Les trois dirigeants du Burkina Faso, du Mali et du Niger « sont sur la même longueur d’onde », a dit Abdoulaye Diop, le ministre malien des Affaires étrangères au sortir d’une audience avec le Chef de l’État du Burkina Faso.
Les ministres des Affaires étrangères de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont rencontré lundi le président burkinabè Ibrahim Traoré pour lui rendre compte de leurs travaux sur les futures relations avec la Cédéao, un an après l’annonce de leur retrait de l’organisation ouest-africaine.
Le Président Traoré à reçu, lundi, les ministres des Affaires étrangères de l’AES après leur rencontre de dimanche.
Selon Abdoulaye Diop, chef de la diplomatie malienne et porte-parole de la délégation, les ministres ont présenté au président burkinabè « les pistes qui ont été dessinées » lors de leur réunion à Ouagadougou pour validation par les chefs d’État de l’AES.
« Il est important pour nous d’avoir une approche commune en tant que Confédération des États du Sahel pour porter les préoccupations de nos chefs d’État et des populations du Sahel dans le cadre d’un dialogue avec la Cédéao », a déclaré M. Diop.
Pour marquer cette nouvelle étape, l’AES annonce la mise en circulation de son passeport commun à partir du 29 janvier. « Nos chefs d’État ont pris une décision qui a été mûrement réfléchie », a souligné le ministre malien, voulant ainsi rassurer les populations des trois pays sur l’avenir de leur alliance.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger avaient annoncé le 28 janvier 2024 leur retrait « sans délai » de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dénonçant les sanctions imposées par l’organisation régionale après les coups d’État dans ces pays.