Depuis un certain l’attribution des numéros matricules à certaines personnalités récemment nommées à la haute autorité pour la restauration de la paix, fait le buzz sur les réseaux sociaux.
D’aucuns voient une violation des lois de la république par les autorités nigériennes, pendant que d’autres parlent des pratiques indignes héritées de l’ancien régime déchu.
Dans leurs critiques, certains internautes sont allés loin jusqu’à faire le parallèle avec la situation des contractuels qui attendent depuis plusieurs années leur intégration à la fonction publique.
Pour couper court à toutes ces spéculations, nous avons approché un haut responsable du ministère de la fonction publique , qui nous a expliqué que ces numéros matricules sont attribués à titre temporaire à des personnalités nommées pour une mission précise.
Une fois la mission terminée, le numéro perd automatiquement sa valeur. Ils sont liés aux postes et qu’aussitôt la mission prend fin, ils s’éclipsent.
Les numéros matricules attribués récemment à des chargés de mission de la haute autorité à la consolidation de la paix, une institution rattachée à la présidence de la république sont à titre provisoire.
Ces numéros matricules n’ont rien à voir avec ceux attribués suite à une intégration dans la fonction, qui, eux, sont définitifs et pérennes.
Les nouvelles autorités nigériennes conscientes du tort qu’à causé le piétinement des textes par le régime déchu sont plus que jamais déterminées à revenir à l’orthodoxie administrative qui a tant marqué à l’administration nigérienne depuis l’avènement de la démocratie.
Par Tam-tam info News