Vous êtes nombreux des nigériens qui demandent notre réflexion sur l’attribution d’un marché public relatif à la construction d’une raffinerie de pétrole dans la région de Dosso à une société canadienne, dénommée Azimar.
Notre modeste et succincte réflexion est la suivante :
Beaucoup des nigériens de la diaspora bien avertis, ceux du pays et le Cercle de Réflexions et d’actions citoyennes, le CIRAC, après des recherches approfondies ont émis des doutes sur la capacité de la société Azimar à mener à bien le projet de la construction d’une raffinerie de pétrole brut dans la région de Dosso.
Nous ne pouvons qu’aboiter les pas à ces voix pertinentes qui se sont élevées pour alerter les pouvoirs publics sur les risques encourus en attribuant un tel important marché public à la société Azimar.
En effet, nous ne devrions pas oublier que par le passé des importants marchés publics ont été attribués à des sociétés étrangères sans aucune enquête approfondie , ce qui a engendré des grosses pertes des ressources financières à l’Etat du Niger, entre autres, on peut citer, le chemin de fer de Bolloré, affaire Africard, achat des armes défectueuses par le ministère de la défense nationale du fait du mauvais choix des partenaires, uranium gates , affaire conquasage de la Société Crédit Niger par des escrocs qui ont fui en empochant 800 millions de francs CFA, etc.
Compte-tenu de ce qui précède, nous préconisons aux autorités légitimes nigériennes actuelles de surseoir à ce contrat de la construction d’une raffinerie à Dosso avec la société Azimar, Compte-tenu des doutes suscités de part et d’autre.
Il serait hautement souhaitable de confier à une institution publique compétente, les études et les investigations sur la qualité, la compétence et le sérieux, de certaines entreprises étrangères avant attribution des grands marchés publics à celles-ci, ce qui permettrait de bien sauvegarder les intérêts supérieurs du peuple souverain du Niger qui attend et espère des lendemains meilleurs.
C’est le Niger qui gagne !
Par Isssoufou B KADO MAGAGI.