Le Cercle Indépendant de Réflexion et d’Actions Citoyennes a, dans un communiqué rendu public le jeudi 5 septembre 2024, exprimé sa profonde compassion aux familles victimes des inondations sur le territoire national.
« En cet hivernage 2024, les pays du Sahel en général et le Niger en particulier ont été gratifié d’une pluviométrie exceptionnellement abondante qui, de l’avis des spécialistes, présage d’une bonne campagne agro-pastorale », constate d’abord le communiqué selon lequel, cette pluviométrie a occasionné au Niger « d’importants dégâts humains et matériels dont un bilan, forcément provisoire, a été rendu public par la Direction Générale de la Protection Civile et qui fait état, à la date du 4 septembre 2024, de 273 pertes en vies humaines et plusieurs dégâts matériels ».
« Outre les champs et les rizières submergés par les eaux le long du fleuve Niger et des autres cours d’eau en crue, le bilan gouvernemental déplore également l’effondrement de dizaines d’ouvrages, ce qui a rendu impraticables des axes routiers et coupé des régions entières, dont la capitale Niamey, du reste du pays pendant plusieurs jours », déplore le CIRAC.
Devant cette calamité naturelle sans précédent récent, le CIRAC « présente ses condoléances émues aux familles endeuillées et exprime sa profonde compassion à toutes les victimes affectées par ces intempéries dans leur personne et dans leurs biens ».
Par ailleurs, le CIRAC saisit cette occasion pour dénoncer « l’attitude des gérants de stations-service ayant tenté de mettre à profit les retards d’approvisionnement des produits pétroliers enregistrés à Niamey du fait de ces intempéries pour, en quelques heures, faire passer le prix du litre d’essence du simple au double, voire au quadruple », appelant les services compétents à prohiber sévèrement à l’avenir ces comportements véreux qui s’apparentent à du sabotage économique.
Aussi, « le CIRAC se félicite de la prompte réaction du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et du Gouvernement dans les efforts de désenclavement des villes, villages et régions isolés par les coupures de routes occasionnées par l’effondrement d’ouvrages ou le débordement des cours d’eau », saluant également la décision du Chef de l’Etat de faire assurer le financement de la gestion des inondations sur ressources propres de l’Etat « pour des raisons tenant à l’affirmation de notre souveraineté ».
Tirant les leçons de cette catastrophe nationale dont le caractère cyclique devient évident pour tous au fil des ans, le Cercle Indépendant de Réflexion et d’Actions Citoyennes exhorte le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et le Gouvernement à prendre des dispositions à court et à long terme pour assurer la sécurité des personnes et leurs biens face aux catastrophes naturelles.