Le comité interministériel de prévention et de gestion des catastrophes a tenu sa 7 ème session, au moment où la pluie continue d’arroser le Niger, malheureusement dans certains cas avec des inondations catastrophiques.
Au cours de la septième réunion du Comité de prévention et de gestion des catastrophes, présidée par le Premier Ministre, M Ali Mahamane Lamine Zeine, plusieurs sujets ont été abordés.
L’objectif de cette réunion était, entre autres, de s’enquérir de la situation des pertes en vies humaines et dégâts matériels liés aux nondations, de faire le point des appuis apportés aux sinistrés et examiner le projet de Règlement intérieur dudit Comité.
S’agissant de la situation des inondations, la Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes Madame Aissa Laouan Wandarama a fait le compte rendu de sa mission de terrain, à Maradi et Zinder, pour évaluer les conséquences des fortes précipitations dans les deux régions, rapporte l’agence nigérienne de presse.
Il ressort de ce compte rendu que la situation est sous contrôle, les appuis nécessaires ayant été apportés aux sinistrés.
Par ailleurs, le Ministre des Transports et de l’Equipement, 1er Vice-Président du Comité, le colonel major Salissou Mahaman, a fait un point, au 13 septembre 2024, de l’assistance globale en vivres que les Autorités ont apportée aux populatione sinistrées.
Ainsi, à la date du 13 septembre 2024, 125.772 ménages soit 924.799 personnes ont été enregistrés dont 112.425 ménages totalisant 842.356 personnes ont été appuyées avec un total de 9.742,10 tonnes de vivres, soit un taux de 91,08%. Au total 11 opérations de mise en place de vivres ont été réalisées et cela sur les fonds propres de l’Etat.
En outre, les membres du Comité ont adopté le projet de Règlement intérieur dudit Comité.
Enfin, le 1er vice président du Comité national de prévention et de gestion des inondations a exhorté les membres à travailler en synergie avec les Comités régionaux afin d’assurer une meilleure assistance aux populations vulnerables.
Pour revenir au cas spécifique de maradi où se trouve notre reporter, malgré la prise en charge de certains sinistrés, la situation s’aggrave à cause de l’arrivée d’autres familles dont les maisons ont cédé par la suite.
En effet, plusieurs concessions dont la bâtisse en banco était fortement fissurée sont entrain de s’effondrer, obligeant plusieurs familles à rejoindre le camp des désespérés.
Il faut noter que dans la ville de maradi, les principaux canaux d’évacuation d’eau ont été complètement endommagés par la puissance de l’eau.
Des cratères géants sont subitement apparus dans beaucoup d’endroits entraînant la chute de plusieurs maisons.
Les différents travaux de voirie à entreprendre pour rendre la ville un peu sûre nécessitent des gros investissements et l’expertise d’une grande société des travaux publics.
Par le passé, on avait confié ce genre de travaux à des tâcherons bricoleurs, conséquence à la moindre poussée des eaux de pluie, les kame kame ont cédé avec cette destruction massive que nous vivons aujourd’hui.
Aux quartiers bagalam, Soura bildi, makoyo, nouveaux carrés, etc, les travaux à entreprendre sont énormes.
Il faut nécessairement revoir les études avant de confier les travaux de reprise. Sinon on risque d’assister à un éternel recommencement.
Par Tam tam info News