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10 autres personnes susceptibles d’être provisoirement déchues de la nationalité nigérienne

10 autres personnes susceptibles d’être provisoirement déchues de la nationalité nigérienne

En application de l’ordonnance du 27 août 2024 instituant un fichier des personnes, groupes de personnes ou entités impliqués dans des actes de terrorisme ou dans toutes autres infractions portant atteinte aux intérêts stratégiques et/ou fondamentaux de la nation, 10 autres personnes sont susceptibles d’être provisoirement déchues de leur nationalité nigérienne.

Ainsi le comité national de gestion de ce fichier a, par décision du 28 octobre 2024, décidé d’inscrire sur ce fichier les personnes dont les noms suivent :

-Seydina Maman Kadela, poursuivi pour crime de trahison, complot contre la sûreté de l’Etat,

-Mahmoud Sallah, poursuivi pour faits de complot contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire national,

-Safia Ekhya Amoumoune poursuivie pour production et diffusion de données de nature à troubler l’ordre public,

-Hassoumi Massaoudou, poursuivi devant le tribunal militaire pour complot contre l’autorité de l’Etat et trahison,

-Amadou dit Ange Barou Chekaraou, soupçonné de production et diffusion de données de nature à trouibler l’ordre public,

-Maman Sani Ali Adam alias Celon Ali Adam, soupçonné de production et diffusion de données de nature à troubler l’ordre public,

-Boussada Ben Ali, soupçonné de production et de diffusion de données de nature à troubler l’ordre public,

-Mohamed Tori, poursuivi pour séquestration arbitraire, assassinat, acte d’appui au terrorisme et association de malfaiteur en lien avec une entreprise terroriste,

-Moussa Kounai, soupçonné d’être chef de d’une rébellion armée,

-et Alkache Alhada, poursuivi pour crime de trahison et complot contre la sureté de l’Etat devant le tribunal militaire.

Cette décision implique une interdiction de voyage à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, de toutes transactions économiques ou financières, le gel des avoirs financiers, économiques et tous autres biens meubles ou immeubles appartenant aux inscrits, l’obligation à toute personne physique ou morale détenant ou gérant à quelque titre que ce soit les avoirs de ces personnes d’en faire la déclaration au comité. Elle emporte également la faculté de déchéance provisoire par décret de la nationalité nigérienne pour personnes inscrites poursuivies.

Cependant, relève le comité, ‘’cette décision est susceptible de recours devant la chambre administrative de la cour d’Etat dans les formes et délais consacrés en matière administrative’’.

Rappelons que 9 personnes sont déjà inscrites sur ce fichier, soit un total de 19 personnes dont les 9 sont déjà provisoirement déchues de la nationalité nigérienne.