Tamtaminfo

Le problème de la NIGELEC réside dans la négligence d’observation rigoureuse du principe de gestion des entreprises. 

Le problème de la NIGELEC réside dans la négligence d’observation rigoureuse du principe de gestion des entreprises. 

Nous avons suivi avec un grand intérêt la polémique suscitée par le discours de la directrice générale de la NIGELEC, il ressort de ce discours que , au titre l’année budgétaire 2023, la société nigérienne chargée de la distribution de l’énergie électrique affiche un déficit de 15 milliards de francs CFA et  si rien n’est fait pour rétablir la connexion de l’électricité avec le pays voisin, le Nigéria, le déficit serait de 44 milliards de francs CFA au titre l’année 2024. 

La problématique qui se pose à la NIGELEC, réside dans la conduite d’un bon audit mené avec beaucoup de sérieux pour bien identifier les goulots d’étranglements et prendre les décisions courageuses qui s’imposent .

En effet,  de 2011 à nos jours l’Etat du Niger a investi plus de 400 milliards de francs CFA envue de faire face efficacement aux problèmes de la distribution de l’énergie électrique à travers  le pays .

Un audit sérieux  permettrait de savoir avec exactitude si les sommes annoncées par 

l’ Etat du Niger dans le fonctionnement de la NIGELEC ont été bel et  bien investies dans la société selon la règle de l’art . 

La responsabilité doit être établie  dans les  choix des investissements qui n’ont pas été rentables . 

À notre humble avis, il serait hautement souhaitable d’exclure dans la recherche des solutions heureuses une éventuelle reprise des relations avec la société d’électricité du Nigéria. 

Il semblerait que la République Islamique d’Iran a promis à l’ Etat du Niger des groupes électrogènes afin de pallier aux difficultés du moment en attendant la finition du Barrage hydroélectrique de Kandadji. 

D’autres possibilités peuvent être explorées, entre autres, l’usine de SORAZ  pourrait permettre de distribuer le courant électrique aux régions de,  Zinder, Diffa et Maradi, les usines des cimenteries de Malbaza et Kaou peuvent également être mises en contribution pour alimenter la région de Tahoua et une partie de la région de Dosso, ce qui réduirait significativement la consommation élevée actuelle et permettrait une marge de manœuvre à la NIGELEC  pour bien servir le reste du pays. 

Le recours aux  centrales électriques solaires qui a déjà donné des résultats éclatants peut être exploré pour combler le déficit de KWH.

Le problème de la NIGELEC réside dans la mauvaise application du principe de gestion . Il serait hautement souhaitable de bien observer les règles du principe d’une gestion optimale des sociétés d’Etat, 

procéder également à une utilisation rationnelle des ressources humaines et financières. 

C’est le Niger qui gagne !