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Ruée vers le pays enclavés du Sahel…

Ruée vers le pays enclavés du Sahel…

Le client dit-on est roi. Principaux clients des ports ouest-africains, les pays de l’AES sont aujourd’hui courtisés par les pays cotiers. Le président du Ghana, John Dramani Mahama vient de terminer une visite de trois jours qui l’a conduit successivement au Mali, Niger et Burkina Faso, visite axée essentiellement sur la coopération bilaterale, la lutte contre le terrorisme et les rélations entre la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

Tout en brisant le tabou et l’isolement des 3 pays, John Dramani est venu au Sahel pour defendre les interets de son pays.. Quelqu’en soit la position de la CEDEAO, Accra entend entretenir des bonnes rélations avec Bamako, Niamey et Ouagadougou tout en ourvant grandement son port pour ces pays.

Mais le Togo va encore plus loin en annoncant officiellement son intentionn de rejoindre l’AES, “une décision stratégique qui pourrait renforcer la coopération régionale et offrir un accès à la mer aux pays membres”, dit-on a Lomé . Et on sait d’ores et deja que le Sénégal du tandem Bassirou-Sonko est en phase sur plusieurs points avec les pays de l’AES. Du reste, le premier ministre Ousmane Sonko s’était déja rendu a Bamako et Ouaga en signe de solidarité avec les pays de l’AES.

“Nouvel ordre sous-régionale”

Pays enclavés , les pays du Sahel avaient subi un embargo sauvage de la part de la CEDEAO parce justement ils n’avaient pas acces a la mer. Mais comme le dit un adage, le client est roi. Les principaux clients des ports ouest africains, ce sont les pays du Sahel. C’est donc ce marché colossal que tout le monde veut récuperer. En effet, pour etre rentable, un port, de l’energie ( surtout l’électricité) ou tout autre business a besion de clients. L’enclavement des pays du Sahel qui semblant etre leur plus grand handicap, se transforme de plus en plus en atout dans le cadre des relations bilaterales avec les pays de la CEDEAO essentiellement cotiers.

Seuls les extremistes de la CEDEAO, ceux qui avaient poussé il y a un an le bouchon trop loin contre les pays de l’AES risquent d’etre les grands perdant du “nouvel order sous-régionale.

Par Maaroupi elh sani