Nous avons suivi avec un grand intérêt, un documentaire soigneusement élaboré, sur les réseaux sociaux, qui nous rappelle les conditions dans lesquelles le président du Burkina Faso, le capitaine Thomas Sankara, avait été assassiné par les lâches néo-imperialistes , néo-colonialistes et leurs complices locaux , ennemis du continent africain, en 1987.
Ce documentaire semble faire un parallèle avec ce qui s’était passé en 1987 contre la révolution africaine du Burkina Faso et ce que envisagent aujourd’hui les néo-imperialistes , les néo-colonialistes et leurs vallets locaux, contre la révolution africaine des pays du Liptako Gourma.
C’est vrai en 1987 , il y avait un vieux âgé de 82 ans qui était au pouvoir en Côte-d’Ivoire, le vieux Houphouet Bobigny, un cheval de troie de la France.
À l’époque les pays de la région du Liptako Gourma étaient dirigés respectivement , par un général patriote, au Niger, le Général Seini Kountché, un jeune capitaine révolutionnaire patriote, au Burkina Faso, Thomas Sankara et un autre général au Mali, Moussa Traoré.
À l’époque l’esprit de la fédération des États de Liptako Gourma était déjà en gestation.
C’est vrai aussi que la France avait instrumentalisé le vieux Houphouet Boigny qui avait à son tour manipulé le capitaine traître , Blaise Compaoré, ami intime du président Thomas Sankara , pour assassiner ce dernier.
Les auteurs du dit documentaire ont oublié aussi de rappeler que le général Ibrahim Barré Mainassara, président de la république du Niger avait été assassiné par les mêmes néo-imperialistes et néo-colonialistes dans les mêmes conditions en utilisant leurs chevaux de troie , leurs vallets locaux au Niger , pour empêcher le Niger de prospérer.
Mais les assassinats de , capitaine Thomas Sankara, du général Ibrahim Barré Mainassara et des autres, n’ont pas empêché à la confédération des États du Liptako Gourma, des pays du Sahel ,de naître aujourd’hui.
Ils écrivent aussi , aujourd’hui, il y a également un vieux cheval de troie de la France, âgé de 82 ans à la tête de la Côte-d’Ivoire, qui serait utilisé pour assassiner le président du Burkina Faso, le jeune sankariste, l’intrépide capitaine , Ibrahim Traoré mais en vain .
Au Niger et au Mali également, les néo-imperialistes et les néo-colonialistes nourrissent les mêmes desseins , ceux d’assassiner les leaders politiques et disloquer la confédération des États du Sahel.
Car l’avènement et la consolidation de la confédération des États du Sahel, consacrerait tôt ou tard l’avènement des États Unis d’Afrique vieux rêves des pères fondateurs de l’Union Africaine qui font peur aux néo-imperialistes ,aux néo-colonialistes et leurs larbins internes.
Certes Thomas Sankara a reversé le déviant et hesitant , Jean Baptiste Ouédraogo après huit mois d’accession au pouvoir par ce dernier, en vertu des intérêts supérieurs du peuple souverain de Burkina Faso en particulier et de l’Afrique en général.
C’est vrai aussi que le président Ibrahim Traoré a renversé le colonel déviant, nonchalant , Paul Henri Damiba après huit mois d’exercice du pouvoir.
Le président français avait perdu la majorité à l’assemblée nationale, en 1987 et aujourd’hui en 2024 , l’actuel président français , Emmanuel Macron, a perdu la majorité à l’assemblée nationale.
Le parallèle s’arrête là.
L ‘assassinat du président ,Thomas Sankara n’avait pas pu permettre d’enterrer la révolution allumée par les pères fondateurs de l’Union Africaine, nous avons nommé, Patrice Lumumba, kwamé N’hrurmah, Gamal Abdel Nasser , Ahmed Sekou Touré, Modibo Keïta, Djibo Bakary, Ruben Um N’yobé , etc, la révolution était poursuivie par les présidents ,Thomas Sankara , Jerry Rawllings et leurs camarades de lutte sur le continent africain.
Aujourd’hui, c’est un encore un autre jeune capitaine sankariste, révolutionnaire, qui est au pouvoir au Burkina Faso, en effet, le travail idéologique fait par le président Thomas Sankara a porté ses fruits, Thomas Sankara est physiquement absent mais reste toujours présent dans l’esprit des peuples souverains d’Afrique qui aspirent à la souveraineté monétaire et économique.
Les leaders progressistes africains , Patrice Lumumba, Sekou Touré , N’kwame N’ HKrurmah , Modibo Keïta, Thomas Sankara, Jerry Rawllings, Ruban Um N’yobé, Djibo Bakary, Ibrahim Barré MAINASSARA, Seini Kountché, Mamadou TANDJA, Mamadou Dia , etc , restent aujourd’hui des légendes en Afrique, on ne peut pas assassiner des légendes, ces héros physiquement absents restent toujours présents dans l’esprit du peuple africain.
Ils disent dans ce documentaire, la cible actuelle de la France est le capitaine Ibrahim Traoré, c’est de la diversion, leurs cibles restent , les chefs d’Etat de la confédération des États du Sahel, Assimi Goïta, IbrahimTraoré et le Général AbdourahamaneTiani, car la révolution opérée dans la confédération des États du Sahel fera tache d’huile sur tout le continent africain.
Le pillage des richesses, des ressources, africaines serait bientôt un souvenir , l’Afrique retrouvera bientôt sa place dans le concert des grands continents qui domineront le monde.
Le monde est devenu multipolaire aujourd’hui, personne ne peut arrêter la marche du courant de l’histoire, l’histoire ne pourrait se recommencer dans les pays du Liptako Gourma, la confédération des États du Sahel n’est pas seule ,elle a le soutien des puissances mondiales émergentes, la jeune génération montante des panafricanistes africains patriotes, a capitalisé les erreurs du passé, rien ne se fera comme avant, l’ Afrique ne rampe plus, elle est en pleine effervescence, elle marche tête haute , en ordre unie, rien n’arrêtera la marche de ce courant de l’histoire, la refondation des républiques fera effet de boule de neige sur le continent africain.
Le stratagème utilisé dans ce documentaire intitulé, l’histoire recommence , pour faire peur , est contre-productif .
Avec l’AES, c’est l’Afrique en marche, c’est l’Afrique qui gagne.
Par Isssoufou BOUBACAR KADO MAGAGI .