Après avoir résilié le contrat de Orano pour non respect des clauses du contrat sur l’exploitation de la mine d’uranium de imouraren et appliqué la même sanction à la société canadienne somida, le Niger reprend progressivement le contrôle total de ses sociétés minieres pour le grand bien de sa population.
Depuis les évènements du 26 juillet 2023, le secteur minier se porte bien et fait la fierté des nigériens et de l’ensemble des africains, particulièrement les Etats de la confédération des Etats du Sahel (AES), a déclaré, le mardi 4 février 2025, le ministre des mines, le commissaire colonel Abarchi Ousmane.
Le ministre Ousmane a fait cette annonce en dressant le bilan de la mise en œuvre de la lettre de mission que lui a confiée le Président du CNSP, Chef de l’Etat, le général Abdourahamane Tiani.
Il a constaté, à cette occasion, qu’avant le 26 juillet 2023, le secteur miner avait des difficultés de recouvrement de recettes au profit de l’Etat, notamment des arriérés d’impôts de certaines sociétés minières, y compris des arriérés de redevances minières ; il y’a aussi le contournement des dispositions légales et réglementaires du code minier par certaines de ces sociétés ; et l’attente grande du peuple pour la mise en valeur de certaines ressources sur lesquelles il pouvait assoir son développement.
Le commissaire colonel de rappeler que les attentes de la lettre de mission de son département ministériel consistent à renforcer le dispositif d’encadrement de l’exploitation des ressources extractives afin d’améliorer sa contribution à l’économie nationale ; définir un cadre favorable aux investissements pour la diversification de l’exploitation minière ; mettre en place un cadre approprié des mesures des résultats et d’appréciation de la performance des actions du ministère des mines, rapporte l’agence nigérienne de presse.
Il a révélé que depuis leur prise de fonction, le secteur minier a bénéficié d’une attention particulière des autorités en vue de mieux assoir notre souveraineté sur les ressources naturelles.
« Le secteur se porte bien , il fait la fierté des nigériens tant de l’intérieur que de la diaspora et il fait également la fierté des africains en général et notamment de nos concitoyens de l’AES », a-t-il soutenu tout en soulignant que le secteur a bénéficié de la révision de son cadre légal ; d’un cadre de travail beaucoup plus accueillant ainsi que la poursuite de l’état des lieux des différents titres miniers.
Le secteur a fait beaucoup de recouvrement dans le cadre des recettes minières au profit du budget national.
Quelques dizaines de milliards de FCFA de recettes minières engrangées par le trésor public
Le secteur minier a contribué au fonds du trésor public du Niger à hauteur de quelques dizaines de milliards de FCFA, a annoncé le commissaire colonel Abarchi Ousmane.
Le commissaire colonel a rappelé que le ministère des mines a mis en place plusieurs mesures pour établir un cadre approprié de mesure de ses performances parmi lesquelles une série d’indicateurs économiques, sociaux et environnementaux.
Le ministre Abarchi Ousmane a souligné qu’il s’agit notamment de la contribution du secteur au PIB du Niger, tout en signalant que depuis les évènements du 26 juillet 2023, la contribution du secteur ne fait que croitre par rapport aux recettes qui sont engrangées par le trésor national.
« En début d’année dernière nous avons suspendu l’attribution des permis miniers en attendant de faire l’audit des différents titres miniers, et quand nous avons repris en fin d’année, le ministère a dû contribuer aux alentours d’une dizaine de milliards au trésor public. » a -t-il révélé.
Sensibilisation et mesures répressives pour lutter contre le phénomène
Le ministère des mines du Niger entend lutter contre l’exploitation illégale des ressources minières du Niger grâce une campagne de sensibilisation de la population et par des mesures répressives, a expliqué , le ministre des mines.
Le ministre a ainsi fait savoir que son département ministériel a lancé une vaste campagne de sensibilisation à l’endroit des concitoyens qui sont dans l’exploitation des mines, « il y’a en a des milliers notamment dans l’exploitation de l’Or », a-t-il fait comprendre tout en soulignant que ces populations ont besoin d’être sensibilisées par rapport au cadre légal et réglementaire dans l’exploitation de ces ressources.
« Nous les sensibilisons à se formaliser pour sortir de l’illégalité, et nous les accompagnons dans ce sens pour les démarches administratives qu’il faut faire pour pouvoir acquérir un titre minier », a-t-il dit.
Il a également noté, par ailleurs, qu’ils ont également entrepris des mesures répressives à l’endroit de certains opérateurs qui sont dans l’illégalité, « là, c’est la juste application des dispositions réglementaires et légales du code minier ».
Sur cet état fait, le ministre a annoncé qu’ils ont eu des cas récemment dans la région d’Agadez où certains ressortissants étrangers se sont permis de faire l’exploitation sans en avoir l’autorisation.
« A ce niveau nous avons saisi la justicee, nous avons porté plainte avec constitution de partie civile par le ministère des mines, et ces opérateurs ont été arrêtés et mis en prison en attendant leur jugement » a expliqué le Ministre des mines ajoutant que, dans ce volet de répression, il y a eu même des cas de déguerpissement de certains sites illégaux.
Aujourd’hui le Niger contrôle entièrement son secteur minier en dépit des coups de boutoir de l’ancienne métropole qui ne digère pas encore le fait d’avoir été privé de sa vache à lait.
N’en déplaise à ces oiseaux de mauvais augures qui disaient que la France n’achetait notre uranium que par pure charité, actuellement le groupe français Orano est dans le rouge à cause du manque d’uranium bon marché qu’il prélevait au Niger.
Vivement la nationalisation de la somair.
Par Tam tam info News