Le président sissoco embalo, cette marionnette installée de force à la présidence de la CEDEAO par l’ex président sénégalais Macky Sall, ne veut pas quitter le pouvoir alors que son mandat prend fin le 27 février prochain.
La CEDEAO appuyée par les nations unies a dépêché une équipe de négociation pour sortir le pays de l’impasse.
La crise politique s’aggrave à l’approche de la fin du mandat présidentiel en Guinée-Bissau. Alors que l’opposition exige le départ du président Umaro Sissoco Embalo le 27 février, une mission de la Cédéao arrive à Bissau pour tenter une médiation.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) et le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) déploient une mission de haut niveau en Guinée-Bissau du 23 au 28 février 2025, conduite par Bagudu Hirse, ancien ministre d’État aux affaires étrangères du Nigeria.
« La mission est conforme aux directives de la 66ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement tenue le 15 décembre 2024 à Abuja », précise le communiqué de la Cédéao reçu à APA.
Cette initiative, lancée par le président de la Commission de la Cédéao, Omar Alieu Touray, vise à « soutenir les efforts des acteurs politiques et des parties prenantes en vue d’un consensus politique sur le calendrier électoral ».
La délégation comprend Kalilou Traore, ambassadeur de la Côte d’Ivoire auprès du Nigéria, Babatunde O. Ajisomo, assistant spécial du chef de mission, Cherno Mamoudu Jallow, ancien conseiller politique principal de l’Onu, et Papa Birame Sène, chef de la division communication des élections au Sénégal.
Une équipe technique dirigée par Ngozi Ukaeje, représentant résident de la Cédéao en Guinée-Bissau, appuiera la mission qui mènera des consultations avec le gouvernement et les acteurs politiques sur la situation sécuritaire du pays.
Cette mission intervient dans un contexte tendu où le président Umaro Sissoco Embalo a déclaré vouloir rester au pouvoir jusqu’à l’investiture de son successeur après les élections prévues en octobre ou novembre, alors que l’opposition réclame son départ le 27 février, date anniversaire de son investiture il y a cinq ans.
Selon RFI, bien que la Cour suprême ait fixé la fin officielle de son mandat au 4 septembre, l’opposition, menée par l’ex-Premier ministre Domingos Simoes Pereira, exige la mise en place d’un président par intérim. Le président doit annoncer la date de la présidentielle avant le 31 mars.
Il faut reconnaître que le cas de la Guinée Bissau symbolise à lui tout seul la turpitude de la CEDEAO.
Alors qu’elle était prête à engager la sous région dans une guerre pour ” rétablir la démocratie” au Niger, elle a fait la sourde oreille à l’appel du pied de l’opposition busso guinéenne qui linterpellait sur ce qui risquerait de passer en cas du dépassement du mandat présidentiel de embalo.
La CEDEAO a ignoré cet appel, car , le président embalo faisait partie du système mafioso qui gangrène l’organisation continentale.
C’est aujourd’hui, c’est à dire à une semaine de la date fatidique et donc d’une probable implosion que la CEDEAO veut tenter une médiation.
Qu’est ce qu’elle va négocier ? Proroger le mandat du parrain ou bien une présidence intérimaire chargée d’organiser des élections générales ? Les prochains jours nous édifierons.
Par Tam tam info News