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Le Gouvernement reconduit l’interdiction de sortie des céréales suite aux effets bénéfiques constatés

Le Gouvernement reconduit l’interdiction de sortie des céréales suite aux effets bénéfiques constatés

Le conseil des ministres s’est réuni hier sous la présidence du président de la République, chef de l’état, le général d’armée Abdourahame tiani.
Le conseil a examiné et adopté plusieurs projets de textes.

Ainsi, selon une communication du ministre du commerce , le Gouvernement a décidé de reconduire l’interdiction d’exportation des céréales qu’il a déjà actée en 2024, et ce, pour les effets bénéfiques constatés.

Selon cette source, « l’interdiction de sortie des céréales décidée l’an dernier par le Gouvernement a permis de garantir la disponibilité des denrées alimentaires sur les marchés et de prévenir la hausse des prix desdites denrées ».

Pour rappel, c’est le 16 Octobre 2024 que le Gouvernement nigérien a annoncé l’interdiction d’exportation des céréales, sauf ceux en destination du Mali et du Burkina Faso, formant l’alliance des Etats du Sahel (AES) avec le Niger, rapporte l’agence nigerienne de presse.
« Compte tenu de l’impact positif de cette interdiction, il s’avère nécessaire de renouveler cette mesure qui rentre dans la droite ligne des orientations du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie permettant au Gouvernement l’approvisionnement régulier du marché national au profit des populations nigériennes », poursuit le communiqué du gouvernement .

« Toutefois, l’exportation des céréales est autorisée vers les pays de l’Alliance des Etats du Sahel à savoir le Burkina Faso et le Mali », relativise le même texte.

« Le Ministre chargé du Commerce, les Gouverneurs des régions, les Préfets des départements et les Administrateurs Délégués des communes sont instruits, chacun en ce qui le concerne, de veiller au respect strict de cette mesure », instruit le Gouvernement cité par le communiqué.

Le gouvernement met en place deux mécanismes de protection des produits locaux

Le Gouvernement du Niger opte pour la protection des produits locaux, à travers l’adoption d’un projet de décret et un projet d’ordonnance, lors du Conseil des Ministres tenu le mercredi 22 Octobre 2025.

Il s’agit du projet de décret instituant l’obligation d’achat des produits locaux au Niger.

« Le présent projet de décret s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe 3 de la Vision du Président de la République, Chef de l’Etat, intitulé « développement des bases de production pour la souveraineté économique » à travers la promotion et la valorisation des produits locaux », explique le Gouvernement à travers un communiqué.

La même source de préciser que ce projet de décret « a pour objectif de promouvoir la production, la transformation, la commercialisation et la consommation des produits locaux, facteurs de diversification et de développement des chaines de valeurs ».

« Le présent projet de décret institue l’obligation pour les Administrations et entreprises publiques et les organismes recevant des subventions de l’Etat ou de ses démembrements, d’acheter des produits locaux à l’occasion des commandes publiques sauf en cas d’indisponibilité desdits produits », lit-on dans le communiqué.

Le deuxième mécanisme de protection est le projet d’ordonnance portant institution de quotas d’enlèvement à l’importation des produits similaires aux produits fabriqués ou produits sur le territoire national.

« Depuis plusieurs années, la consommation des produits fabriqués ou produits au Niger est fortement perturbée par la présence sur le marché des produits similaires importés », soutient le communiqué du Gouvernement.

« Cette situation met en péril la survie de nombreuses unités industrielles locales, freine l’investissement privé et, en conséquence, réduit considérablement la création d’emplois », poursuit le même document.

C’est donc pour corriger ces déséquilibres que des mesures comme l’institution de quotas d’enlèvement à l’importation des produits similaires aux produits fabriqués ou produits sur le territoire national, doivent être prises, explique-t-on.

« Il s’agit, en effet, d’un mécanisme de régulation commerciale visant à protéger la production nationale, tout en garantissant un approvisionnement suffisant du marché intérieur », note la même source, soulignant qu’en vue d’assurer l’effectivité de la mesure, des sanctions en cas de non-respect de cette législation sont prévues.

Le SMIG nigérien passe de 30. 047 à 42. 000 FCFA, une hausse de 39,78% à l’initiative du Gouvernement

Le Conseil des Ministres, tenu le mercredi 22 Octobre, a institué une augmentation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG), allant de 30 047 Francs CFA à 42 000 Francs CFA, soit une augmentation de 39,78% en valeur relative.

Cette nouvelle donne est instituée par l’adoption d’un projet de décret ayant pour « objectif de répondre favorablement aux doléances des partenaires sociaux par la revalorisation nécessaire du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti », explique un communiqué du Gouvernement.

Toujours, pour améliorer les conditions de vie des travailleurs, un projet de décret fixant les salaires minima par catégories professionnelles des travailleurs régis par la Convention Collective interprofessionnelle a aussi été adopté.

Le Gouvernement élargit l’assiette du FSSP avec des nouvelles sources de prélèvement

Le Gouvernement du Niger veut élargir les sources de prélèvement du fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie (FSSP), qui se veut être un outil de financement des besoins régaliens de l’Etat.

Cette mesure est l’une des décisions prises par l’Exécutif nigérien lors du Conseil des Ministres tenu ce Mercredi 22 Octobre 2025.

C’est à cet effet que le conseil a adopté un projet d’ordonnance abrogeant et remplaçant l’ordonnance n° 2023-13 du 11 octobre 2023, portant création d’un Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie.

« Le présent projet d’ordonnance a pour objet d’élargir l’assiette du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) en vue de renforcer ses ressources. Il a été initié suivant une démarche itérative ayant permis d’identifier de nouvelles sources de prélèvement », rapporte un communiqué du Gouvernement faisant suite au Conseil des Ministres.

Le communiqué, n’a pas précisé les nouvelles sources de prélèvements en question.

En attendant la mise en vigueur de la nouvelle mesure, le FSSP est alimenté par la contribution volontaire des citoyens nigériens, ainsi que des institutions nationales et des partenaires de l’Etat, essentiellement.

Des prélèvements sur les produits et services des télécommunications, des fiscs ; du secteur pétrolier contribuent également aux caisses de cette institution que le Gouvernement désigne comme « un instrument originel d’expression de notre souveraineté à travers principalement le financement de l’effort de guerre, de la Grande irrigation et des Projets en faveur de l’emploi des jeunes ».

Le site web du FSSP affiche un cumul de mobilisation financière (en espèce et en nature) de 32.761.928.978 Fcfa, à la date du mercredi 22 Octobre 2025.

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