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Cameroun/Présidentielle : l’opposant Issa Tchiroma revendique la victoire

Cameroun/Présidentielle : l’opposant Issa Tchiroma revendique la victoire

Pour la première fois au Cameroun, le suspense est entier.
Depuis, john fru ndi, le Président biya n’a jamais été secoué que par son ex ministre de la communication, issa tchiroma
Ce dernier revendique d’ailleurs une victoire dès le 1 er tour au scrutin présidentiel.
En attendant le verdict du conseil constitutionnel, le Cameroun retient son souffle.

Avant la proclamation officielle des résultats, le candidat du FSNC, Issa Tchiroma Bakary, s’est déclaré vainqueur de la présidentielle du 12 octobre, saluant « le courage du peuple » et appelant à reconnaître la volonté populaire.

Le candidat du Front pour le Salut National du Cameroun (FSNC), Issa Tchiroma Bakary, a revendiqué lundi soir sa victoire à l’élection présidentielle du 12 octobre, alors que le Conseil constitutionnel n’a pas encore proclamé les résultats officiels, rapporte l’agence africaine de presse.

L’ancien ministre et porte-parole du gouvernement a affirmé que « le peuple a choisi » et que « ce choix doit être respecté », qualifiant sa victoire d’« écrasante » et le scrutin de « sanction claire du régime en place ».

Dans un discours diffusé sur ses réseaux sociaux, M. Tchiroma a salué « le courage et la détermination » des électeurs, assurant avoir vu « un Cameroun debout » malgré « les menaces et les intimidations ».

« Merci d’avoir cru en moi, merci d’avoir cru au changement. Vous êtes les véritables héros de cette victoire », a-t-il déclaré, avant d’appeler les institutions à « ne pas se rendre ennemies du peuple qu’elles sont censées servir ».

Le candidat du FSNC a également rendu hommage aux forces de défense et de sécurité, les invitant à « rester du côté de la République et de la paix ». Il a exhorté le pouvoir sortant à « faire preuve de grandeur » en reconnaissant la volonté populaire.

« Le monde entier nous regarde. L’histoire nous observe. Soyons à la hauteur de ce moment », a-t-il ajouté, appelant le camp présidentiel à « un geste attendu : ce coup de fil de félicitations » qui, selon lui, marquerait « la maturité politique du Cameroun ».

Les résultats définitifs sont attendus au plus tard le 26 octobre 2025, conformément au calendrier du Conseil constitutionnel. Entre-temps, une partie de l’opposition a publié dimanche des estimations donnant Issa Tchiroma en tête, avec des scores oscillant entre 60 et 80 % dans certains bureaux de vote.

Le ministère de l’Administration territoriale a dénoncé ces publications « illégales », rappelant que seul le Conseil constitutionnel est habilité à proclamer les résultats définitifs. Le ministre Atanga Nji Paul a mis en garde contre toute diffusion de résultats non officiels, soulignant que ces actes exposent leurs auteurs à des sanctions prévues par la loi.
Des accrochages ont été signalés à Garoua entre partisans du FSNC et forces de l’ordre.

Le scrutin s’est déroulé auprès de 8 010 464 électeurs inscrits, dont 3 716 567 femmes et 4 293 897 hommes. La diaspora a voté dans 108 bureaux à l’étranger, où 34 411 Camerounais se sont exprimés. Selon le MINAT, 5 575 observateurs accrédités, nationaux et internationaux, ont supervisé le processus électoral.

La présidentielle opposait Paul Biya (RDPC), candidat à un huitième mandat, à Cabral Libii (PCRN), Joshua Osih (SDF), Issa Tchiroma Bakary (FSNC), Bello Bouba Maïgari (UNDP), Serge Espoir Matomba (PURS), Akere Muna (Univers), Pierre Kwemo (UMS), Tomaino Ndam Njoya (UDC), Ateki Seta Caxton (PAL), Bouhga Hagbe Jacques (MCNC) et Hiram Samuel Iyodi (FDC).

La candidature de l’opposant Maurice Kamto (MRC) avait été écartée par le Conseil constitutionnel pour pluralité d’investiture.

Cameroun : le pays suspendu aux résultats officiels

Les Camerounais attendent avec impatience les résultats officiels de la présidentielle tenue dimanche 12 octobre 2025. Le Conseil constitutionnel doit les proclamer au plus tard le 26 octobre, alors que des tendances contestées de l’opposition ont déjà été publiées.

Au Cameroun, la présidentielle de dimanche 12 octobre s’est déroulée dans le calme général, selon le ministre de l’Administration territoriale, Atanga Nji Paul, qui a dressé dimanche soir un bilan globalement positif. Les 31 653 bureaux de vote répartis dans le pays ont ouvert à 8h et fermé à 18h, conformément aux instructions présidentielles.

Le scrutin a mobilisé 8 millions 010 464 électeurs inscrits, dont 3 millions 716 567 femmes et 4 millions 293 897 hommes. Un dispositif spécial de 108 bureaux de vote à l’étranger a permis à 34 411 Camerounais de la diaspora de participer.

Le MINAT a également précisé que 5 575 observateurs accrédités, nationaux et internationaux, ont été déployés sur l’ensemble du territoire pour veiller à la transparence et au respect des lois.

Le ministre a mis en garde contre toute publication de résultats non officiels via des plateformes numériques, rappelant que seul le Conseil constitutionnel est habilité à proclamer les résultats définitifs. Il a invité les candidats à la responsabilité politique et à recourir aux voies légales pour toute réclamation.

L’Union pour le changement 2025 a publié dimanche une déclaration affirmant qu’Issa Tchiroma Bakary serait le vainqueur, avec des scores allant de 60 à 80 % dans certains bureaux. Le ministère a rejeté ces proclamations anticipées, rappelant leur illégalité et le risque de sanctions. Des affrontements ont été signalés à Garoua, entre partisans de Tchiroma et forces de l’ordre.

La course à la présidence a opposé Paul Biya (RDPC), candidat à un huitième mandat, à Cabral Libii (PCRN), Joshua Osih (SDF), Issa Tchiroma Bakary (FSNC), Bello Bouba Maïgari (UNDP), Serge Espoir Matomba (PURS), Akere Muna (Univers), Pierre Kwemo (UMS), Tomaino Hermine Patricia Ndam Njoya (UDC), Ateki Seta Caxton (PAL), Bouhga Hagbe Jacques (MCNC) et Hiram Samuel Iyodi (FDC). La candidature de Maurice Kamto (MRC) avait été écartée par le Conseil constitutionnel pour pluralité d’investiture.

Alors que le pays vit dans un suspense total, les électeurs et candidats sont appelés au calme et au respect du processus légal, en attendant la proclamation officielle des résultats par le Conseil constitutionnel.
Ce qu’il faut retenir, ce qu’au Cameroun, le Président biya n’est qu’un simple otage d’un clan mafieux qui contrôle tout le système.
Ce clan habitué aux honneurs et à la facilité, va t il accepter la défaite ? Rien n’est moins sûr.
Les prochaines heures seront déterminantes pour le Cameroun.

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