La mesure de suspension de canal3 TV et de la carte de presse de son journaliste seyni Amadou a été levée par le ministre de la communication.
Cette sanction disproportionnée et ridicule a soulevé un tollé général des associations des médias nigériens.
Le Ministre de la communication, des postes et de l’économie numérique a levé, le lundi 20 janvier 2025, la mesure de suspension prise à l’encontre de la chaîne privée de télévision Canal3 TV et de la carte de presse de son rédacteur en chef, Seini Amadou.
Cette décision de levée des sanctions intervient après que les organisations socioprofessionnelles des médias du Niger aient interprété diversement cette mesure de sanction du Ministre de la communication.
Elle intervient surtout après la saisie des instances judiciaires compétentes qui étaient sur le point de relever son illégalité.
Le ministère de la communication n’a aucune compétence en matière de régulation de la presse, encore moins celle de suspendre un organe de presse ou de retirer une carte de presse d’un journaliste.
En matière de droit, l’acte du ministre de la communication s’appelle un abus de pouvoir.
Dans ce Niger en reconstruction, le pays n’a nullement pas besoin des ministres Rambo mais des hommes et femmes techniquement compétents et respectueux de la loi.
Jeter notre pays en pâture, tout simplement parce qu’un journaliste a réalisé un reportage portant classification des membres du gouvernement selon leurs performances dans l’exécution de leurs missions respectives est inacceptable.
A l’avenir, il faut requérir l’avis des juristes spécialisés avant de prendre des actes incongrus.
Zancen kasa ne, labou sanni no.
Par Tam tam info News