Tamtaminfo

L ‘opération billetage telle qu’elle est pratiquée par les services du trésor public national n’est pas une solution mais constitue un autre problème.

L ‘opération billetage telle qu’elle est pratiquée par les services du trésor public national n’est pas une solution mais constitue un autre problème.

En effet, il n’y a pas longtemps, une opération d’identification physique des retraités, sur présentation de trois photos d’identité et la délivrance des nouveaux actes de paiements de pensions a été bouclée.

Ànotre humble avis sur la base de ses travaux qui ont coûté de l’argent au trésor public l’on pourrait procéder à l’audit des fichiers des ministères, des finances , de la fonction publique et de la CARENI, ce qui permettrait une maîtrise de l’effectif des retraités de la fonction publique.

À notre connaissance en collaboration avec certaines banques de la place, suite au recensement physique de l’année dernière il a été délivré à chaque retraités une carte bancaire de retrait, à partir de la date du renouvellement des dites cartes si réellement il y a volonté de chercher à maîtriser l’effectif, il peut être institué au niveau des banques un système de contrôle physique à l’occasion de chaque renouvellement ou délivrance des dites cartes.

Pourquoi le trésor dans son rôle de banquier de l’Etat ne peut-il pas instituer des cartes bancaires de paiements aux retraités de la fonction publique en collaboration avec la CARENI qui est désormais gestion du fond national de la retraite selon les textes en vigueur ?

Pourquoi le trésor public n’a-t-il pas confié l’opération billetage à des comptables publics du trésor sur place à l’intérieur du pays ? Ce qui serait moins coûté pour le trésor public.

La procédure qui consistait à prendre un décret rectificatif pour ramener le paiement du bonus à mensuel, serait plus proche aux objectifs du bonus, c’est à dire améliorer le pouvoir d’achat des retraités.
L ‘incidence financière du bonus octroyé par le président Mamadou TANDJA, en 2008, aux retraités de la fonction est de 277 millions de francs CFA par mois.
Le bonus a été accordé suite à l’augmentation des salaires et traitements accordés aux fonctionnaires en activité, pour faire justice aux retraités de la fonction publique.


Le problème de la diminution du bonus pose la problématique du coût de cette opération. Il sera engagé des frais pour la confection des nouveaux titres de paiements des pensions sans compter sur le plan social, il est porté atteinte au pouvoir d’achat des retraités à qui on a habitué aux paiement dudit bonus pendant dix huit mois. En réalité le montant mensuel du bonus est de 277 millions de francs CFA, les 5 milliards de francs CFA annoncés portent sur 18 mois .
Comme vous pouvez le constater l’incidence est très dérisoire par rapport aux frais qui seront engagés pour actualiser les actes de paiements modifiés.
La meilleure solution heureuse est de respecter les dispositions réglementaires en vigueur qui donnent à la CARENI son autonomie, financière, budgétaire et comptable et la doter des cadres compétents expérimentés pour bien conduire sa mission de caissier et banquier des retraités de la fonction publique.
C’est le Niger qui gagne !

À bon entendeur salut !

Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.