En attendant le verdict définitif, les réquisitions du parquet dans le procès de détournement de fonds au ministère de l’Action humanitaire au Burkina Faso sont très lourdes.
Ainsi, pour Monsieur Tiegnan, l’artisan principal de ce détournement, le procureur requiert , 30 ans d’emprisonnement ferme , une amende de 13 383 000 000 F CFA et la Confiscation des biens issus de l’infraction au profit du trésor public
Pour Monsieur Salifou, 20 ans de prison ferme , une amende 347 677 200 FCFA et la Confiscation des biens issus de l’infraction.
Pour Monsieur Bayoulou, 11 ans, de prison ferme , une amende de 170 208 000 FCFA et la Confiscation des biens issus de l’interaction
Et enfin pour Madame Tarpaga ,15 ans de prison ferme , une amende de 285 000 000 FCFA, la
Confiscations des biens issus de l’infraction et la
déchéance de sa décoration.
S’exprimant sur ce détournement, le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Ouédraogo a promis de resserrer les mailles dans la lutte contre la corruption et les mauvaises pratiques dans l’administration publique.
« Le derniers procès en date qui tient en haleine le public burkinabè est assez révélateur des insuffisances de notre administration et surtout de la nécessité de resserrer les mailles dans la lutte contre la corruption et les mauvaises pratiques dans l’administration publique », a déclaré mercredi, le Premier ministre burkinabè Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, au sortir de son premier conseil des ministres, rapporte l’agence d’information du Burkina.
Le chef du gouvernement fait allusion au procès retransmis en direct par la télévision nationale, des agents du ministère de l’Action humanitaire, soupçonnés d’avoir détourné plus de trois milliards de FCFA.
Selon M. Ouédraogo, des orientations claires ont été données par le président Ibrahim Traoré pour véritablement assainir l’administration publique afin qu’elle soit au service des Burkinabè et non au service d’individus qui profitent des failles pour détourner des fonds.
Ce procès retransmis en direct par la télévision burkinabè doit servir d’exemple aux autres pays de la confédération de l’AES gangrenés par la corruption, qui était érigée en pratique normale pendant les régimes dits démocratiques.
Au Niger, au cours de la dernière décennie, le milliard de FCFA constituait le baromètre des voleurs en col blanc. Ils ont pillé, saigné l’économie nationale en toute impunité.
Si la coldef pourrait s’inspirer de l’exemple burkinabé, ça sera certainement une grande avancée dans la lutte contre ce fléau.
Voir à la barre et en direct sur les écrans de la télévision nationale, les prédateurs des deniers publics défilés, quelles délices pour la population nigérienne.
Il n’est pas encore tard, il faut y penser et avoir le courage de le faire.
Par Tam tam info News