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Visite du DG de l’AIEA à Arlit : « Je suis très impressionné par ce que j’ai vu ici. La gestion est professionnelle..”, dixit Rafael Mariano Grossi…

Visite du DG de l’AIEA à Arlit : « Je suis très impressionné par ce que j’ai vu ici. La gestion est professionnelle..”, dixit Rafael Mariano Grossi…

Après le refroidissement des relations diplomatiques entre la France et le Niger et surtout la fermeture de la frontière nigero béninoise, la Somair, une des filiales du groupe français Orano, n’arrivait plus à exporter l’uranate extrait au Niger.

Cette occasion a été mise à profit par la propagande française pour dire que le Niger est entrain de vendre de l’uranium à l’Iran.

Pour démentir ces informations éhontées, les autorités nigeriennes et l’agence internationale à l’énergie atomique ont organisé une visite de terrain.

Selon notre confrère, air info, le directeur général de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, s’est rendu au Niger, où il a visité, mercredi 12 mars, la mine d’uranium de SOMAÏR, située à Arlit, dans le nord du pays, à près de 1200 km de la capitale Niamey.

L’uranium, une ressource cruciale pour les centrales nucléaires à travers le monde, place le Niger parmi les plus grands producteurs mondiaux de ce minerai stratégique.

Lors de sa visite, rapporte le confrère, M. Grossi a souligné l’importance du Niger dans le paysage mondial de l’uranium et a réaffirmé l’engagement de l’AIEA à soutenir le pays, notamment dans un contexte de changements politiques majeurs. « Le Niger est l’un des plus grands producteurs d’uranium au monde. Avec les récents bouleversements politiques, il était essentiel de garantir la continuité de la présence de l’AIEA », a-t-il déclaré. Il a également salué les efforts du gouvernement nigérien dans la gestion de ce secteur vital pour l’économie nationale, ajoutant : « Comme vous pouvez le constater, nous collaborons étroitement avec le gouvernement. Nous continuerons non seulement à assurer la sécurité et la non-prolifération dans les activités minières, mais aussi à veiller à ce que l’AIEA apporte son aide et son expertise pour soutenir le développement économique du pays. »

Sur place, M. Grossi a échangé avec les représentants locaux et a exprimé sa satisfaction à l’issue de la visite. « Je suis très impressionné par ce que j’ai vu ici. La gestion est professionnelle, et il y a une réelle volonté de transparence et de collaboration avec l’AIEA. Les travaux se poursuivront sur ce site ainsi que sur d’autres sites miniers au Niger, mais c’est un excellent début », a-t-il affirmé.

En plus de la mine de SOMAÏR, le directeur général de l’AIEA a également visité la mine d’uranium de COMINAK, dont la production a cessé en 2021. M. Grossi a promis le soutien de l’agence pour la réhabilitation environnementale du site, soulignant l’importance de préserver l’environnement tout en soutenant les communautés locales affectées par la fermeture de la mine.

Cette visite marque une étape importante dans la collaboration entre l’AIEA et le Niger, renforçant les liens entre les deux parties dans un secteur clé pour l’économie et le développement du pays.

Depuis plus de 60 ans, la France a exploité sauvagement les produits du sous sol nigérien à son seul profit.

Plusieurs dirigeants nigériens qui voulaient juste avoir une rémunération équitable pour notre uranium ont été renversé sur ordre de Paris.

L’uranium aura été une malédiction pour les populations du nord qui n’ont même pas pu disposer d’infrastructures dignes de ce nom après plusieurs décennies d’exploitation.

Pire, la route de l’uranium reliant, la ville minière d’ arlit à la région de tahoua est l’une des routes les plus cabossées au Niger.

Pendant que la France s’ enrichissait et vendait de l’électricité en Europe grâce à notre uranium, le Niger s’appauvrissait et manquait l’électricité vitale pour son développement économique.

Aujourd’hui, la tendance est renversée, les chiens de la France au Niger sont hors course, une nouvelle génération des patriotes plus engagés est aux commandes du pays.

La France si, elle doit rester dans le cycle de production d’uranium au Niger doit d’abord payer les torts causés au peuple nigérien et payer l’uranium nigerien à son juste prix.

Il n’y aura plus de prix préférentiel ou de courte échelle, une coopération gagnant – gagnant où la porte.
Labou sanni no , zancen kasa ne

Par Tam tam info News