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Plus 1419 milliards de FCFA mobilisés dont quelque 786 milliards des ressources internes.

Plus 1419 milliards de FCFA mobilisés dont quelque 786 milliards des ressources internes.

Au Niger, plus 1419 milliards de FCFA dont 786 milliards des ressources internes ont été mobilisées en une année, dans le cadre de la gestion des finances publiques, a annoncé le ministère de l’Economie et des Finances dans son bilan annuel rendu public le 31 juillet dernier.

Le pays a levé de fonds à hauteur de 633 milliards de FCFA sur le marché financier régional et assuré le paiement de 563,3 milliards de FCFA au titre du service de la dette publique, est-il détaillé.

En outre, 12 milliards de FCFA de dividendes au profit de l’Etat, liées à sa participation dans le capital de plusieurs sociétés ont été enregistrées auxquelles s’ajoutent la souscription et la libération de la quote-part de l’État dans le capital de 13 sociétés et organismes pour un montant total libéré de 2,296 milliards de FCFA, est-il rapporté.

En dépit du contexte d’embargo, le ministère a effectué, le paiement de plus de 345 milliards de FCFA de salaires et accessoires, soit une moyenne mensuelle de trente un milliards trois cent soixante-quatre millions deux cent quatre-vingt-dix-neuf mille trois cent soixante-huit (31 364 299 368) francs CFA.

Le bilan fait état de réforme des finances des collectivités territoriales, du contrôle des finances publiques de l’Etat et ses démembrements, des marchés publics, de la gestion du patrimoine de l’Etat, de l’assistance judiciaire et d’’informatisation et enfin de la digitalisation des services.

S’y ajoutent la consolidation du cadre macroéconomique et de l’assainissement des finances publiques, conformément aux orientations du CNSP, le recentrage des urgences gouvernementales autour de 6 priorités nationales et la rigueur dans la gestion des finances publiques, combinée à une diplomatie financière offensive, peut-on y lire.

Il faut aussi souligner la régulation de la trésorerie ayant permis de flécher les dépenses publiques vers les priorités définies par le CNSP et le Gouvernement ainsi que l’organisation de tournées régionales de formation, de dissémination et de sensibilisation des parties prenantes sur les textes règlementaires en vue d’une meilleure gestion financière des collectivités territoriales.

En ce qui concerne la gestion budgétaire, l’on note la mobilisation d’un montant total de 149,6 milliards au titre des appuis budgétaires et des projets et programmes de développement.

Une gestion budgétaire, totalement en phase avec la loi organique relative aux lois de finances, caractérisée par l’élaboration d’un cadrage budgétaire basé sur les ressources véritablement mobilisables et la production régulière des documents programmatiques et de reporting budgétaires orientés vers la satisfaction des besoins vitaux des citoyennes.

Toujours en ce qui concerne la gestion budgétaire, il faut noter, le renforcement de la digitalisation et la dématérialisation des procédures budgétaire et de passation des marchés publics, le renforcement de la lutte contre le blanchissement des capitaux avec la transmission de 37 dossiers aux autorités compétentes, ainsi que l’attribution de 1.526 postes budgétaires ayant permis le recrutement de nouveaux agents de l’Etat notamment les enseignants et les greffiers de justice.
La mise en place d’une base des données sur les budgets des établissements publics et les états financiers des sociétés et EPIC, a bouclé la gestion budgétaire.

Concernant la gestion du patrimoine de l’Etat,  il faut souligner, la résiliation de 39 contrats de maisons conventionnées abritant les institutions dissoutes ainsi que la réhabilitation desdits bâtiments, conformément aux contrats de location pour une économie de 1,123 milliards.

Il faut enfin noter dans le cadre de la gestion du patrimoine de l’Etat,  la récupération, au profit du Ministère des Mines de l’immeuble de l’Uranium suite à la dénonciation de la convention de location avec les sociétés minières (SOMAÏR, Imouraren, Orano et COMINAK), le rapatriement à la Direction du Parc Automobile National et du Garage Administratif des véhicules administratifs des Institutions dissoutes et le renforcement de la défense des intérêts du Niger en matière d’assistance judiciaire avec 48 affaires jugées en faveur de l’état.

Et pourtant au lendemain des événements du 26 juillet 2023, un ancien premier ministre du régime déchu disait sur le plateau de la télévision mille collines que le Niger ne tiendrait pas deux semaines avec les batteries des sanctions cyniques infligées à notre pays. Toute honte il jacassait en répétant que l’économie nigérienne était basée sur l’assistance extérieure. Or, cette mobilisation exceptionnelle prouve si besoin en est que les prédateurs étaient aux premières loges du pouvoir d’état, c’est pourquoi le Niger stagnait.

Aujourd’hui que la donne a changé, les nigériens ont prouvé qu’ils pouvaient réaliser des miracles tout en maintenant haut leur souveraineté.

Par ailleurs, afin de mieux coordonner et jeter les bases d’une refondation assumée, le Niger se dote d’un Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (PRSP).

En effet, le Ministère de l’Economie et des Finances a finalisé le processus de formulation du Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (PRSP)  en cohérence avec  les aspirations profondes du peuple nigérien, selon un document qui retrace le bilan de l’an 1 du ministère sous l’égide du CNSP.

L’élaboration du PRSP  marque un tournant décisif vers la pleine souveraineté nationale dans le cadre de la gestion du développement..

Le PRSP 2024-2026  d’une enveloppe de plus de 8754 milliards de FCFA est bâti autour de 4 axes majeurs : renforcement de la gouvernance, de la paix et la sécurité ; développement inclusif du capital humain ; amélioration  de la croissance économique et de l’emploi  let  promotion de la participation citoyenne.
Les  autres réalisations du ministère ont porté sur la planification du développement, l’amélioration de la mise en œuvre des projets et programmes de développement et le renforcement du système statistique national.

S’y ajoutent le renforcement du cadre de production et de traitement des statistiques nationales, la prise de nombreuses mesures importantes par le Gouvernement en vue de renforcer le climat des affaires, l’amélioration du recouvrement des recettes ou l’allégement des souffrances des populations.

Le ministère a en outre effectué   vingt-cinq (25) missions de passations des services au sein de l’Administration centrale, des Etablissements Publics, Sociétés d’Etat et Sociétés d’Economie mixte, sept (07) autres  d’enquêtes administratives, quatre (04)  celles de vérifications et cinq (05) d’audits des dépenses.
Le document bilan note la révision de la base taxable de dix (10) produits de grande consommation et  l’assouplissement des conditions de dédouanement des motocycles et des tricycles pour aider les citoyens à se conformer à la loi.

Par Tam-tam info News