Il ya des Actes forts qui peuvent et doivent pris sans attendre des Assises de la Refondation.
Ce sont des Actes qui impactent directement ou directement sur l’efficacité des Décisions du Président de la République, Président du CNSP et par ricochet sur les conditions de vie des Populations.
Certes il est attendu des Assises de la Refondation les principes qui doivent présider à la gestion de la Transition-refondation , son contenu et les Valeurs sociales qui devraient caractériser cette phase, mais il ya des principes évidents susceptibles d’être mis en pratique sans attendre .
L’organisation du Travail au niveau de la Présidence de la République de notre cher pays le Niger, héritée du Régime déchu est complètement en déphasage avec l’Ambition de grandeur véritable, de Dignité et de quête d’une souveraineté totale, qui est celle du Président Tchiani et de ses Frères d’Armes.
L’on ne peut construire grand, réaliser de grandes choses avec du petit, de petites Structures inspirées d’une Culture du petitisme et du complotisme.
En plus de la routine qui s’installe ci et là, au départ justifiée par le temps pour prendre en charge graduellement, les Affaires publiques , force est de constater que la culture de la routine est de retour. Nombre de hauts Responsables oublient que nous sommes en Guerre
intensive.
Nous avons dans des publications antérieures, mis un peu le curseur sur les déficiences dtructuelle que représente l’organisation administrative du travail en Cellules, au niveau de la Présidence de la République.
Les derniers Changements dans la gestion ded Affaires de l’Etat au Burkina Faso, nous ont rappelé l’urgence à attirer l’attention sur cette déficience organisationnelle , qui ne peut dynamiser l’action présidentielle.
L’organisation du Travail à travers des Cellules est un Héritage des ” bolcheviques ” , des gens dans la lutte clandestine, le complot etc.
Ce qui est encore plus bloquant, c’est l’esprit à la base.
Le Chef est un surhomme, et les Animateurs des Cellules voués à la soumission, empêchés de rêver grand pour le pays, encore moins pour eux-mêmes.
Une telle organisation du travail n’est pas productive. Elle favorise sûrement la routine catastrophique pour un pays où l’urgence de développement est une Donne constante.
Pour illustrer nos propos nous nous appuyerons sur l’exemple de la Cellule de Communication de la Présidence .
Vous pourriez consulter les Organigrammes des Cabinets présidentiels dans d’autres pays africains , nous ne trouverez pas de Cellules Communication.
Il y des Départements pleins, ou Des Directions au sens entier du terme chargées de la communication présidentielle.
De ce fait les Responsables sont valorisés, ils ont confiance en eux-mêmes. Ils chercheront à donner le meilleur d’eux-mêmes.
Le Directeur de la Direction de la Communication Présidentielle du Faso, par exemple, est entré aisément au Gouvernement comme Ministre chargé de la Communication et Porte-parole du Gouvernement.
Le second exemple est inspiré également du Burkina Faso. Il s’agit du statut conféré au Comité chargé de la Confédération de l’AES. Ils en ont fait une Institution de la République, avec un statut protocolaire spécial élevé conféré au Président de ladite Institution.
Ne serait-ce donc, que pour respecter la symétrie des Formes , et mettre nos Cadres dans les conditions d’égalité de pouvoir avec ceux des autres pays de l’AES nous pouvons et devons bonifier le statut de notre Comité AES , si ce n’est pas déjà fait.
En résumé notre propos c’est de pousser une réflexion pour :
- Décourager la routine partout où cela est stratégique pour notre Marche ,
- Refonder l’organigramme en Cellules hérité des Régimes déchus qui est bâti sur une culture du petitisme, du complotisme et de l’inefficacité.
L’exemple venant d’en haut pourrait certainement pousser d’autres Instances , à s’interroger sur l’adaptabilité de leurs organisations et méthodes de travail, aux Exigences nouvelles de la Transition-refondation , que vit notre pays.
Zantchan kassa né , Labou sani nô
Par Elhadj MAIGA Alzouma