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Réduction de 50% des coûts de prestations dans les formations médicales publiques

Réduction de 50% des coûts de prestations dans les formations médicales publiques

La santé dit-on n’a pas de prix. Et pourtant, au Niger, ces derniers temps, elle est devient une denrée rare, inaccessible aux pauvres.

Dans les formations sanitaires publiques tout comme privées, les prix des prestations médicales dépassent l’entendement.

C’est pourquoi, les autorités politiques compétentes ont décidé lors du dernier conseil des ministres d’attraper le taureau par les cornes, en décidant d’une réduction de 50% sur les coûts actuellement pratiqués.

Cette Réduction de 50% des coûts actuellement pratiqués dans les formations publiques de santé concernera entre autres, les prestations genres, les consultations curatives des personnes de plus de 5 ans; La mise en observation des malades; Les hospitalisations; Les examens de laboratoire; les examens d’imagerie et les actes médico- chirurgicaux.

Par ailleurs, les accouchements sont gratuits et désormais, pour la dialyse les patients n’auront plus à constituer le forfait à vie qui est de 150 000 FCFA.
Ces mesures entreront en vigueur à compter du 1er Septembre 2024.

Le présent projet de décret s’inscrit donc comme on peut le constater, dans le cadre de la concrétisation des engagements du CNSP et du Gouvernement pour l’amélioration de la santé des populations, indique le communiqué issu de ce conseil qui relève à cet effet que  »le niveau actuel des tarifs des prestations de santé dans les formations sanitaires publiques est très disparate et constitue une entrave majeure pour l’accessibilité aux soins de la population ».
Pour faire face à cette situation, le communiqué du conseil des ministres explique que ’’ce présent projet de décret fixe les tarifs de prestations des soins dans les formations publiques de santé dans l’optique de l’harmonisation et de la réduction des coûts applicables à tous les niveaux de la pyramide des soins à savoir : les Cases de Santé, les Centres de Santé Intégrés, les Hôpitaux de Districts, les Centres Hospitaliers Régionaux, les Centres de Santé de la Mère et de l’Enfant, les Hôpitaux Nationaux y compris la Maternité Issaka Gazobi et les Hôpitaux Nationaux de Référence » explique le gouvernement.

Ces différentes mesures sont inspirées par la nécessité d’assurer une justice sociale aux populations les plus démunies, en particulier celles se trouvant en zone rurale.

Il faut au gouvernement et aux responsables des formations sanitaires publiques d’être vigilants et très regardants dans l’application stricte de ces nouvelles mesures.

Dans le passé, l’état a investi énormément des moyens dans le secteur sanitaire, mais le laxisme et le comportement véreux de certains agents de santé ont compromis ces investissements.

Vigilance donc. Zancen kassa ne, labou sanni no

Par Tamtam info News