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Les situations de déstabilisations n’affectent pas le moral des soldats mais leur donnent le courage pour se battre…

Les situations de déstabilisations n’affectent pas le moral des soldats mais leur donnent le courage pour se battre…

A l’occasion de la célébration de l’an 2 de son accession au pouvoir, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a accordé un grand oral à la radio burkinabe. Au cours de ses échanges en direct avec les auditeurs, il a abordé plusieurs questions d’intérêt général.

Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a indiqué samedi à Ouagadougou que les situations de déstabilisations n’affectent pas le moral des soldats mais leur donnent le courage pour se battre au regard de l’accompagnement du peuple.

« Ces situations de déstabilisation ne les (soldats) affectent pas mais leur donnent plus de courage pour se battre. Ils comprennent mieux pourquoi ils doivent se battre pour leur pays », a indiqué le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, rapporte l’agence d’information burkinabe.

Le chef de l’Etat répondait samedi en direct à la question d’un auditeur de radio Burkina lors d’un grand oral depuis la présidence de Koulouba à Ouagadougou. C’était à l’occasion de l’An II de son arrivée au pouvoir.

Pour le capitaine Traoré, les velléités de déstabilisation, loin d’entamer le moral des soldats engagés sur le théâtre des opérations contre le terrorisme, donnent des motifs supplémentaires aux militaires pour se battre « corps et âme ».

« Aujourd’hui, avec ce que nous avons mis en place, ce que nous essayons de faire comme effort à travers l’accompagnement du peuple, beaucoup de soldats sont vraiment fiers d’être militaires », a-t-il confié.
Notons qu’il y a quelques jours, le ministre de la sécurité, Mahamadou Sana, déclarait à la télévision nationale que le pays a déjoué une tentative de déstabilisation des institutions nationales.
L’Ex-commandant des Forces spéciales, Amed Kinda, accompagné de deux de ses acolytes, expliquait quelques jours après dans une vidéo projetée à la télévision nationale comment il montait un commando en vue de la déstabilisation du pays, avec l’aide de mercenaires étrangers.

Concernant l’extradition de l’ancien président Paul Henri Sandaogo Damiba exilé au Togo depuis début octobre 2022 et mêlé dans l’attaque terroriste de Barsalhogo, le président Ibrahima Traoré espère son extradition par les autorités togolaises.

Concernant l’extradition de l’ancien président Damiba, «nous avons repris les discussions avec les autorités Togolaises. Je ne promets rien mais je l’espère », a affirmé samedi matin le président Ibrahim Traoré, répondant à une question d’un auditeur de radio Burkina.

« En toute honnêteté, a précisé le président Traoré, au départ, on n’a pas voulu être désagréable avec un ancien président. Nous communiquons avec les autorités Togolaises et eux-mêmes ont été surpris de l’agissement de Damiba avec les terroristes dans le drame de Barsalhogo », a regretté le chef de l’Etat.

L’ancien président Paul Henri Sandaogo Damiba (24 janvier-30 septembre 2022) est mêlé dans l’attaque terroriste de Barsalhogo qui a eu lieu le 24 août dernier et qui visait à déstabiliser le pouvoir.

Le président Traoré remercie les pays de l’AES, pour leur apport dans la formation des soldats burkinabè

Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a remercié ce samedi matin à Ouagadougou, les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (Mali et Niger) et le Togo pour leur apport dans la formation des soldats burkinabè.

« C’est l’occasion de remercier les pays de l’AES, qui nous ont donné un coup de main au départ. Nous avons envoyé des troupes au Mali et au Niger, au Togo pour des formations » a affirmé ce samedi matin le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Le chef de l’Etat a indiqué que « depuis que nous avons pris en main notre destin, la plupart des pays européens qui offraient des formations au Burkina, ont systématiquement cessé et certains voisins ont fermé les rapports militaires avec nous ».

« Ils ont chassé nos stagiaires qui étaient chez eux. On a répondu à la réciproque mais nous avons compris que nous pouvons nous former sans eux car la formation, c’est une question d’expérience dans la guerre et on réadapte en prenant en compte certains paramètres pour de nouvelles recrues ».

Le président Traoré a informé qu’en deux ans depuis son arrivée au pouvoir, ils ont recrutés « plus de 30 000 personnes dans l’armée, les autres forces aussi ont recrutés » et promis doubler ces chiffres.

Nous allons continuer à créer des unités organiques et nous aurons une armée bien structurée, a-t-il soutenu.

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