Le ministre de l’enseignement supérieur était face à la presse le 11 février dernier pour tirer le bilan de son département ministériel. Pr Mahamadou saidou a abordé tous les problèmes qui minent l’enseignement supérieur au Niger.
Il a annoncé des innovations dans le secteur et des débuts de solutions pour les récurrents problèmes de bourse et les conditions de vie et d’études des étudiants.
Le Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation technologique, Pr Mamadou Saidou a, au cours de son entretien bilan sur les antennes de la télévision nigérienne, le mardi 11 février 2025, annoncé que son département ministériel travaille à faire en sorte que les établissements privés d’enseignement supérieur s’adaptent aux standards internationaux du domaine.
Au Niger, ces établissements privés du supérieur sont au nombre de 193 à côté des universités et autres instituts publics à former les cadres du pays dans divers domaines de l’enseignement supérieur.
‘’Dans le secteur privé, nous avons 193 établissements d’enseignement supérieur selon le dernier décompte qu’on a fait, nous les encourageons à se mettre dans les standards. Notre objectif, c’est de les accompagner à respecter ces standards’’ a déclaré le Ministre de l’enseignement supérieur relevant qu’il y a un ‘’gap dans le domaine de la recherche qu’il faut combler’’.
Pour cela, a poursuivi le Ministre de l’enseignement supérieur, ‘’des réflexions’’ sont menées avec tous les acteurs de l’enseignement supérieur, dans un processus inclusif, sur comment structurer nos universités pour les recadrer pour leur efficacité’’ notant que déjà, le gouvernement a décidé d’orienter ‘’les choses vers la formation de techniciens et d’ingénieurs’’ en mettant l’accents sur la formation spécialisée.
C’est ainsi que les universités d’Agadez, Dosso, Tillabéri, Maradi ont été créées et la dernière est la filière pharmacie à Niamey qui est en phase de renforcement.
Sur 5,9 milliards d’arriérés de frais d’études des universités privées, 399 millions versés par l’Etat
Le Ministre de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation technologique, Pr Mamadou Saidou a, au cours dans un entretien sur la radiotélévision nationale, indiqué que sur 5,9 milliards de CFA d’arriérés de frais d’études de 2020,2021 et 2022 des étudiants dans les universités privées, l’État a payé quelque 399 millions de f CFA.
Ces 5,9 milliards représentent les frais d’études des étudiants que l’Etat envoie dans les universités privées du Niger. Actuellement ils sont au nombre de 29.418 étudiants dans ces universités privées.
Malgré cette situation, le Ministre de l’enseignement supérieur a déclaré entretenir des ‘’relations cordiales’’ avec ces universités privées.
Notons que le Niger compte 75.558 étudiants boursiers inscrits dont les deux tiers sont inscrits à l’université Abdou Moumouni de Niamey et 29.418 le sont dans les différentes universités privées du pays, soit près de 29 %.
Ayant opté pour une pleine souveraineté de notre pays, nous devons nous efforcer d’adopter nos programmes d’enseignement à nos réalités et doter le secteur des enseignements des moyens conséquents pour faire face à tous les défis.
Par Tam tam info News