Australie, de l’Arabie saoudite, de l’Iran, etc.
L’ONU doit entreprendre des grandes réformes pour sa survie.

Par Tam tam info News