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Article 12, un débat inutile et stérile…

Article 12, un débat inutile et stérile…

Depuis la promulgation de la charte de la refondation certains esprits malveillants s’acharnent sur l’article 12, qui a fait du haouss, la langue Nationale du Niger.
Face à ce débat inutile, le ministre directeur de cabinet du président du cnsp, porte parole du gouvernement, Dr Soumana Boubacar est sorti de sa réserve lors d’un entretien sur télé Sahel.

L’article 12 a – t- il indiqué est le choix de la souveraineté. En effet, après les évènements du 26 juillet 2023, le Niger a été agressé sur tous les plans. Nous avons bataillé dur pour chasser de notre territoire, les armées d’occupation et nous avons avec nos frères de l’AES quitté l’organisation internationale de la francophonie.

Il fallait rompre définitivement avec le symbole de l’aliénation culturelle, c’est pourquoi nous avons opté pour valoriser nos langues nationales. Le choix de la langue haoussa ne signifie pas que les autres langues n’ont pas droit de cité.

Il faut donc arrêter cette campagne malsaine et nauséabonde.

Il faut le reconnaître pour mieux le souligner, le choix du haoussa comme langue nationale au Niger représente effectivement une étape importante vers la souveraineté culturelle et linguistique du pays.

Cette décision s’inscrit dans une dynamique plus large de valorisation des langues locales, en marge du français, qui était jusqu’alors la langue officielle héritée de la colonisation.

Aujourd’hui, nous n’avons plus rien à voir avec ceux qui ont voulu détruire notre pays, nous sommes un état souverain qui s’affirme avec fierté et détermination.
Le haoussa, parlé par une majorité de Nigériens ( selon des statistiques, environ plus de 80% de la population), est un pilier de la culture nationale.

Son officialisation renforcera sans nul doute, le sentiment d’appartenance et réduira la dépendance vis-à-vis du français, qui ne sera plus qu’une simple langue de travail après l’anglais, qui sera très bientôt enseigné dès le primaire au Niger.

Au cours de cet entretien, Dr Soumana Boubacar a laissé entendre que le Niger, comme d’autres pays africains, cherche à s’émanciper des héritages coloniaux. Promouvoir une langue locale comme le haoussa permet de rééquilibrer le paysage linguistique en faveur des langues africaines.

L’utilisation du haoussa dans l’administration, les médias et l’enseignement facilite l’accès à l’information pour les populations rurales, souvent moins familiarisées avec le français.

Le Mali et le Sénégal ont officialisé respectivement le bambara et le wolof, renforçant ainsi leur souveraineté linguistique.

L’Éthiopie utilise l’amharique comme langue fédérale, tout en reconnaissant les langues régionales.

L’officialisation du haoussa est un symbole fort de la réappropriation culturelle du Niger. Si elle est bien mise en œuvre, cette politique peut renforcer l’identité nationale et réduire la dépendance vis-à-vis de l’ancienne puissance coloniale.

Que les uns et les autres arrêtent ce débat stérile et inutile, nous avons fait le choix de la souveraineté et nous sommes décidés d’aller jusqu’au bout in sha Allah.

Par Tam tam info News